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contemplation

Prenez un toit de vieilles tuiles
Un peu avant midi.

Placez tout à côté
Un tilleul déjà grand
Remué par le vent.

Mettez au-dessus d'eux
Un ciel bleu, lavé
Par des nuages blancs.

Laissez-les faire.
Regardez-les.

Auteur: Guillevic Eugène

Info: RECETTE

[ poème ]

 

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politique

Il nous faut donc, à la fois nous former doctrinalement et participer à la vie de la Cité, sous peine d'assister impuissants à l'établissement d'une société inhumaine dont nous serons responsables devant nos enfants et devant notre Créateur.

Auteur: Ploncard d'Assac Philippe

Info: mars 1990, Internet, site de Laissez-les-Vivre, SOS Futures Mères, dans XIIe Congrès : Europe de la vie, Un droit pour la Vie, Ethique et société

[ s'engager ] [ responsabilité ]

 

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femmes-hommes

Et que les filles des hommes cultivés dansent une ronde autour du feu et jettent des brassées de feuilles mortes sur les flammes. Et que leurs mères se penchent aux fenêtres les plus hautes et crient: " Laissez-les brûler! laissez-les brûler! Car nous en avons fini de cette éducation!"

Auteur: Woolf Virginia

Info: Trois Guinées

[ pensées-féministes ]

 

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bouquins

soufflez lentement sur le sexe des livres faites-les vibrer laissez-les longuement flotter dans l'air jusqu'en quels méandres d'intensité un tel souffle peut conduire jusqu'à quelle splendeur tremblante un souffle un seul que chaque livre désire pour prendre son envol the touch of your lips the touch of your apocalypse.

Auteur: Bianu Zéno

Info: D'un univers funambule

[ jeu de mots ] [ poème ]

 

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bouquins

Si vous ne pouvez pas lire tous vos livres... caressez-les, laissez-les s'ouvrir où ils veulent, lisez la première phrase qui attire l'attention, remettez-les vous-même sur les étagères, arrangez-les selon votre propre plan, de sorte que vous sachiez au moins où ils se trouvent. Laissez-les être vos amis ; laissez-les, en tout cas, être vos connaissances.

Auteur: Churchill Winston

Info:

[ bibliothèque personnelle ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

dernières paroles

Ne laissez aucun homme écrire mon épitaphe ; et, puisqu'aucun homme connaissant mes motifs n'aura aujourd'hui le cran de les justifier, ne laissez pas le parti-pris ou l'ignorance les déshonorer. Laissez-les et laissez-moi reposer dans l'obscurité et la paix et laissez mon nom demeurer non écrit, jusqu'à ce que d'autres temps et d'autres hommes puissent faire justice à mon personnage. Quand mon pays prendra sa place parmi les nations de la terre, alors et alors seulement, mon épitaphe pourra être écrite.

Auteur: Emmet Robert

Info: Discours du dock

[ exécution ]

 

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plaidoyer

Tout notre espoir est là : dans la citation erronée. C'est pourquoi je vous le demande en grâce, ne corrigez jamais sous aucun prétexte une citation faite de mémoire. Accepteriez-vous de remplacer votre citation par une citation "vraie", comme disent les professeurs ? "Toutes vos citations sont fausses", disent-ils. Ah, vraiment ? Vous voulez dire que je suis parvenu à un degré d'indépendance, de clarté intérieure et d'inventivité tel que je suis désormais capable de déformer toutes les citations ? Ne me faites pas croire cela : il faudrait, pour que cela soit vrai, que j'aie réussi à détruire tous les livres que j'ai lus, à en faire une bouillie de pages, une liste interminable de mots et de coquilles. Ne corrigez pas les coquilles, je vous en prie, je vous en prie instamment. Laissez en paix ces insectes mélancoliques venus d'on ne sait où, laissez-les jouer de leurs élytres désaccordées dont les sons évoquent une musique inconnue. Citations fausses et coquilles, voilà ce qui peut encore vous sauver.

Auteur: Manganelli Giorgio

Info: In "Discours de l'ombre et du blason", éd. du Seuil, p. 162

[ citation ne s'appliquant pas à ce logiciel ] [ déformation mémorielle ] [ authenticité ] [ singularité ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

soirée familiale

J'ai le souvenir de longs moments, au temps de mon enfance où, heureusement, on n'avait qu'une lampe : il n'y avait pas l'électricité à la maison, si bien qu'autour de la lampe il y avait les personnes qui s'occupaient d'une façon active : une raccommodait, une autre dessinait, une troisième faisait une broderie, une autre son devoir ; et celui ou celle qui n'était pas obligé d'être sous la lampe pour travailler se trouvait en dehors du cercle lumineux.



C'était formidable pour moi de vivre en regardant celle qui tricotait ou raccommodait, en regardant gratter le papier et tracer des lignes quand mon frère faisait ses devoirs.



J'ai vécu là des moments de véritable vie tout à fait passive à regarder les autres et ce n'était pas du tout oisif. Je crois que cela enseigne à vivre ; c'est plein de poésie.



Quand je repense au charme de ce rond de la lampe avec les gens autour, chacun occupé, et puis moi la petite fille qui n'avait à faire et qui était contente, là, à passer une heure, ou deux ... j'ai beaucoup appris.



Après, je savais tricoter, coudre, raccommoder, rien qu'en ayant vu. J'avais vu faire les mains, j'observais, je ne faisais rien. Je me rappelle que de temps en temps on me disait : "Mais pourquoi tu ne viens pas près de la lampe ?" Je répondais : "Non, je suis bien comme cela." Alors on me laissait tranquille.



C'était le soir. C'est à ces moments-là que je me suis mise à broder, j'aimais beaucoup broder, j'étais active.



Mais, dans la journée, quand on était sur la plage, on nous houspillait : "Allez les enfants, on n'est pas là pour s'amuser, creusez des trous !" Il fallait creuser des trous, alors que moi j'aimais être assise et regarder la mer. On m'appelait : "Françoise, tu baguenaudes, tu baguenaudes", et je me disais : "On ne peut donc pas vivre ?"



Je vous le dis : laissez-les vivre, et vivre c'est baguenauder, ne rien faire, car on n'est tout de même pas toujours obligé de faire quelque chose.



Cela, c'est la solitude positive. 

Auteur: Dolto Françoise

Info:

[ observatrice ]

 
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Ajouté à la BD par miguel