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déshumanisation

Nous avons tellement transformé le monde que nous devons nous transformer nous-mêmes pour y survivre.

Auteur: Wiener Norbert

Info: L’usage humain des êtres humains

[ adaptation forcée ] [ inhumain ] [ contrainte ] [ invivable ]

 

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union

Lorsqu'elle voyait le bordel dans les couples alentours elle se disait que les mariages arrangés, c'était pas si mal... On devait accepter les emmerdes qui suivaient avec plus de philosophie.

Auteur: Mg

Info: 7 mai 2015

[ forcée ] [ contrainte ]

 

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participation industrielle

[En 1940] la Suisse fut intégrée de facto dans l’espace économique du Reich allemand. [Entre] 1941-1942, soixante pour cent de l’industrie suisse des munitions, cinquante pour cent de l’industrie optique et quarante pour cent des industries d’équipement profitaient au Reich.

Auteur: Jost Hans-Ulrich

Info: Nouvelle histoire de la Suisse et des Suisses, Lausanne, 1983, p.90

[ national-socialisme ] [ nazisme ] [ ww2 ] [ collaboration forcée ]

 

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société techno-industrielle

Pourquoi nous transformer en cyborgs ? Pourquoi renoncer à notre humanité et hybrider nos organes biologiques de pièces technologiques ? Pour survivre, selon Wiener, dans un monde que "nous" avons si radicalement transformé (dévasté) depuis la "révolution thermo-industrielle" et les débuts du Technocène qu’il n’est plus notre milieu naturel, ni même un milieu naturel, un biotope, mais un technotope ; un milieu étrange et hostile.

Auteur: PMO Pièces et main-d'oeuvre

Info: Dans "Le règne machinal", éditions Service compris, 2021, pages 28-29

[ adaptation forcée ] [ inhumain ]

 

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commercial

La belle affaire de vendre une paire de chaussures à une personne qui a besoin d’une paire de chaussures ! Je n’appelle pas ça un vendeur, mais un distributeur. Ah, si vous réussissez à vendre à un monsieur qui est venu pour acheter un pyjama rayé, une tondeuse à gazon et un service à porto, d’accord, vous avez droit à toute notre reconnaissance…

Auteur: Frédérique André

Info: Dans "Sketches inédits", page 44

[ superflu ] [ vente forcée ] [ ironie ]

 

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consumérisme

Fourrer le client signifie lui placer des produits dont il n’a nul besoin, qui ne correspondent pas à ses intérêts mais qui, en revanche, favorisent outrageusement les profits de celui qui les vend, c’est-à-dire le trader lui-même et la firme qui l’emploie. En français républicain, stuffing the client, c’est entuber : une forme de spéculation à son propre profit en escroquant ceux à qui l’on prétend rendre service.

Auteur: Bouchard Jean-François

Info: L'éternelle truanderie capitaliste

[ vente forcée ] [ gaspillage ] [ tromperie ]

 

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tribal

Oui nous avons le droit d’imposer qui nous voulons [qu’elle épouse] à Kany parce que Kany a quelque chose de nous : elle porte notre nom, le nom de notre famille. Qu’elle se conduise mal et la honte rejaillit sur notre famille. Il ne s’agit donc pas d’une personne, mais de tout le monde. Tu me parles de ton camarade ? Voyons, qui est-ce qui l’a choisi ? Kany, me diras-tu ; mais, dis-moi, crois-tu que Kany, à elle seule, puisse mieux juger que nous tous réunis ? Le mariage n’est pas une plaisanterie, il ne peux être réglé par ceux qui ne rêvent que de cinéma, de cigarettes et de bals.

Auteur: Badian Seydou Kouyaté

Info: Sous l'orage ; suivi de La mort p. 54-55, Chapitre 5

[ noces ] [ Afrique ] [ union forcée ]

 

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propagande

Le Musée de la paix d'Hiroshima m'intéressait surtout pour comprendre la vie après la bombe. En 1955, les Américains prévoient d'y organiser leur exposition internationale "Atoms for Peace". A Hiroshima, tout est pacifiste, son maire, son musée et son jardin, sa Constitution nationale (qui interdit au pays d'entretenir une armée), alors pourquoi pas son atome ? Les archivistes me passent le journal de bord d'Abul Fazl Fotouhi, directeur du Centre culturel américain d'Hiroshima de 1953 à 1957 et organisateur de l'expo. Il raconte les interpellations des survivantes de la bombe opposées à son projet. Je comprends ensuite que son expo relève de la grosse artillerie idéologique : 9000 mètres carrés financés par les Etats-Unis avec le soutien du maire, du quotidien local, de l'université et de ses physiciens, et même de la Poste qui imprime des timbres à son effigie. Quand les Américains proposent par la même occasion d'installer une centrale à Hiroshima, le maire prétend que "le fait qu'Hiroshima devienne la première ville dotée de l'énergie nucléaire réconfortera les âmes des morts". Les tombes n'ont pas moufté.

Auteur: Tomjo

Info: Dans le journal "La Décroissance", n°158, page 12

[ résilience forcée ] [ dénégation ]

 

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accélération technologique

On prépare donc le réseau téléphonique 5G. Activement. Avec frénésie et impatience ! Pour un temps de latence un peu amoindri et la certitude que les vidéos YT seront visibles "outdoor" sans la moindre interruption, nous allons déployer d'innombrables antennes, détruire les précédentes, tout renouveler - sans doute en de multiples exemplaires, opérateurs disjoints obligent ...
Voila l'archétype de ce qui mène au désastre. Notre incapacité structurelle à dire "ça suffit, nous n'avons pas besoin, pas envie, de cette débauche insensée ; nous refusons cette idée létale suivant laquelle tout ce qui est technologiquement possible doit être effectivement réalisé, pour la jouissance mortifère de la consommation pure."
La question n'est PAS de savoir s'il faut construire des centrales nucléaires ou des éoliennes pour alimenter tout cela. Elle consiste à comprendre comment endiguer cet hubris suicidaire de création de besoins matériels qui prévalent sur les ravages insensés que leur mise en acte induisent nécessairement sur le vivant. Même avec une source d'énergie parfaitement "propre", l'effet du déploiement serait dramatique.
La 5G tue. Non pas à cause des effets des ondes sur la santé humaine. Mais en tant que création artificielle d'un besoin arbitraire aux conséquences dévastatrices. On ne PEUT PLUS continuer à faire "comme si" ces folies n'avaient pas de conséquences. Nous avons DEJA tué 70% du vivant (avec presque aucun réchauffement climatique). Préfère-t-on la vie ou le débit du réseau téléphonique ? C'est (presque) aussi simple que cela.

Auteur: Barrau Aurélien

Info: Publication facebook du 10.03.19

[ simplicité volontaire ] [ hyperconnectivité ] [ vente forcée ]

 

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violées

Vocable pour suggérer le viol, ou pour le contourner : après le passage des soldats près de la rivière, eux que la jeune femme, cachée durant des heures, n'a pu éviter. A rencontrés. A subis. "J'ai subi la France", aurait dit la bergère de treize ans, Chérifa, elle qui justement n'a rien subi, sinon, aujourd'hui, le présent étale.

Les soldats partis, une fois qu'elle s'est lavée, qu'elle a réparé son désordre, qu'elle a renoué sa natte sous le ruban écarlate, tous ces gestes reflétés dans l'eau saumâtre de l'oued, la femme, chaque femme, revient, une heure ou deux après, marche pour affronter le monde, pour éviter que le chancre ne s'ouvre davantage dans le cercle tribal - vieillard aveugle, gardiennes attentives, enfants silencieux avec des mouches sur les yeux, garçonnets déjà soupçonneux :

- Ma fille, y a-t-il eu "dommage" ?

L'une ou l'autre des aïeules posera la question, pour se saisir du silence et construire un barrage au malheur. La jeune femme, cheveux recoiffés, ses yeux dans les yeux sans éclat de la vieille, éparpille du sable brûlant sur toute parole : le viol, non dit, ne sera pas violé. Avalé. Jusqu'à la prochaine alerte.

Vingt ans après, puis-je prétendre habiter ces voix d'asphyxie ? Ne vais-je pas trouver tout au plus de l'eau évaporée ? Quels fantômes réveiller, alors que, dans le désert de l'expression d'amour (amour reçu, "amour" imposé), me sont renvoyées ma propre aridité et mon aphasie.

Auteur: Djebar Assia

Info: L'amour, la fantasia

[ guerre ] [ forcées ] [ colonialisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel