Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 17
Temps de recherche: 0.0459s

impartialité

J’essaie d’être celle qui raconte l’histoire, sans prendre parti, mais dans son intégralité. Car si vous la racontez d’un seul point de vue, vous n’entendez plus l’autre et, plus grave, il ne vous entend plus.

Auteur: Manteau Valérie

Info: Le sillon

[ exhaustivité ] [ écriture ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

cerveau

Si je pouvais m’empêcher de penser ! J’essaie, je réussis : il me semble que ma tête s’emplit de fumée… et voilà que ça recommence : "Fumée… ne pas penser… Je ne veux pas penser… Je pense que je ne veux pas penser. Il ne faut pas que je pense que je ne veux pas penser. Parce que c’est encore une pensée." On n’en finira donc jamais ?

Auteur: Sartre Jean-Paul

Info: La nausée

[ incontrolable ] [ gamberge ] [ imprévisible ] [ emballement ] [ idées ]

 

Commentaires: 0

synchronie

En disciple de Nietzsche que j’essaie d’être, en antidote à la manie structuraliste ayant généré notre modernité, je crois en effet qu’il n’existe pas de texte sans contexte et que la biographie de celui qui écrit fait partie de ce contexte. Dans le débat qui oppose Proust à Sainte-Beuve, je crois donc que le dernier a raison sur le premier : il n’y a pas deux moi hétérogènes, mais un seul et même moi.

Auteur: Onfray Michel

Info: Sur Causeur.fr, entretien avec Elisabeth Lévy, 4 mars 2020

[ époques ] [ discours ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

écriture

Plus le temps passe, plus je prends de plaisir à écrire. C’est comme si j’avais découvert une sorte d’immense escalier qui court du ciel aux entrailles de la terre. J’essaie de comprendre les mystères de cet escalier. Écrire me donne la sensation de posséder une force capable de réinventer le temps et l’espace, l’impression d’être doué d’une liberté infinie. Pour la première fois de ma vie, j’entrevois l’existence d’un univers dont je pose moi-même les conditions et les règles.

Auteur: Ahmet Altan

Info: Madame Hayat

[ création ] [ ouverture ] [ liberté ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

mémorialiste

Lorsque j’ai entrepris d’écrire ces Vies, c’était pour autrui ; mais si je persévère et me complais dans cette tâche, c’est à présent pour moi-même. Ces histoires sont alors comme un miroir, à l’aide duquel j’essaie, en quelque sorte, d’embellir ma vie et de la conformer aux vertus de ces grands hommes. J’ai vraiment l’impression d’habiter et de vivre avec eux ; grâce à l’histoire, j’offre l’hospitalité, si l’on peut dire, à chacun d’entre eux tour à tour, l’accueillant et le gardant près de moi ; je contemple “comme il fut grand et beau” [Homère, Iliade XXIV, v. 630 à propos d’Achille] et je choisis les plus nobles de ses actions afin de les faire connaître. 

Auteur: Plutarque

Info: Vies parallèles (in Vie de Timoléon), entre 100 et 120, trad. Anne-Marie Ozanam, éditions Gallimard, coll. Quarto, 2002

[ témoin ] [ transmetteur ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

introversion

Je crois qu’il y autant de formes d’autisme que de personnes Asperger ! Pour ce qui me concerne, j’ai beaucoup de mal à hiérarchiser des informations. Quand je regarde un film ou une série, je dois comprendre le moindre détail, même si ça n’a aucune importance. Même pour la conférence de presse d’un footballeur je dois mettre 50 fois la vidéo en arrière, pour comprendre le moindre détail de ce qu’il dit. Je perds un temps fou ! Plus généralement, il y a encore beaucoup de stéréotypes sur l’autisme. Ce que j’essaie de faire comprendre, c’est que l’autisme n’est pas une maladie, c’est une différence. Une façon différente de voir le monde…

Auteur: Liron Olivier

Info: https://kroniques.com/2018/08/26/entretien-avec-olivier-liron

[ citation s'appliquant à ce logiciel ] [ réflexion ] [ tatillon ] [ minutieux ] [ esprit analytique ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

écrire

La création littéraire est cette aventure du corps et des signes qui porte témoignage de l’affect : de la tristesse, comme marque de la séparation et comme amorce de la dimension du symbole ; de la joie, comme marque du triomphe qui s’installe dans l’univers de l’artifice et du symbole que j’essaie de faire correspondre au mieux à mes expériences de la réalité. Mais ce témoignage, la création littéraire le produit dans un matériau tout autre que l’humeur. Elle transpose l’affect dans les rythmes, les signes, les formes. Le "sémiotique" et le "symbolique" deviennent les marques communicables d’une réalité affective présente, sensible au lecteur (j’aime ce livre parce qu’il me communique la tristesse, l’angoisse ou la joie), et néanmoins dominée, écartée, vaincue.

Auteur: Kristeva Julia

Info: Dans "Soleil noir", éditions Gallimard, 1987, pages 32-33

[ transformation ] [ plaisir ] [ sublimation ] [ progrès symbolique ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

mise en commun

Facebook permet des rencontres qui font que je ne me sens plus seul devant la page blanche. Dans Partages, je réfléchis à des questions telles que “qu’est-ce que parler une langue ?” ou “qu’est-ce que j’essaie de transmettre quand j’écris mes poèmes ou mes traductions ?” (...)

Il y a beaucoup de façon de “partager” un texte. L’oralité, la rencontre directe avec le lecteur, c’est-à-dire la transformation du lecteur en auditeur, c’est aussi de la traduction. Les versions “non traduites” que je donne sur Facebook sous la forme de mot à mot commentés permettent au lecteur d’entrer dans le texte, même (et surtout) s’il ne connaît pas la langue originale, puis d’élaborer lui-même sa propre traduction. Elles sont pour moi une manière de faire du partageable avec de l’intraduisible.

Auteur: Markowicz André

Info: Partages

[ réseaux sociaux ] [ transposition ] [ rapports humains ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

reconnaissance

Mes parents nous rappellent souvent, à mes frères et à moi, qu'ils n'auront pas d'argent à nous laisser en héritage, mais je crois qu'ils nous ont déjà légué la richesse de leur mémoire, qui nous permet de saisir la beauté d'une grappe de glycine, la fragilité d'un mot, la force de l'émerveillement. Plus encore, ils nous ont offert des pieds pour marcher jusqu'à nos rêves, jusqu'à l'infini.

Plus encore, ils nous ont offerts des pieds pour marcher jusqu’à nos rêves, jusqu’à l’infini.

C’est peut-être suffisant comme bagage pour continuer notre voyage par nous-mêmes. Sinon, nous encombrerions inutilement notre trajet avec des biens à transporter, à assurer, à entretenir.

Un dicton vietnamien dit : "Seuls ceux qui ont des cheveux longs ont peur, car personne ne peut tirer les cheveux de celui qui n’en a pas".

Alors j’essaie le plus possible de n’acquérir que des choses qui ne dépassent pas les limites de mon corps.

Auteur: Kim Thuy

Info: Ru

[ gratitude ] [ papa ] [ maman ] [ proverbe ]

 

Commentaires: 0

psychotique

Si possible, je vois trois fois la mère d’un schizophrène avant de rencontrer le patient lui-même. Pendant la première consultation, j’écoute. Dans presque tous les cas, les mères parlent de leurs enfants, et surtout de l’enfant malade. Pendant la deuxième consultation, j’essaie d’élaborer la relation de la mère à ses propres parents. Je n’ai pratiquement jamais vu de mère de schizophrène qui n’ait pas été attachée profondément à ses propres parents. Lewis B. Hill disait en 1957, lors d’une présentation de malade que je faisais à Shephard-Pratt-Hospital, que la schizophrénie apparaît dans la troisième génération de mères obsédées. [...] Pendant la troisième consultation, j’essaie de saisir la constellation spécifique qui s’est produite au moment de la conception de l’enfant. Il s’agit d’élaborer quel rôle les parents accordaient à cet enfant à venir, et quelle place ils lui réservaient dans la famille. Très souvent, on reste dans le vide car de telles mères sont tout à fait incapables de reconnaître leur enfant comme un être séparé d’elles-mêmes ; ainsi de telles mères répondent-elles à côté.

Auteur: Pankow Gisela

Info: "Structure familiale et psychose", éditions Flammarion, 2004, page 98

[ entretiens préliminaires ] [ explication ]

 
Commentaires: 2
Ajouté à la BD par Coli Masson