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analyse

En effet, je suis convaincu que si on doit contrôler une âme et la mettre à l'épreuve pour voir si elle vit bien ou mal, il faut avoir trois qualités... Il s'agit de la compétence, de la bienveillance et de la franchise....

Auteur: Platon

Info: Gorgias

[ triade ] [ examen ]

 

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dualité

Si certains contextes opposent radicalement le logos comme discours vrai, au mythe comme discours illusoire (Phédon, 61b), d’autres rapprochent le mythe du logos (Timée, 29d) au point même de les confondre (Phédon 114d ; Gorgias, 523a), les deux termes étant pris indifféremment l’un pour l’autre (Phédon, 67c, République, 365e).

Auteur: Delaigue Chrystel

Info: Jung/Platon quand le psychologue sort de la caverne

[ rationalisme ] [ émotion ] [ sciences ] [ religions ] [ historique ]

 

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débattre

Aristote comme Platon fait remonter à Zénon d’Elée la découverte de la dialectique. Dans le Phèdre, l’art de Zénon est défini comme l’art de l’antilogie, c’est-à-dire comme art des discours contradictoires. Ce sont les sophistes, Gorgias et Protagoras en particulier, qui fondèrent la méthode dialectique, confrontation de deux thèses opposées.

Auteur: Gardes Joëlle

Info: La rhétorique

[ argumenter ] [ origine ] [ maïeutique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

équité

Usons-donc comme d'un guide, de cette conception dont la lumière éclaire à présent notre marche et qui nous donne à entendre que cette règle de vie est la meilleure qui consiste à vivre et à mourir en pratiquant l'exercice de la justice et des autres vertus. Cette règle de vie, suivons-la, et invitons à la suivre les autres hommes.

Auteur: Platon

Info: Fin de Gorgias

[ positiver ] [ bienveillance ]

 

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personnalité

Je considère [...] qu'il vaut mieux jouer faux sur une lyre mal accordée, mal diriger le chœur que je pourrais diriger, ne pas être d'accord avec la plupart des gens et dire le contraire de ce qu'ils disent — oui, tout cela, plutôt que d'être, moi tout seul, mal accordé avec moi-même et de contredire mes propres principes.

Auteur: Platon

Info: Gorgias

[ singularité ] [ originalité ]

 

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genre théâtral

Socrate, vous le savez, quand Nietzsche en a fait la découverte, cela lui a monté à la tête. La Naissance de la tragédie est sortie de là, et toute son œuvre à la suite. […] il est néanmoins incontestable, et Nietzsche a mis le doigt dessus, qu’il suffit d’ouvrir un dialogue de Platon à peu près au hasard, pour vérifier la profonde incompétence de Socrate chaque fois qu’il touche au sujet de la tragédie. Lisez dans le Gorgias – la tragédie passe là, exécutée en trois lignes parmi les arts de la flatterie – une rhétorique comme une autre, rien de plus à en dire. Nul tragique, nul sentiment tragique, comme on s’exprime de nos jours, ne soutient l’atopia de Socrate, seulement un démon.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, livre VIII - Le transfert" page 102

[ opinion ] [ dénigrement ] [ historique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

rhétorique

Mais enfin il faut bien en venir à l’événement qui se produit au cours du Ve siècle (av.J.-C.) et qui interrompt brutalement (ou progressivement, nous n’en savons rien) la tradition gnomique. Culturellement, cet événement est constitué par l’apparition des Sophistes. On peut sans doute hésiter sur la nature historique de ce phénomène culturel, sur le nombre et la fonction exacte de ces hommes qui, tels Protagoras ou Gorgias, parcouraient la Grèce en tous sens, et faisaient métier de la parole. On ne saurait, croyons-nous, hésiter sur sa signification métaphysique : il s’agit essentiellement d’une corruption de la parole, du logos (indissociablement raison et discours), qui de moyen devient fin en soi et s’enivre d’une puissance indéfinie. Ce qui le prouve, c’est évidemment la guerre que Socrate leur livre, dans les dialogues de Platon, parce que ces corrupteurs du verbe doivent être vaincus avec leurs propres armes, si bien qu’on pourrait définir tout le platonisme comme une anti-sophistique. Mais c’est aussi le fait irrécusable que la parole, qui était d’abord prophétie de l’Etre, devient

Source de profit. Parole à vendre au plus offrant …

Ainsi les mots sont-ils déliés du lien qui les unissait au choses ; leur amarre ontologique est rompue, ils peuvent flotter "librement " sur la mer des passions humaines ; la parole n’a plus de poids.

Pour rendre compte d’un tel bouleversement, il faut bien supposer une sorte de mutation de la pensée humaine, qui préfigure, deux mille ans avant, celle qui se produira avec l’apparition du monde moderne, et qui fut, elle aussi liée à une crise du langage et de la pensée, le nominalisme. Cette mutation peut être décrite de deux façons. C’est d’abord un changement dans l’orientation profonde de l’intelligence humaine, qui cesse d’être tournée activement vers la lumière de la Réalité divine, c’est-à-dire qui refuse d’être pure réceptivité à l’égard de l’acte illuminant du Soleil suprême, dans l’humilité parfaite et l’oubli de soi-même. Du même coup elle perd la connaissance des reflets cosmiques du Soleil principiel : elle ne sait plus parler le langage symbolique des choses. C’est ensuite la découverte de sa propre puissance, c’est-à-dire d’elle-même comme d’un instrument universel. En effet, l’intelligence est à la fois vision (ou audition) et relation (5), et relation au service d’une vision ou comme conséquence discursive d’une vision. Si l’intelligence distingue le réel de l’illusoire, c’est en fonction de la vision originelle de l’Etre. Si elle relie telle réalité à telle autre, c’est en vertu de la perception de leur commune essence. Tel est l’ordre naturel des choses. Toutefois, lorsque l’intelligence renonce à la réceptivité contemplative, elle ne perd pas pour autant sa puissance analytique (de distinction et de liaison). Tout au contraire, cette puissance n’étant plus soumise à la vision intellective, s’apparaît à elle-même comme pure capacité. N’étant plus déterminée par son objet transcendant, elle se découvre disponible pour toutes les tâches. Elle est à la fois maîtresse (illusoire) de l’univers, et maîtresse du vrai et du faux : le vrai n’est plus fonction de l’être mais du discours, et c’est là proprement ce qu’on appelle la sophistique.

Auteur: Borella Jean

Info: In : Platon ou la restauration de l'intellectualité occidentale, dans la revue "Etudes traditionnelles" no 471, 1981

[ historique ] [ ergotages ] [ déconnexion ]

 
Commentaires: 8
Ajouté à la BD par miguel