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méditation

Il faut vous immerger au sein de la Présence. En cet état vibratoire appelé Présence, vous rentrez en syntonisation avec votre corps d'Etreté.

Auteur: Gose Sri Aurobindo

Info: Dictionnaire encyclopédique de l'Ère nouvelle de Pierre Lacasse, p. 418

[ présence divine ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

zen

Comme Bouddha nous l'a enseigné, la question du sens de la vie n'est pas édifiante. L'être humain doit s'immerger dans le fleuve de la vie et laisser la question être emportée par le courant.

Auteur: Yalom Irvin D.

Info: Thérapie existentielle

[ quête ] [ illusion ]

 

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lecture

Il y a beaucoup de choses qui seraient perdues si nous perdions peu à peu la patience cognitive de nous immerger dans les mondes créés par les livres et dans la vie et les sentiments des "amis" qui les habitent".

Auteur: Wolf Maryanne

Info:

[ enrichissement ] [ télépathie ] [ ouverture ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

lecture analytique

J'achetais encore beaucoup de livres, mais de plus en plus je lisais en profondeur plutôt que de me laisser emporter par le texte. À un moment impossible à identifier, j'ai commencé à lire davantage pour m'informer que pour m'immerger, et encore moins pour être transportée.

Auteur: Wolf Maryanne

Info:

[ bascule ] [ vieillissement ] [ lire ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

détente

Un bain japonais n'est pas fait pour se laver. On se lave avant d'entrer dans le bain, de manière à être dégagé de toute obligation autre que le plaisir de s'immerger, se sentir revivre, bavarder avec les voisins, somnoler, fredonner, ou écouter tomber la pluie du soir.

Auteur: Booth Alan

Info: Les chemins de Sata

[ relaxation ]

 

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indécelable

La Conscience est un champ et ce champ ne correspond à aucun des champs physiques connus, comme l’électromagnétisme, la gravitation, etc. Il n’est pas descriptible en terme d’aucun événement physique observable.
(...)
Vous pourriez vous immerger dans un cerveau […] vous n’y observeriez pas le plus petit phénomène mental caractérisant la conscience subjective. Seul le témoignage d’un individu vivant et éprouvant ce phénomène aurait la faculté de vous éclairer en la matière.

Auteur: Libet Benjamin

Info:

[ insaisissable ] [ impalpable ] [ esprit ]

 

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s'immerger

On se connaît peu soi-même si l'on n'a jamais senti une excitation sur la peau en entrant dans la mer, puis le lent accord avec l'eau, si l'on ne sait pas ce que c'est qu'accepter de lui appartenir, et se laisser aller, en flottant. Notre corps découvre un monde quand il accepte de se confier sans peur au mouvement du ressac, quand nous contemplons le ciel étendu sur la mer et plongeons nos oreilles dans son ventre sonore, en acceptant de nous donner à elle avec une confiance filiale. Dans cet exercice, dans cette familiarité avec la grammaire de l'eau réside une sagesse ancienne, qui suggère la possibilité d'un temps autre. Sans l'infini de la mer, nous coulons à pic, entraînés dans le tourbillon de notre anthropomorphisme.

Auteur: Cassano Franco

Info: La pensée méridienne

[ océanique ]

 

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sécularisation

Notre époque se croit réaliste. Jamais époque n’a été plus idéaliste, jamais elle n’a moins eu le sens du charnel. Elle oublie que l’homme est un esprit dans un corps et que pour lui le corporel est la médiation obligatoire du spirituel. On veut qu’il rejoigne immédiatement la foi pure, l’esprit pur, l’amour pur, et par un étrange retour des choses, on finit par immerger tout le spirituel dans le politique. On affirme alors que la religion, et spécialement la liturgie, parce qu’elle parle d’un autre monde, et qu’elle le rend quasiment perceptible, est la plus dangereuse des aliénations : elle nous détourne de combattre pour celui-ci, elle est l’opium du peuple. Ce qu’on veut détruire, ce que l’on a déjà détruit, ce sont les formes sacrées. Il ne demeure qu’une foi nue, tellement transcendante et subtile qu’elle ne se distingue plus guère de l’athéisme, mais qui continue d’exiger tout autant plus d’être incarnée dans des formes concrètes : l’ordre sacral étant détruit, il ne reste que l’ordre politico-social.

Auteur: Borella Jean

Info: "Situation du catholicisme aujourd'hui", éditions L'Harmattan, Paris, 2023, pages 19-20

[ règne de l'imaginaire ] [ actions profanes ] [ désincarnation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

cognition

La vue isole, le son intègre. Alors que la vue place l'observateur à l'extérieur de ce qu'il voit à distance, le son se répand dans l'auditeur. La vision se dissèque, comme Merleau-Ponty l'a observé (1961). La vision vient d'une direction à la fois vers l'être humain. Pour regarder une pièce ou un paysage, je dois bouger les yeux d'une partie à l'autre. Alors que lorsque j'écoute, je rassemble un son qui vient simultanément de plusieurs directions. Je suis au centre de mon monde auditif, qui m'enveloppe, faisant de moi une sorte de noyau de sensation et d'existence... On peut s'immerger dans l'audition, dans le son. Il n'y a aucun moyen de s'immerger de la même manière dans la vision.
Par contraste avec la vision, le sens qui dissèque, le son est donc un sens unificateur. Un idéal visuel typique serait clair et bien dessiné, dont on pourrait séparer les parties. L'idéal auditif, en revanche, est une harmonie, une mise ensemble.
L'intériorité et l'harmonie sont des caractéristiques de la conscience humaine. La conscience de chaque humain est totalement intériorisée, connue de l'intérieur la personne seulement et inaccessible à toute autre individu directement de l'intérieur. Chaque personne qui dit "je" signifie donc quelque chose de différent pour chacun. Ce qui est "je" pour moi, n'est que "tu" pour toi...
Dans une culture orale primaire, où le mot n'a son existence que dans le son... Cette phénoménologie auditive, qui passe par la parole, pénètre profondément la conscience de l'existence humaine. La manière dont le mot est est vécu étant toujours capitale dans la vie psychique.

Auteur: Ong Walter J.

Info: Orality and Literacy: The Technologizing of the Word

[ audition ] [ oeil ] [ oreille ] [ imagination sonore ]

 

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homme-animal

Dauphins : cerveau, conscience et intelligence

Les scientifiques rassemblés à San Diego, Californie, à l'occasion du Congrès annuel de l'Association Américaine pour l'Avancement de la Science, en ce mois de février 2010, ont conclu que le dauphin était un mammifère aussi évolué et intelligent que l’humain. Pour confirmer leurs assertions, ils se fondent notamment sur le développement phénoménal de son lobe frontal, siège de la pensée consciente et sur sa capacité que partagent seulement les grands singes et les éléphants de se reconnaître dans un miroir.

Ils insistent aussi sur le fait que le dauphin Tursiops Truncatus, (mais que sait-on des autres cétacés, de leur langage, de leurs cultures si riches et si variées?.) dispose du plus gros cerveau du monde, après celui de l’Homme, selon la théorie du coefficient encéphalique. Méfiance : celle-ci ne tient cependant pas compte des circonvolutions du cortex, largement plus nombreuses chez le cachalot ou d'autres cétacés que chez l'Homme. A la seule aune de ce coefficient, le singe Saïmiri nous dépasserait tous !

Par ailleurs, le carburant du cerveau, c’est le glucose, et à ce niveau, Dauphins et Humains partagent un métabolisme quasiment identique. De telles capacités cognitives, selon les scientifiques de San Diego où, rappelons-le, se trouve également le principal centre de dressage des dauphins militaires aux USA – pose un grave problème éthique quant à la détention forcée en delphinarium de ces remarquables cétacés. Ce point a été évoqué.

Notons que la sur-évolution des cétacés, un espèce née trente millions d'années avant JC, alors que nous ne totalisons au compteur que 160.000 ans en tant qu'Homo Sapiens, selon les dernières données de Pascal Picq, ne se situe pas seulement au niveau de la pensée consciente.

I. L’INTELLIGENCE DES DAUPHINS EN QUESTION

A quel niveau, la barre ?

De vigoureux débats ont régulièrement lieu à propos de l’intelligence du dauphin, où se retrouvent et s’opposent globalement trois opinions : Il y a ceux qui mettent la barre très haut. Ils pensent - peut-être à raison – que les dauphins sont dotés de pouvoirs paranormaux, et transcendent de très loin toutes nos possibilités mentales. Par exemple, pour Jim Nollman, la pensée cachalot étant produite par un cerveau cinq fois plus puissant que le nôtre est forcément cinq fois plus complexe et donc inaccessible à notre compréhension.

Sur un mode nettement moins rationnel et plus égoïste, la mouvance New Age tend à considérer les dauphins comme des extraterrestres arrivant de Sirius pour apporter un message au Monde et servir aux progrès des Hommes. C’est de cette mouvance, malheureusement, qu’est issue la mode des Dolphin Assisted Therapy (DAT) et l’on peut donc craindre que ces idéologies ne servent avant tout à favoriser l’expansion de ce marché.

Il y a ceux qui mettent la barre très bas. Et ceux-là très clairement, ont reçu pour mission de justifier les captures pour les delphinariums ou les massacres des baleines. On lira ainsi avec stupéfaction certaines études réductrices qui ramènent le cerveau du cétacé aux dimensions de celui du hérisson ou tendent à prétendre que les baleines ne sont finalement que de gros "bovidés de la mer", stupides, indolentes et presque insensibles. De même, toute la galaxie de chercheurs et vétérinaires vendus à l’industrie du delphinarium déclarera d’une seule voix que l’intelligence du dauphin ne dépasse guère celle du chien.

Et il y a ceux qui tentent de faire la part des choses... Et notamment d’aborder de manière objective une série de d’études scientifiques ou d’observations de terrain convergentes. En regroupant ces recherches, en les collationnant, en les mettant en perspectives, il devient alors très difficile de croire que les cétacés puissent n’être que des "toutous marins"…

Le frein de l’anthropocentrisme

La disqualification systématique des compétences cognitives des cétacés n’est pourtant pas le fait de seuls baleiniers ou des "dolphin trainers". Certains cétologues et associations (Anne Collet, Greenpeace) adoptent cette position, affirment-ils, par souci d’objectivité. En fait, il semble surtout qu’une sorte de terreur sacrée les saisisse devant l’effondrement de l’un des derniers dogmes inexpugnables du canon scientifique : "l’Homme, mesure de toutes choses, image de Dieu sur terre, est seul doté de conscience et de langage".

"En traçant une limite stricte entre l’Homme et la Bête" ajoute Keith Thomas, "le but principal de nos théoriciens modernes était surtout de justifier la chasse, la domestication, l’ingestion de la chair d’un animal mort, la vivisection – qui devint une pratique scientifique courante dès le 19 ème siècle - et l’extermination à large échelle de la vermine et des prédateurs".

On trouve un peu partout – mais surtout dans le monde de l’édition francophone – de pitoyables gesticulations mentales visant à dénigrer, chaque fois que faire se peut, toute contestation de cette vérité première, aussi évidente que la course du soleil autour de la terre. Innombrables sont les études qui nient que la guenon Washoe, le bonobo Kanzi ou le perroquet Alex puissent parlent de vrais langages. Un article récent allait même jusqu’à contester la notion de "conscience de soi" chez l’animal non-humain et le fait que les expériences de reconnaissance face au miroir puissent avoir valeur de preuve en ce domaine.

Bref, pour beaucoup d’humanistes de la vieille école, la prééminence de l’être humain sur le plan de l’intellect est un dogme, une conviction d’ordre affectif presque désespérée, et non pas une certitude scientifique. L’anthropocentrisme qui fonde toute notre vision du monde nous rend, semble-t-il, incapable d’appréhender la possibilité d’une conscience autre, "exotique" selon le mot de H.Jerison, mais parfaitement complète, aboutie et auto-réflexive.

Pourtant, insiste Donald Griffin : "Il n’est pas plus anthropomorphique, au sens strict du terme, de postuler l’existence d’expériences mentales chez d’autres espèces animales, que de comparer leurs structures osseuses, leurs systèmes nerveux ou leurs anticorps avec ceux des humains".

TECHNOLOGIE ET INTELLIGENCE

Cerveau vaste et puissant que celui du dauphin, certes. Mais encore ? Qu’en fait-il ? C’est là l’ultime argument massue de notre dernier carré d’humanistes qui, très expressément, maintient la confusion entre Intelligence et Technologie. Or nous savons – nous ne pouvons plus nier – que d’autres types d’intelligences existent. On se reportera notamment au passionnant ouvrage de Marc Hauser "Wild Minds : what animals really think" (Allen Lane éditions, Penguin Press, London 2000) qui définit en termes clairs la notion "d’outillage mental". Même si de grands paramètres restent communs à la plupart des espèces psychiquement évoluées, dit en substance l’auteur (règle de la conservation des objets, cartes mentales pour s’orienter, capacité de numériser les choses, etc.), à chaque environnement correspond néanmoins une vision du monde, un mode de pensée propre, qui permet à l’individu de survivre au mieux.

Les écureuils sont capables de garder à l’esprit des cartes mentales d’une précision hallucinante, fondée sur des images géométriques. Les baleines chassent avec des rideaux de bulles, dont le réglage demande une grande concentration et une puissance de calcul peu commune. Les orques et les dauphins ne produisent rien, c’est vrai mais ils sont là depuis des millions d’années, ne détruisent pas leur biotope, vivent en belle harmonie, n’abandonnent pas leurs blessés, ne se font pas la guerre entre eux et dominaient tous les océans jusqu’à ce que l’Homme vienne pour les détruire. Toutes vertus généralement qualifiées de "sens moral" et qui révèlent un très haut degré de compréhension du monde.

Il en est de même pour l’être humain : technicien jusqu’au bout des doigts, champion incontesté de la manipulation d’objets et de chaînes de pensées, adepte des lignes droites, de la course et de la vitesse, il vit dans un monde à gravité forte qui le maintient au sol et lui donne de l’environnement une vision bidimensionnelle.

L’imprégnation génétique de nos modes de conscience est forte : nous avons gardé de nos ancêtres la structure sociale fission-fusion mâtinée de monogamie, la protection de nos "frontières" est toujours assurée, comme chez les autres chimpanzés, par des groupes de jeunes mâles familialement associés (frères, cousins puis soldats se battant pour la Mère Patrie), notre goût pour la science, le savoir et les découvertes n’est qu’une forme sublimée de la néophilie presque maladive que partagent tous les grands primates, et notre passion pour les jardins, les parcs, les pelouses bien dégagés et les "beaux paysages" vient de ce que ceux-ci évoquent la savane primitive, dont les grands espaces partiellement arborés nous permettaient autrefois de nous cacher aisément puis de courir sur la proie...

Mais bien sûr, l’homme est incapable de bondir de branche en branche en calculant son saut au plus juste, il est incapable de rassembler un banc de poissons diffus rien qu’en usant de sons, incapable de tuer un buffle à l’affût en ne se servant que de son corps comme arme, etc.

Ce n’est certes pas pour nous un titre de gloire que d’être les plus violents, les plus cruels, les plus astucieux, les plus carnivores, mais surtout les plus habiles et donc les plus polluants de tous les grands hominoïdes ayant jamais vécu sur cette planète, et cela du seul fait que nous n’avons pas su ou pas voulu renoncer à nos outils mentaux primordiaux ni à nos règles primitives.

Au-delà de nos chefs-d’oeuvre intellectuels – dont nous sommes les seuls à percevoir la beauté – et de nos créations architecturales si calamiteuses au niveau de l’environnement, la fureur primitive des chimpanzés est toujours bien en nous, chevillée dans nos moindres gestes et dans tous nos désirs : plus que jamais, le pouvoir et le sexe restent au centre des rêves de tous les mâles de la tribu...

De la Relativité Restreinte d’Einstein à la Bombe d’Hiroshima

Une dernière question se pose souvent à propos de l’intelligence des cétacés : représente-t-elle ou non un enjeu important dans le cadre de leur protection ?

Là encore, certaines associations s’indignent que l’on puisse faire une différence entre la tortue luth, le tamarin doré, le cachalot ou le panda. Toutes ces espèces ne sont-elles pas également menacées et leur situation dramatique ne justifie-t-elle pas une action de conservation d’intensité égale ? Ne sont-elles pas toutes des "animaux" qu’il convient de protéger ? Cette vision spéciste met une fois encore tous les animaux dans le même sac, et le primate humain dans un autre…

Par ailleurs, force est de reconnaître que l’intelligence prodigieuse des cétacés met un autre argument dans la balance : en préservant les dauphins et baleines, nous nous donnons une dernière chance d’entrer en communication avec une autre espèce intelligente. Il est de même pour les éléphants ou les grands singes mais le développement cognitif des cétacés semblent avoir atteint un tel degré que les contacts avec eux pourraient atteindre au niveau de vrais échanges culturels.

Les seuls animaux à disposer d’un outil de communication relativement similaire au nôtre c’est à dire transmis sur un mode syntaxique de nature vocale – sont en effet les cétacés. On pourrait certainement communiquer par certains signes et infra-sons avec les éléphants, par certains gestes-symboles et mimiques avec les chimpanzés libres, mais ces échanges ne fourniraient sans doute que des informations simples, du fait de notre incapacité à nous immerger complètement dans la subtilité de ces comportements non-verbaux. Tout autre serait un dialogue avec des dauphins libres qui sont, comme nous, de grands adeptes du "vocal labeling", de la désignation des choses par des sons, de l’organisation de ces sons en chaînes grammaticalement organisées et de la création de sons nouveaux pour désigner de nouveaux objets.

Cette possibilité, inouïe et jamais advenue dans l’histoire humaine, est pour nous l’un des principaux enjeux de la conservation des "peuples de la mer" véritables nations cétacéennes dont nous ne devinerons sans doute que très lentement les limites du prodigieux univers mental. Une telle révolution risque bien d’amener d’extraordinaires changements dans notre vision du monde.

Il n’est d’ailleurs pas impossible que notre pensée technologique nous rende irrémédiablement aveugle à certaines formes de réalité ou fermé à certains modes de fonctionnement de la conscience. Comme l’affirme Jim Nollman, il se peut en effet que les cachalots soient capables d’opérations mentales inaccessibles à notre compréhension.

Il se peut que leur cerveau prodigieusement développé les rende à même de percevoir, mettons, cinq ou six des onze dimensions fondamentales de l’univers (Lire à ce propos : "L’Univers élégant" de Brian Greene, Robert Laffont éditeur) plutôt que les quatre que nous percevons ? Quel aspect peut avoir l’océan et le ciel sous un regard de cette sorte ?

Si nous ne leur parlons pas, impossible à savoir.

On imagine la piètre idée qu’ont pu se faire les premiers colons anglais de ces yogis immobiles qu’ils découvraient au fond d’une grotte en train de méditer... Se doutaient-ils seulement à quoi ces vieux anachorètes pouvaient passer leur temps ? Avaient-ils la moindre idée du contenu des Upanishads ou des Shiva Sutras, la moindre idée de ce que pouvait signifier le verbe "méditer" pour ces gens et pour cette culture ?

Les baleines bleues, les cachalots, les cétacés les plus secrets des grands fonds (zyphius, mésoplodon) sont-ils, de la même manière, des sages aux pensées insondables nageant aux frontières d’autres réalités… et que nous chassons pour leur viande ?

On se souvient aussi du mépris profond que l’Occident manifestait jusqu’il y a peu aux peuples primitifs. Les Aborigènes d’Australie vivaient nus, n’avaient que peu d’outils et se contentaient de chasser. Stupides ? Eh bien non ! La surprise fut totale lorsque enfin, on pris la peine de pénétrer la complexité inouïe de leurs mythes, de leurs traditions non-écrites et de leur univers mental... notions quasi inaccessible à la compréhension cartésienne d’un homme "civilisé".

Auteur: Internet

Info: http://www.dauphinlibre.be/dauphins-cerveau-intelligence-et-conscience-exotiques

[ comparaisons ] [ Umwelt ] [ hiérarchie ] [ sociologie ] [ xénocommunication ] [ fermeture anthropienne ]

 

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