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Gaule

La malveillance et le dénigrement sont deux caractères de l'esprit français.

Auteur: Chateaubriand François-René de

Info:

[ hargneux ]

 

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Gaule

Le Français ne sait pas ce qu'il veut mais il sait ce qu'il ne veut pas. Au bout du compte le Français n'a jamais ce qu'il veut et toujours ce qu'il ne veut pas.

Auteur: Marcel Jean

Info: Les Pensées de Jean Marcel

[ mécontentement ] [ hargne ] [ chiasme ]

 

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prédisposition

Il y a relativement peu de temps, on a découvert qu'il existe des gênes qui déterminent la combativité et la placidité. On considère que le peuple le plus paisible est celui des Bushmen de la tribu San, en Afrique du Sud, et le plus belliqueux celui des Indiens d'Amérique du Sud de la tribu des Yanomami. Il se trouve que l'un des gènes des Indiens, à la différence des Bushmen, présente la mutation 7R, c'est elle qui les rend si belliqueux et si agressifs.

Auteur: Oulitskaïa Ludmila

Info: Le corps de l'âme

[ génétique ] [ hargne ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

embouteillage

Et çui-là, il est pas beau ?!… Deutschland, ça m'étonne pas…

Je vais vous dire autre chose : c'qui congestionne, c'est l'surplace. Un mec qui roule vite, même si y repasse un connard de temps en temps, c'est pas grave…

Ça dégage. T'avance, toi, pédé !… Nederland, ça m'étonne pas… C'est pas un crime de voir ça ?… Et l'autre-là… À quoi qu'y pense… Affole-toi, eh, Viande-à-Pneu !… Peigne-moumoute !

Voyez-vous, monsieur, dès qu'on prend le volant, on est entouré que d'saloperies.

Auteur: Audiard Michel

Info: Un idiot à Paris

[ chauffard hargneux ] [ réplique de film ] [ insulte ] [ défoulement ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

insensibilité

Une fourreuse du passage Dauphine, une soixantaine d'années, à qui j'ai souvent parlé à cause de ses chiens, s'est jetée à la Seine il y a quelques jours. Inconsolable de la mort d'un fils il y a une dizaine d'années. Pertes d'argent. Mauvaises affaires. Mari toujours dehors. Le "Fléau" me parlait de cela ce soir dans mon bureau. Je me suis mis à éclater de rire. Scandalisée de cela. Me traitant de monstre, homme abominable. Je n'en riais que plus fort. C'est vrai, à la fin. Faut-il que je me désole parce que cette femme s'est jetée à l'eau ? Je m'en fiche complètement. Va-t-il falloir aussi que je m'attendrisse sur les tuberculeux, les goitreux, les borgnes, les bancals, les gens qui n'ont qu'un testicule, tous les mal bâtis d'une façon ou d'une autre. C'est agaçant, à la fin. Je m'en fiche complètement. Toutes ces jérémiades à la mode d'aujourd'hui ! C'est comme l'affaire des timbres antituberculeux. Des timbres antituberculeux ? Quel français ! J'attends qu'on vienne m'en offrir dans la rue. Car c'est devenu maintenant une sorte de quête. Je crois bien que je m'offrirai ce plaisir de répondre que je m'en fiche complètement.

Auteur: Léautaud Paul

Info: 19 décembre 1932 II p.1149

[ rejet ] [ sécheresse ] [ hargne ] [ vacherie ] [ misanthropie ]

 

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revanche

22 novembre. - Comment m'atteindre moi-même ? Que suis-je, au long de tant d'heures contradictoires, vides ou brusquement envahies d'un tel tohu-bohu de sensations et d'idées, plates à en mourir ou passionnées jusqu'au rouge ?

Je hais la religion où le hasard m'a fait naître. Cette haine est mon épine dorsale, mon seul tonique. Dussé-je n'avoir plus d'autre raison d'être, je voudrais que celle-ci pût me suffire. Je hais cette religion pour ses mensonges, sa férocité, sa stupidité, ses victoires, toujours frauduleuses et aussi pour tout le mal qu'elle m'a fait. J'étais debout, en bon équilibre sur mes pieds, plein de sève et de confiance. Mais je me suis souvenu de la construction catholique. J'ai eu la candeur de vouloir édifier ma destinée sur ce fallacieux échafaudage. Je ne suis pas de bois creux comme tous ces religionnaires. Je pèse mon franc poids d'homme. Le système s'est écroulé sous moi et me voilà par terre, les membres disloqués, infirme peut-être pour le reste de ma vie. Mais ma haine me sera une béquille.

Je suis cet estropié qui cherche sa vengeance et qui est parvenu à se refaire au moins une règle : travailler à cette vengeance obstinément, envers et contre tout. Je suis aussi infiniment malheureux. Dans cette ville saumâtre et chafouine, j'endure un exil des sens et de l'esprit qui s'aggrave chaque jour. J'ai encore eu des projets de fuite. Je sais qu'ils sont vains. Anne-Marie n'entrera jamais dans ma vie et cependant, elle la domine !

Auteur: Rebatet Lucien

Info: les deux étendards (1952, 1312 p., Gallimard) p. 738

[ hargne ] [ colère ] [ interrogation ] [ romantisme ]

 
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