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contraste nécessaire

Qu’est-ce à dire ? La fin dernière de la science serait de procurer à l’homme le plus de plaisir possible et de lui éviter le moins de déplaisir possible ? Mais qu’en sera-t-il, dès lors que le plaisir et le déplaisir se trouveraient ne former qu’un seul nœud, si bien que, quiconque veut avoir le plus de plaisir possible, doit souffrir au moins autant de déplaisir […] ? […] ou bien le moins possible de déplaisir, l’absence de douleur – et au fond, les socialistes et les politiciens de tout parti devraient honnêtement ne pas en promettre davantage à leurs gens- ou bien le plus de déplaisir possible pour le prix de la croissance d’une abondance de joies et de plaisirs raffinés, rarement savourés jusqu’alors ! Vous décidez-vous pour la première alternative, dans l’intention de déprimer et de réduire la capacité de douleur des hommes, eh bien il faudra aussi rabaisser et réduire leur capacité de joie. En réalité à l’aide de la science on peut favoriser l’un comme l’autre but ! Peut-être est-elle davantage connue aujourd’hui par les puissants moyens qu’elle a de priver l’homme de ses joies, de le rendre plus froid, plus semblable à une statue, plus stoïque. Mais il se pourrait bien qu’un jour elle se révélât en tant que la grande pourvoyeuse de la douleur – et alors peut-être découvrirait-on simultanément sa force contraire, l’immense pouvoir de faire luire de nouvelles constellations de la joie !

Auteur: Nietzsche Friedrich

Info: Le gai savoir

[ inversion ]

 

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inversion

- Vous n'aviez pas prévenu que vous désiriez voir le film, dit Starr. Je ne pense pas que le projectionniste l'ait déjà rembobiné.
- Qu'il le passe à l'envers. Peu importe.
... la porte de l'ascenseur s'ouvre et se ferme sur la tête du tueur japonais abattu. L'homme revient à la vie, se relève le long du mur. Le trou dans la paume de sa main se referme, il retire la balle de son dos. Il court en marche arrière, traverse un groupe d'écoliers ; une petite fille se redresse, ondoyant au-dessus du sol, la trainée rouge sur sa robe rentre, comme aspirée, dans son ventre. Le japonais atteint le hall principal baigné d'une lumière floue, esquive des morceaux de verre brisé qui se rassemblent d'un coup en forme de porte vitrée. Le deuxième tueur se remet sur pied, saisit une arme automatique au vol ; tous les deux courent en arrière et sortent du champ ; un panoramique accéléré découvre un jeune Israélien étendu à terre ; le flot de sang remonte à sa hanche. Il se redresse d'un bond, court à reculons, attrapant son sac de montagne au passage. La caméra pivote, se fixe sur le second Israélien juste à temps pour voir sa joue se recoller. Il se redresse et le sang reflue dans sa poitrine, la déchirure dans la chemise se répare d'elle même. Les deux jeunes gens marchent à reculons. L'un se tourne et sourit...

Auteur: Trevanian

Info: Shibumi

[ film ]

 

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durée

Voyez ! N'est-ce point écrit dans ce rouleau ? Lisez, vous qui le trouverez dans les jours à naître, si vos dieux vous ont donné l'intelligence ! Lisez, ô enfants de l'avenir, et apprenez les secrets de ce passé qui pour vous est si lointain, et qui est cependant, en vérité, si proche ! Les hommes ne vivent pas seulement une fois, partant ensuite pour toujours. Ils vivent de nombreuses fois en de nombreux endroits, quoique ce ne soit pas toujours dans ce monde ci. Entre deux vies, il y a un voile d'obscurité. La porte s'ouvrira à la fin, et nous montrera toutes les chambres que nos pas auront traversées depuis le commencement. Notre religion nous enseigne que nous vivons éternellement. Or, l'éternité, n'ayant point de fin, ne peut avoir de commencement ; c'est un cercle. C'est pourquoi si l'un est vrai, à savoir : que nous vivons à jamais, il semble que l'autre aussi soit vrai, à savoir : que nous avons toujours vécu. Dans les temps anciens, avant que les prêtres n'aient figé les pensées de l'homme en blocs de pierre et qu'ils en aient construit des temples à mille dieux, beaucoup tenaient ce raisonnement pour juste, comme ils tenaient alors qu'il n'y a qu'un seul Dieu. Aux yeux de l'homme Dieu a beaucoup de visages, et chacun jure que celui qu'il voit est le seul vrai Dieu. Cependant ils ont tous tort, parce qu'ils ont tous raison.

