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insulte

Je préfère à vos eaux un trait de malvoisie,
Je mets pour me chauffer tous vos lauriers au feu,
Et me torche le cul de votre poésie.

Auteur: Colletet Guillaume

Info: Adieu aux muses

[ littérature ]

 

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extralucide

TRYGÉE : Tiens, voilà quelqu'un qui s'amène avec une couronne de lauriers sur la tête.
LE SERVITEUR : Qui ça peut-il être ?
TRYGÉE : Il a une tête de charlatan.
LE SERVITEUR : Un devin peut-être ?

Auteur: Aristophane

Info: Comédies, tome 2, Les Guêpes, La Paix

[ tromper ] [ voyance ] [ arnaque ] [ humour ]

 

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naïveté

- Tu me sembles être un artiste. Tu t'exposes à beaucoup souffrir, donc. Trop d'esprit dans un monde au matérialisme brutal. Les lauriers vont aux sportifs et aux hommes de science. Pour les humanistes, c'est la guillotine.

Auteur: Gutierrez Pedro Juan

Info: Le nid du serpent

[ beaux-arts ] [ pessimisme ]

 

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génie génétique

Il a des appréhensions à avoir dans ce fait que nous avons le pouvoir de manipuler les gènes d'une manière qui serait improbable ou impossible via une évolution conventionnelle. Nous ne devrions pas nous reposer sur nos lauriers en pensant que nous pouvons prédire les résultats.

Auteur: Blakemore Colin

Info:

[ apprentis sorciers ] [ méfiance ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

vieillir

Un être qu’il avait aimé au-delà des mots se transformait en une ombre floue, qui s’estompait de mois en mois, de jour en jour. Le temps dévore tout, mais chaque mortel croit que sa propre mémoire peut être un sanctuaire à l’immortalité. Il garde l’image chérie dans son cœur, pourtant alors même qu’il la tient, les lauriers se fanent, le tableau devient moins net.

Auteur: Thirkell Angela

Info: Le parfum des fraises sauvages, p.231

[ souvenirs ] [ s'estompent ] [ s'amenuisent ]

 

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éducation

...l'orthographe, bien sûr, les lauriers du pauvre, l'orthographe irréprochable, pas une erreur. La police de l'écrit. Etre agréable à celui qui vous lit. Ne pas laisser trahir, sauf justement peut-être dans cette obsession-là, de la perfection, dans cet excessif respect de l'autorité d'en face, sinon ne pas laisser trahir l'origine populaire, et la pauvreté, la misère, non, ne pas mettre mal à l'aise celui qui vous lira. Désagréable, une lettre bourrée de fautes. Les fautes, des péchés contre les beaux mythes égalitaires. Très embarrassant, une lettre maladroite, on prend pitié, on a envie de dire non, ça y est, c'est fini, on ne voit plus que cela, les fautes, et l'on oublie tout le reste, le fond, l'idée.

Auteur: Filippetti Aurélie

Info: Les Derniers Jours de la classe ouvrière, Editions Stock 2003, p.74

[ présentation ]

 

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homme-animal

J'ai fermé les yeux et j'ai plongé dans le regard de l'ours. Celui de la baie de Vibe. Un ours en vie dans une nature hostile, au milieu de l'océan Arctique, de la zone dite froide, Zona frigida, où l'amour n'existe pas, où les animaux deviennent blancs pour se fondre dans le paysage et souffrent pour trouver à manger, sans jamais connaître une seconde de répit ni se reposer sur leurs lauriers. Ils doivent toujours chasser pour survivre, depuis que, petites pelotes de fourrure, ils sont sortis de leur tanière protégée des vents sur le Kong Karls Land pour faire leurs premiers pas dans la neige à côté d'une maman grande et rassurante. C'était une vie rude où seuls les plus forts survivaient.

Auteur: Ragde Anne B.

Info: Zona Frigida

[ grand nord ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

exister

Contre le tempus fugit, on peut construire une cathédrale, cultiver son champ de blé, faire des enfants, remplir une bibliothèque de ses propres livres, laisser une statue à son effigie, produire un corpus, des lois, une politique, ou conduire la révolution des institutions. C’est l’option historique : on pèse sur le temps.

Il y a une autre solution, celle que j’ai choisie : c’est l’usage du monde. C’est choisir non pas de s’inscrire dans les Temps (puisque de toute façon, rien ne survivra), mais de capter les chatoiements, les bonheurs de la vie. De rafler, de moissonner ce qu’on peut. D’accumuler des sensations et des souvenirs plutôt que des lauriers, des expériences plutôt que des récompenses. D’être un promeneur plutôt qu’un meneur, un rôdeur des confins plutôt qu’un stratège. Voilà, je crois la ligne qui sépare celui qui se donne les illusions de l’histoire et celui qui choisit la fuite dans la géographie.

Auteur: Tesson Sylvain

Info: Entretien dans Le Figaro Vox du 15 mai 2022

[ durer ] [ profiter ] [ pour soi ] [ pour les autres ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

désert

Quel soulagement, quelle joie toute physique, cette arrivée à l'ombre, où la brise est un peu fraîche, où nos yeux douloureux se reposent sur le vert profond des beaux palmiers, sur les grenadiers aux fleurs de sang et sur les lauriers roses en touffes. Après l'eau de mensonge [le mirage], le goût de la vérité. Nous nous étendons à terre, pour n'entrer à Béchar que vers le soir, après la sieste.
Djilali s'endort, et moi je regarde ce décor nouveau qui ressemble à d'autres que j'ai aimés, qui m'ont révélé le charme mystérieux des oasis. J'y retrouve aussi cette légère odeur de salpêtre, si spéciale aux palmeraies humides, cette odeur de fruit coupé qui pimente tous les autres parfums de la vie à l'ombre.
Dans la quiétude profonde de cette clairière isolée, d'innombrables lézards d'émeraude et des caméléons changeants se délectent dans les taches de soleil, étalés sur les pierres. Pas un chant d'oiseau, pas un cri d'insecte. Quel beau silence! Tout dort d'un lourd sommeil, et les rayons épars glissent entre les hauts troncs des dattiers comme des chevelures de rêve...

Auteur: Eberhardt Isabelle

Info: Montagne de lumière, Dans l'ombre chaude de l'islam

 

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matin

J’ai embrassé l’aube d’été.

Rien ne bougeait encore au front des palais. L’eau était morte. Les camps d’ombres ne quittaient pas la route

du bois. J’ai marché, réveillant les haleines vives et tièdes, et les pierreries regardèrent, et les ailes

se levèrent sans bruit.

La première entreprise fut, dans le sentier déjà empli de frais et blêmes éclats, une fleur qui me dit son nom.

Je ris au wasserfall blond qui s’échevela à travers les sapins : à la cime argentée je reconnus la déesse.

Alors je levai un à un les voiles. Dans l’allée, en agitant les bras. Par la plaine, où je l’ai dénoncée au coq.

A la grand’ville elle fuyait parmi les clochers et les dômes, et courant comme un mendiant sur les quais de marbre,

je la chassais.

En haut de la route, près d’un bois de lauriers, je l’ai entourée avec ses voiles amassés, et j’ai senti un peu

son immense corps. L’aube et l’enfant tombèrent au bas du bois.

Au réveil il était midi. 



 

Auteur: Rimbaud Arthur

Info: Illuminations. Aube

[ poème ] [ nature ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste