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homme-animal

Ayumu est un jeune mâle [chimpanzé] qui, en 2007, a ridiculisé la mémoire humaine. Entraîné sur un écran tactile, il arrive à se souvenir d'une série de chiffres de 1 à 9 et à les taper dans l'ordre correct, bien qu'ils apparaissent sur l'écran dans une disposition aléatoire et soient remplacés par des carrés blancs dès qu'il commence à taper. Ayant mémorisé les chiffres, Ayumu touche les carrés dans le bon ordre. La réduction de la durée d'apparition des chiffres à l'écran ne semble pas le perturber, alors que les humains deviennent d'autant moins précis que le laps de temps raccourcit.

[...]

Dans une étude complémentaire, on a réussi à entraîner des humains pour atteindre le niveau d'Ayumu sur 5 chiffres, mais le grand singe peut en mémoriser 9 avec un taux de réussite de près de 80%, ce qu'aucun homme ne sait faire...

Auteur: Waal Frans de

Info: Sommes-nous trop bêtes pour comprendre l'intelligence des animaux ?

[ comparés ] [ intellect surhumain ]

 

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homme-animal

J'ai toujours été fasciné par les papillons monarques, surtout au mois d’août, quand ils partent vers le sud. Ils traversent tous les Etats-Unis vers le Mexique, où ils passent l'hiver. Mais ça leur prend trois générations pour faire l'aller et retour, ce qui fait qu'il n'y a pas un seul papillon qui peut servir de guide aux autres. Aucun d'eux ne sait comment faire ce voyage. Ils font partie d'une civilisation d'une communauté. Ils font partie d'un tout, qui sait sans connaître. Ils me rappellent comment fonctionnent les civilisations. Nous appartenons à un ensemble où tout est profondément interdépendant et c'est justement là l'énorme faille dans le raisonnement des multinationales, qui veulent enfermer chaque individu à l'intérieur de son groupe d'intérêt, et vont chercher un Mussolini ou un Trump qui jouent sur les émotions pour tenir tout l'ensemble. Ce n'est pas du tout comme ça que marche une société.

Auteur: Ralston Saul John

Info: in Trump et le coup d'État des multinationales de Fred Peabody

[ communautaires ]

 

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homme-animal

La tentative la plus téméraire pour élargir le fossé entre humains et animaux fut une doctrine rendue célèbre à partir de 1630 par le philosophe et homme de science français René Descartes. Cette doctrine déclarait que les animaux n'étaient que de purs et simples machines ou automates, pareils à des horloges, capables d'avoir un comportement complexe, mais totalement incapables de parler, de raisonner ou même d'avoir des sensations, soutenant que les animaux n'éprouvaient pas de douleur et que leur cris, leurs hurlements, leurs contorsions n'étaient que des réflexes externes, sans lien avec une sensation interne.
Elargir à ce point le fossé entre l'homme et l'animal fournissait de loin la meilleure rationalisation jamais entendue en faveur de l'exploitation humaine des animaux. Le cartésianisme, justifiant l'ascendant des hommes, les autorisait à les maltraiter et libérait, comme le dit Descartes, "de tout soupçon de crime, si souvent qu'ils mangeassent de la viande ou tuassent des animaux".

Auteur: Patterson Charles

Info: Un éternel Treblinka

[ camp de concentration ]

 

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Les animaux qui ont les visages les plus expressifs sont ceux qui ont 4 sabots : les chevaux, les ânes et les zèbres. Faut-il s'en étonner, quant on sait que ce sont des animaux sociables et très visuels ? Le test intitulé "EQUINE FACS" ne distingue pas moins de 17 mouvements musculaires produits par les chevaux suivant un nombre infini de combinaisons. Les chevaux se souhaitent la bienvenue en tirant verts l'arrière les commissures de leurs lèvres, ils retroussent la lèvre supérieure en cas de flehmen (quand ils remarquent une odeur inhabituelle), ou encore révèlent une sclérotique entièrement blanche quand ils ouvrent grand les yeux parcqu'ils on peur ; par ailleurs, ils possèdent une large gamme de positions des oreilles. Quiconque a chez lui un chien ou un chat le sait : leur oreilles sont des panneaux de signalisation ultra efficaces, à tel point, selon moi, que l'immobilité de nos oreilles est un grave handicap.

Auteur: Waal Frans de

Info: La dernière étreinte, p 79

[ physionomies ] [ comparaison ] [ langage corporel ]

 
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D'un point de vue évolutionniste, en effet, il n'y a aucune différence moralement significative entre l'homme et l'animal, qui sont tous les deux sur la même échelle du vivant, à des degrés divers et sans qu'aucun saut de nature ne les sépare. Rachels n'est pas le seul à critiquer la doctrine de la dignité humaine. Adorno écrivait déjà que "ce qui m'est si suspect dans l'éthique kantienne, est la "dignité" qu'elle accorde à l'homme au nom de l'autonomie". Et Houellebecq explique pourquoi il ne comprend "absolument rien" à cet exceptionnalisme humain : "Je ne ressens pour ma part, dans ma propre personne, aucune dignité spéciale : on peut me faire souffrir, me soumettre à de mauvais traitements ; on peut certainement me briser, me faire subir des dommages physiques ou psychologiques irréversibles. Je me plaindrai de souffrir, et d'être mal traité ; je m'en plaindrai en tant qu'animal, et non, spécifiquement, en tant qu'homme".

Auteur: Vilmer Jean-Baptiste Jeangène

Info: L'éthique animale

[ morale ] [ anthropocentrisme ]

 

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J'avais conscience que bien des hommes ayant amassé plus de millions qu'ils ne pourraient jamais en dépenser montraient un appétit féroce pour plus d'argent encore et n'avaient aucun scrupule à tromper les ignorants et les démunis en piochant dans leurs maigres rations pour assouvir un peu cette faim. J'ai procuré à une centaine d'animaux sauvages et domestiqués la possibilité d'accumuler des réserves de nourriture, mais aucune d'entre elles ne l'a fait. Les écureuils, les abeilles et certains oiseaux ont fait des réserves, mais ils se sont arrêtés lorsqu'ils ont réuni leurs provisions pour l'hiver et n'ont pu être persuadés d'en rajouter, ni ouvertement, ni par ruse. Pour soutenir leur réputation mal assurée, les fourmis prétendaient faire des réserves, mais je n'ai pas été dupe. Je connais bien la fourmi. Ces expériences m'ont convaincu qu'entre l'homme et les animaux supérieurs, il y a une différence : lui est avare et pingre, eux ne le sont pas.

Auteur: Twain Mark

Info: Cette maudite race humaine

[ comparés ] [ sagesse ]

 

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Jaak Panksepp, qui a malheureusement disparu un an après ce colloque, était un chercheur d'une importqance capitale pour les neurosciences affectives, un domaine qu'il a d'ailleurs fondé. Il estimait qu'il existe un continuum entre les émotions humaines et les émotions animales, et il a été le premier  à mettre au point une branche des neurosciences qui couvre la totalité du spectre. Il a fallu qu'il se batte contre la résistance de l'institution, notamment contre la puissante école behavioriste de B.F. Skinner, pour qui les émotion humaines sont hors sujet et les émotions animales suspectes. Victime de critiques moqueuses parce qu'il voulair orienter les neuroscience sur les affects, il n'a jamais obtenu beaucoup de fonds pour ses travaux. En dépit de ce manque d'argent, il a fait plus que quiconque pour que les émotions des animaux deviennent un sujet de recherche respectable, et il est devenu célèbre pour ses travaux sur la joie, le jeu et le rire chez les rats à  partir de vocalisations ultra soniques.

Auteur: Waal Frans de

Info: La dernière étreinte, p. 322

[ émoi ] [ aveuglement conservatiste ] [ insensibilité ]

 

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Je n'aime pas particulièrement le mot "travail". Les êtres humains sont les seuls animaux qui ont à travailler, je pense que c'est la chose la plus ridicule au monde. Les autres animaux gagnent leur vie en vivant, mais les gens travaillent comme des fous, pensant qu'ils doivent le faire pour rester en vie. Plus le travail est important, plus le défi est grand, plus ils le trouvent merveilleux. Il serait bon d'abandonner cette façon de penser et vivre une vie facile et confortable avec beaucoup de temps libre. Je pense que la façon dont les animaux vivent sous les tropiques, sortir dehors le matin et le soir pour voir s'il y a quelque chose à manger, et faire une longue sieste l'après-midi, doit être une vie merveilleuse. Pour l'être humain, une existence d'une telle simplicité serait possible si l'on travaillait à produire directement ses nécessités quotidiennes. Dans une telle vie, le travail n'est pas le travail tel qu'on le conçoit généralement, mais simplement faire ce qui doit être fait.

Auteur: Fukuoka Masanobu

Info: La révolution d'un seul brin de paille : Une introduction à l'agriculture sauvage

[ labeur ]

 

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homme-animal

Le sens du temps
Le temps-dauphin n’est pas le même que le nôtre. Les conductions nerveuses sont cinq fois plus rapides chez les dauphins, de même que leur débit verbal. Nos gestes et nos déplacements doivent donc leur sembler d’une lenteur extrême. Par ailleurs, tous ceux qui ont eu la chance de rencontrer des dauphins libres ont été frappés par l’extrême rapidité de leurs mouvements et de leurs réactions.
Y a-t-il des "objets" dans le monde des dauphins ou bien les choses sont-elles immergées dans un même champ fluide dont elles se détachent autrement que par unités discrètes ? Y a-t-il des "mots" dans leur langage ou bien là encore, le sens naît-il de fluctuations d’un champ sonore ou d’images plutôt que de phonèmes ? Ont-ils conscience de leur propre histoire ou de celle de leur clan ? En parlent-ils ? Se soucient-ils de la "nature" des choses, de leur fonctionnement, des lois que l’on peut en tirer ? De la finalité à long terme de leurs actions ?
Qui nous le dira, sinon eux ?

Auteur: Internet

Info: http://www.dauphinlibre.be/dauphins-cerveau-intelligence-et-conscience-exotiques

[ comparaisons ] [ durée ] [ Umwelt ] [ vitesse ]

 

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homme-animal

Au début de l'éthologie en France nous avons rapidement découvert que l'expression "animal-machine" de Descartes et Malebranche était un énorme contresens. Dès l'instant où l'on a observé des animaux en milieu spontané, on s'est rendu compte qu'ils possédaient un monde mental. Les animaux peuvent traiter des tas d'informations et s'en servir pour résoudre des problèmes, ce qui est la définition de l'intelligence. En milieu naturel, on a ainsi observé des singes effeuiller une branche, la traîner sur plusieurs kilomètres, l'introduire délicatement dans une termitière, attendre que les termites grimpent dessus, puis la sortir doucement pour manger les insectes. A cette époque, nous avons accumulé des centaines d'exemples de ce type, prouvant que chaque animal pouvait avoir un développement personnel en fonction du contexte, de l'état de sa mère et de celui de sa société. Je me suis alors dit qu'on mourra de honte d'avoir mis ces êtres qui pensent dans des cages dans le seul but de nous amuser, comme on meurt de honte d'avoir toléré l'esclavage ou les génocides.

Auteur: Cyrulnik Boris

Info:

[ bêtise anthropocentrée ]

 

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