Auteur: Séti II vizir

Info: Papyrus d'Anana

[ cycle ] [ répétition ] [ réincarnation ] [ inversion ] [ vie ]

 

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vingtième siècle

Les théories en cours à l’époque (vers 1920) s’appuient notamment sur les travaux des sexologues Havelock Ellis, Karl Ulrichs et Richard von Krafft-Ebing. Ce dernier distingue plusieurs stades dans l’homosexualité féminine, moins étudiée pourtant que l’homosexualité masculine : la femme ne se trahissant pas par son apparence extérieure ou ses caractéristiques mentales, la femme choisissant de porter des vêtements masculins, la femme prétendant être un homme et enfin la femme ne présentant que ses organes génitaux comme attributs féminins – en somme, leurs pensées, leurs actions et leur apparence sont celles d’un homme. Havelock Ellis, lui, ne considère pas l’homosexualité comme une maladie, point de vue novateur pour son époque. Il a lui aussi sa propre échelle dans les degrés du saphisme : de l’amitié passionnée à "l’invertie active". (Havelock Ellis, Sexual Inversion, 1897, cité par F. Tamagne, Histoire de l’homosexualité en Europe Berlin, Londres, Paris, 1919-1939, Editions du Seuil, 2000, p. 239.) L’idée la plus audacieuse vient de Karl Heinrich Ulrichs, homosexuel lui-même, qui invente "la notion d’uranisme" à savoir pour un homosexuel masculin, avoir "une âme de femme dans un corps d’homme 78". Il va jusqu’à définir l’homosexualité masculine comme un "troisième sexe" et rencontre un grand succès en son temps. (Karl Heinrich Ulrichs, cité par F. Tamagne, Histoire de l’homosexualité en Europe Berlin, Londres, Paris, 1919-1939, Editions du Seuil, 2000, p. 233.) Concernant l’homosexualité féminine, moins étudiée, cette idée pourrait être inversée, à savoir qu’une femme homosexuelle aurait donc une âme d’homme dans un corps de femme.

Auteur: Compain Marthe

Info: note en bas de la page 174 de sa thèse sur M. Havet

[ genres sexuels ]

 

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homme-machine

Mais le test de Turing est à double tranchant. Tu ne peux pas savoir si une machine est devenue plus intelligente ou si tu as simplement abaissé tes propres critères d'intelligence au point que la machine semble intelligente. Si tu peux avoir une conversation avec une personne simulée présentée par un programme d'IA, es-tu capable de te dire jusqu'à quel point tu as laissé le sens de ta personne se dégrader au point que l'illusion fonctionne avec toi ?

Les gens se dégradent constamment pour que les machines paraissent intelligentes. Avant le krach, les banquiers croyaient en des algorithmes prétendument intelligents capables de calculer les risques de crédit avant d'accorder de mauvais prêts. Nous demandons aux enseignants d'enseigner en fonction de tests standardisés pour qu'un élève paraisse bon aux yeux d'un algorithme. Nous avons démontré à maintes reprises la capacité inépuisable de notre espèce à abaisser ses normes pour que les technologies de l'information soient bien perçues. Tout exemple d'intelligence dans une machine est ambigu.

La même ambiguïté qui a motivé des projets d'IA académiques douteux dans le passé a été reconditionnée en culture de masse aujourd'hui. Ce moteur de recherche sait-il vraiment ce que tu veux, ou bien joues-tu le jeu en abaissant tes exigences pour qu'il paraisse intelligent ? S'il faut s'attendre à ce que la perspective humaine soit modifiée par les rencontres avec de nouvelles technologies profondes, l'exercice consistant à traiter l'intelligence des machines comme une réalité exige que les gens réduisent leur ancrage à la réalité.

Auteur: Lanier Jaron

Info: You are not a gadget

[ dépendance ] [ inversion ] [ abrutissement ]

 

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vingtième siècle

Nous vivons dans les ruines d'un monde dans lequel "Dieu est mort", comme l'a déclaré Nietzsche. Les idéaux d'aujourd'hui sont le confort, l'opportunisme, la connaissance superficielle, le mépris de l'héritage ancestral et des traditions, la satisfaction des plus bas niveaux de goût et d'intelligence, l'apothéose du dérisoire, l'accumulation d'objets matériels et de possessions, le manque de respect pour tout ce qui est intrinsèquement supérieur et meilleur - en d'autres termes

une inversion complète des vraies valeurs et des idéaux, déploiement des étendards de l'ignorance et de la dégénérescence. Dans pareille époque, la décadence sociale est si répandue qu'elle apparaît comme une composante naturelle de toutes les institutions politiques. Les crises qui dominent la vie quotidienne de nos sociétés font partie d'une guerre occulte secrète visant à supprimer le soutien des valeurs spirituelles et traditionnelles afin de transformer l'homme en un instrument passif de puissances obscures.

Le point commun du capitalisme et du socialisme est une vision matérialiste de la vie et de l'être. Dans sa guerre contre l'esprit, le matérialisme a pris de nombreuses formes ; certaines ont promu ses objectifs avec une grande subtilité, tandis que d'autres l'ont fait avec un manque alarmant de finesse, mais tous deux ont contribué, dans une mesure plus ou moins grande, à la misère croissante de l'humanité. Les formes qui ont fait le plus de dégâts à notre époque peuvent être énumérées comme suit : la franc-maçonnerie, le libéralisme, le nihilisme, le capitalisme, le socialisme, le marxisme, l'impérialisme, l'anarchisme, le modernisme et le New Âge.

Auteur: Hossein Nasr Seyyed

Info:

[ bilan ] [ idéologies ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

transmission

A en croire le récit de Gilberte, c’est son frère qui est à l’origine de tous les bouleversements religieux que vit la famille Pascal, en 1646, à Rouen. Amené par la Providence divine à lire quelques écrits de piété, il est éclairé par Dieu de façon particulière, et devient le responsable et le propagateur d’un incendie spirituel. [...]

C’est donc le fils, malgré tout, qui entraîne son père sur la voie de la conversion – inversion des rôles que fait remarquer Gilberte, en soulignant qu’Etienne [Pascal] n’a pas eu "honte de se rendre aux enseignements de son fils". Le renversement de la hiérarchie familiale en l’occurrence est d’autant plus étonnant que le père avait joué un rôle marquant dans la formation spirituelle de son fils. [...]

Par un étrange effet de circularité, ce sont les maximes du père, qui permettent au fils de convertir le père.

Si l’on s’attache maintenant aux relations de Blaise et de Jacqueline, l’effet de circularité est encore plus notable, et se transforme en un véritable paradoxe [...].

Lors des premières conversions, à Rouen, en 1646, c’est Blaise qui convertit Jacqueline, au même titre que tout le reste de la famille, mais avec des conséquences peut-être encore plus considérables. [...]

La vocation religieuse de la jeune fille est consécutive aux "discours" de son frère. Huit ans plus tard, en revanche, en 1654, à Paris, il revient à Jacqueline de provoquer la nouvelle conversion de Blaise. [...]

Celui qui est redevable ne peut rendre son dû. Le donateur est dépourvu des biens qu’il a prodigués, et la bénéficiaire travaille à convaincre celui de qui elle a tiré sa propre conviction. La circularité de l’événement montre que la véritable cause est ailleurs – en Dieu.

Auteur: Thirouin Laurent

Info: "Pascal ou le défaut de la méthode", Honoré Champion Editeur, Paris, 2023, pages 323 à 325

[ christianisme ] [ biographie ] [ parole inséminante ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

dépliages

Je me suis laissé aller à produire quelques considérations sur J.S. Bach, tôt imprégné que je fus par ses soieries auditives (à 5 ans : maman, remets le disque stp), impressionné plus tard (mieux informé) par la force de travail, l'équilibre foncier et la puissance computationnelle du maître des variations symétriques. C'est beaucoup plus tard que mon inculture naturelle - aaah, bonheur de découvrir des choses ! - m'a amené à prendre connaissance des développements de Deleuze sur Leibniz et le baroque. Ces fameux textes de Deleuze sur le pli sont des périples mentaux que je qualifierai de "chimiques", tant ça vous embarque et dévoile des choses qui agissent comme un subtil médicament qui vous tripatouille les méninges. Écrits où les développements s’enchaînent sans discontinuer, présentant surprise après surprise, à l'image des plis qu'il défend, présente... Démontre... Déplie et replie... Le fond rejoint la forme.

C'est costaud.

Deleuze montre que le pli a toujours existé dans les arts, le propre du Baroque étant de le porter. Telle est la philosophie de Leibniz dont il s'inspire, où tout se plie, se déplie, se replie. Comme dans sa thèse la plus célèbre, celle de l’âme “monade”, sans porte ni fenêtre, qui tire d’un fond sombre toutes ses perceptions claires, et qui ne peut se confondre que par analogie avec l’intérieur d’une chapelle baroque de marbre noir où la lumière n’arrive que par des ouvertures imperceptibles vers l’observateur du dedans.

Aussi l’âme est-elle emplie de plis obscurs. Chacun sait que Bach, de la génération suivant Leibniz, est considéré comme le pinacle de la musique baroque. Mais je n'ai pas connaissance d'un travail quelconque (si ça se trouve il y en a des charrettes) sur les analogies de son oeuvre avec la philo de Leibniz*. Je n'ai pas non plus la présomption de m'y lancer. Pas vraiment les compétences. Et les journées sont courtes.

