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homme-machine

Google t'amènera des milliers de réponses. Un bibliothécaire est susceptible de t'apporter la bonne.

Auteur: Gaiman Neil

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[ littérature ] [ libraires ] [ bouquins ]

 

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âme soeur

Être dans une relation amoureuse, ça veut dire arrêter la compétition, avoir été élu, choisi parmi les autres. La relation amoureuse peut donc prodiguer ce déficit de reconnaissance qui manque de façon chronique et structurale à la plupart d'entre nous.

Auteur: Illouz Eva

Info: Page des Libraires n°156

[ réconfort ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

avidité

Nous vivons une transformation du désir parce qu'il n'est plus animé par la rareté, mais en situation permanente d'abondance. Comment aime-t-on quand on a le sentiment que quelqu'un de mieux peut surgir à tout moment, quand les échantillons du choix s'élargissent, quand la longévité fait que l'on demeure sur le marché sexuel jusqu'à un âge avancé ? Pour toutes ces raisons, l'amour n'a plus la force morale qu'il avait lorsque la figure de l'individu était en gestation.

Auteur: Illouz Eva

Info: Page des Libraires n°156

[ insatisfaction ] [ évolution ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

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Un poète cherche un éditeur. Un éditeur cherche des libraires. Des libraires cherchent des lecteurs. Et les lecteurs, ne sachant jamais quoi lire, se rabattent sur ces prix littéraires créés pour faire acheter des livres à des gens qui n'aiment pas les livres, ce qui est très fort.
Enfin, très fort...En moi l'homme d'affaires applaudit, mais le lecteur s'en fout. Je sais depuis longtemps qu'il faut choisir ses livres comme ses fromages : au pif. On ouvre, on met le nez dedans : si ça sent, on prend ; si si ça ne sent pas, on repose. Ça sent mauvais ? Ça sent bon ? Mieux vaut un livre qui pue qu'un livre sans odeur.

Auteur: Hoffmann Stéphane

Info: Les autos tamponneuses

[ bouquin ]

 

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vacherie

Jonathan Littell est le seul écrivain réellement génocidaire de notre époque. Il a mis en oeuvre une solution finale romanesque pour détruire les écrivains, les éditeurs, les journalistes, les libraires et même les lecteurs. Car acheter son livre dispense de le lire. [...] Chaque fois que 25 euros tombent dans sa poche (il s'est réservé tous les droits étrangers, cet enculé !), ça fait un livre non lu de plus, et donc un lecteur de vraie grande littérature en moins, quoi qu'en disent les larbins extasiés de la critique qui osent voir en lui un nouveau Tolstoï (ce qui le gêne lui-même) ou un fils de Thomas Mann (alors qu'il est celui de Robert Littell).

Auteur: Nabe Marc-Édouard

Info: Et Littell niqua Angot, Tract, 23 novembre 2006

[ littérature ]

 

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bouquins

Les cartons de nouveaux livres attirent les clients comme la lumière les papillons. Tous les libraires vous le diront : même quand on possède cent mille livres soigneusement triés et rangés sur les étagères d'une boutique chaude et lumineuse, il suffit qu'un carton soit posé dans un coin froid et mal éclairé pour que les clients se précipitent dessus et commencent à fouiller à l'intérieur. Un carton d'ouvrages non triés et non étiquetés recèle un charme extraordinaire. Bien sûr, la perspective de dénicher une bonne affaire y est pour quelque chose, mais je soupçonne que la raison en est plus profonde, et que ce geste s'apparente à celui d'ouvrir un cadeau. Ce qui compte, c'est la fièvre que suscite l'inconnu.

Auteur: Bythell Shaun

Info: Le Libraire de Wigtown, p. 171

 

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Ajouté à la BD par miguel

profits

Si je considère le problème sous l'angle de l'exploitant, je m'aperçois que je gagne beaucoup plus d'argent en projetant "Rabbi Jacob" dans une de mes salles, qu'en le distribuant ou en le produisant. Il me semble donc qu'il y a là un sérieux problème à régler et que, étant condamnés à une évolution rapide, nous devrions - producteurs, distributeurs et exploitants - nous réunir autour d'une table commune et voir ensemble comment nous pouvons redéfinir les rapports qui nous unissent.
Je ne connais pas une profession où le producteur accorde 50% au détaillant. Les pharmaciens n'ont pas plus de 33% et comme les libraires, ils sont obligés de constituer des stocks et de supporter les invendus. Ils n'ont pas non plus de recettes annexes réalisées grâce au produit principal. Je veux parler de la confiserie. Songez au nombre d'esquimaux, bonbons, rafraîchissements, etc., vendus grâce à "Rabbi Jacob". Ni le producteur, ni le distributeur ne touchent un centime de royalties parce que grâce à leur film l'entracte a bien marché.

Auteur: Beytout Gérard

Info: Entretien publié dans "Le film français", n.1524, 15 mars 1974 - cité dans "Passage du cinéma", éd. Ansedonia, p. 382-383

[ cinéma ] [ répartition ] [ gros sous ] [ gains périphériques ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

phytologie

La Botanique n'est pas une science sédentaire & paresseuse, qui se puisse acquérir dans le repos & dans l'ombre d'un cabinet, comme la Géométrie & l'Histoire, ou qui tout au plus, comme la Chymie, l'Anatomie & l'Astronomie, ne demande que des opérations d'assez peu de mouvement. Elle veut que l'on coure les montagnes & les forêts, que l'on gravisse contre des rochers escarpés, que l'on s'expose aux bords des précipices. Les seuls Livres qui peuvent nous instruire à fond de cette matière, ont été jettés au hasard sur toute la surface de la terre ; & il faut se résoudre à la fatigue & au péril de les chercher & de les ramasser. De-là vient aussi qu'il est si rare d'exceller dans cette science : le degré de passion qui suffit pour faire un Savant d'une autre espèce, ne suffit pas pour faire un grand Botaniste ; & avec cette passion même, il faut encore une santé qui puisse la suivre, & une force de corps qui y réponde. M. de Tournefort étoit d'un tempérament vif, laborieux, robuste ; un grand fonds de gaieté naturelle le soutenoit dans le travail, & son corps, aussi bien que son esprit, avoit été fait pour la Botanique.

Auteur: Fontenelle Bernard le Bovier de

Info: In "Eloges des académiciens de l'Académie royale des sciences", Chez les Libraires associés, M.DCC.LXVI

[ condition nécessaire ] [ aptitude ] [ découverte ] [ nature ] [ éloge ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

thérapie

La lecture c'est l'oxygène de mes jours et de mes nuits, l'échappatoire de ma vie, la liberté, c'est vital - "Il fait oublier le vide, l'isolement". Une relation passionné et passionnante.
C'est retrouver parfois l'image de mon imaginaire, de mes pensées, de mes rêves. Et puis, elle me donne d'autres rêves, d'autres pensées, de voir des personnes, des paysages, de réflexions. Le livre est toujours là, il suffit de tendre la main, il y en a toujours un. Lire, relire, une histoire sans fin. C'est la mémoire du temps. C'est aussi faire connaissance avec les auteurs.
Je ne peux pas passer devant un libraire sans y rentrer et en sortir avec un livre à la main. Toujours à la recherche du prochain, récent ou ancien qui ira rejoindre une étagère de la bibliothèque.
Pour certains Internet me permet de relire des anciens livres de mon enfance, de ma jeunesse qui ont disparu des rayons des libraires et des bibliothèques; pourtant il y en a de merveilleux.
Je tiens à mes livres, même s'ils sont en format de poche et usés. J'aime les voir. Je lis les titres sur la tranche et les sensations de la lecture me reviennent, je revois ce qu'ils ont changé en moi. Cela m'aide à vivre. J'en ai besoin. Point.

Auteur: Lachaud Denis

Info: Comme personne

[ refuge ] [ passion ]

 

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pensée unique

Dans la nouvelle tératologie pénalophile, les libraires occupent, et depuis pas mal de temps maintenant, une place de choix. De simples et honnêtes commerçants qu'ils étaient, ils se sont transformés, comme tant d'autres, en surveillants de ce qui est écrit, en matons particulièrement efficaces et même redoutables pour qui a le malheur de publier des livres : ils en pensent quelque chose, ce qu'on n'avait jamais songé jusque-là à leur demander. Comme les parents d'élèves sont devenus partenaires permanents de l'école, où ils viennent sans cesse exercer leur chantage et leur surveillance, les libraires se sont institués vigilants de la littérature et, partant, quasiment co-écrivains. On ne voit d'ailleurs pas pourquoi Festivus festivus ne serait pas libraire ni pourquoi, étant libraire, il n'épouserait pas la tendance générale criminomaniaque ; et encore moins pourquoi, puisqu'il s'agit de livres et de littérature, il ne participerait pas à toutes les expéditions plumitives fomentées sans cesse et pour diverses raisons, plus vertueuses-venimeuses les unes que les autres, contre tel ou tel écrivain un peu hérétique par rapport, disons, aux diktats des calotins sociétaux du Monde et de Télérama dont la vision pieuse et cafarde a détrempé à peu près tout ce reste de la littérature et de la pensée. Heureusement, il en reste fort peu de chose mais c'est encore trop. 

[...] 

La perte des compétences professionnelles spécifiques se trouve ainsi compensée par une surcompétence pénaliste. Il n'y a plus, comme le disait Chénier dans un beau poème écrit juste avant d'aller se faire couper la tête, que des bourreaux barbouilleurs de lois ("Mourir sans vider mon carquois ! / Sans percer, sans fouler, sans pétrir dans leur fange / Ces bourreaux barbouilleurs de lois !"). Les libraires ne vendent plus des livres, ils font du service d'ordre et du contrôle d'identité.

Auteur: Muray Philippe

Info: Festivus Festivus, p.77

[ pouvoir sémantique ] [ surmoi ] [ politiquement correct ]

 
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Ajouté à la BD par Bandini