Auteur: Mg

Info: 3 juin 2020 *Les 4 inversions de base du contrepoint dont JSB fut le maître absolu pourraient peut-être servir de base de départ, en éventuelle corrélation avec la tétravalence - alcènes et alcynes - de l'atome du carbone, qui est à la source de la vie telle que nous la connaissons

[ post-renaissance ] [ convergence ] [ mathématiques ] [ éloge ] [ repliements ]

 

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psychothérapies

Le Discours de l'Analyste n'est pas le discours tenu par des psychanalystes, (la plupart des soi-disant "psychanalystes" n’ont pas la moindre idée de ce qu’implique de décisif dans le rapport du sujet au réel la structure appelée "Discours de l’Analyste"; pour l'écoute analytique, ce n'est pas le sujet qui tient un discours, mais un Discours qui "tient" le sujet, le sujet entendu au sens lacanien (noté $) ne parle pas, ça parle de lui, et c'est par là qu'il s'appréhende (raison pour laquelle s’il y a bien un sujet de l'inconscient, il n’y a pas d'inconscient du sujet…)

Pour approcher le genre de relation que la théorie analytique entretient avec la psychologie — qui ne répond pas du Discours de l’Analyste, mais du Discours du Maître ou de ses succédanés —, si nous prenons par exemple la locution "ne pas jeter le bébé avec l'eau du bain": pour le psychologue arrimé au sens commun, voire au "bon sens", les choses se présentent dans une perspective apparemment simple, et même simpliste: il s'agit d'évacuer l'eau sale (symptômes, phobies, tics, tocs, etc.) et de garder le bébé (le moi) aussi propre que possible, débarrassé de ses souillures…

Dans la cure psychanalytique, c'est l'exact contraire, il s'agit de "jeter" le bébé (mettre en "suspens" le moi de l'analysant) et garder l’eau du bain afin que le patient puisse se confronter lui-même à son "eau sale" (ses symptômes, ses fantasmes…) à travers quoi s'organise une certaine jouissance, le plus souvent ruineuse, par lui-même ignorée.

Pour le dire autrement, le principe de l'association libre, de l’interprétation et de la scansion propres à la psychanalyse, permet une mise en suspension du moi de l'analysant (sa "maîtrise" — ou plutôt son illusion de maîtrise!) de façon à ce que "l'eau sale" de la jouissance puisse lui arriver aux oreilles, charriée par sa propre parole, que le psychanalyste s’est engagé à entendre…

Auteur: Dubuis Santini Christian

Info: Publication facebook du 23.06.2021

[ différences ] [ révélation ] [ inversion ]

 

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cybernétique

Aux simulacres de 3e ordre, il faut donc opposer au moins jeu égal, est-ce possible ? Y a-t-il une théorie ou une pratique subversives parce que plus aléatoires que le système lui-même ? Une subversion indéterminée, qui soit à l’ordre du code, ce que la révolution était à l’ordre de l’économie politique ? Peut-on se battre contre l’A.D.N. ? [...] La mort peut-être et elle seule, la réversibilité de la mort est d’un ordre supérieur à celui du code. Le désordre symbolique seul peut faire irruption dans le code.

Tout système qui se rapproche d’une opérationnalité parfaite est proche de sa perte. Quand le système dit "A est A" ou "deux et deux font quatre", il approche à la fois du pouvoir absolu et du ridicule total, c’est-à-dire de la subversion immédiate et probable – il suffit d’un coup de pouce pour le faire s’effondrer.

[...] la seule stratégie est catastrophique, et non pas du tout dialectique. Il faut pousser les choses à la limite, où tout naturellement elles s’inversent et s’écroulent. [...]

Contre un système hyperréaliste, la seule stratégie est pataphysique, en quelque sorte, "une science des solutions imaginaires", c’est-à-dire une science-fiction du retournement du système contre lui-même, à l’extrême limite de la simulation, d’une simulation réversible dans une hyperlogique de la destruction et de la mort. [...]

A la loi marchande de la valeur et des équivalences correspondait une dialectique de la révolution. A l’indétermination du code et à la loi structurale de la valeur ne répond plus que la réversion minutieuse de la mort.

A vrai dire, il ne reste rien sur quoi se fonder. Il ne nous reste plus que la violence théorique. La spéculation à mort, dont la seule méthode est la radicalisation de toutes les hypothèses. Même le code, le symbolique sont encore des termes simulateurs – il faudrait pouvoir les retirer un à un du discours.

Auteur: Baudrillard Jean

Info: Dans "L'échange symbolique et la mort", éditions Gallimard, 1976, pages 11 à 13

[ réfutation ] [ anéantissement ] [ inversion du signe ] [ absurdité ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson