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pensée-de-femme

Dès qu'une femme est ménopausée l'idée de jouissance perd une partie de son sens, et comme nous sommes plus cérébrales que les mecs...

Auteur: Gaillard Patricia

Info:

[ sexe ] [ orgasme ]

 

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femmes-par-hommes

Les lois barbares, dès le VIe siècle, montrent l'intérêt accordé à la femme enceinte. La loi salique impose une amende de 600 sous à celui qui tue une jeune femme libre en âge de procréer, de 700 sous si elle attend un enfant, alors que le meurtre d'une femme ménopausée n'entraîne qu'un versement de 200 sous.

Auteur: Verdon Jean

Info: La vie quotidienne au Moyen Age

[ monétisées ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

transition sexuelle

Les hormones, c’est magique. Je prends deux milligrammes d’œstrogène par jour, soit exactement ce qu’une femme en dérèglement hormonal prendrait. Ce sont les mêmes hormones que pour une femme ménopausée ou une jeune femme dont le niveau d’œstrogène a besoin d’être rééquilibré. Ce ne sont pas des hormones spéciales trans. Une femme prend la pilule, ensuite elle est ménopausée et elle a un complément d’œstrogène. Donc, toute sa vie, elle prend une petite pilule. Moi, c’est pareil, il n’y a pas de différence. Et ça maintient mon niveau d’œstrogène. C’est fluide. C’est ce qu’il me fallait. Donc tout est parfait.

Auteur: Rau Inès

Info: Entretien avec Lauren Bastide pour "La Poudre", 31.10.2019

[ médication ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

sciences

Le traitement hormonal de la ménopause (THM), en apportant des hormones aux femmes à une période où elles sont normalement sans hormones, a fourni à la médecine une opportunité formidable de confirmer le lien entre hormones et risque de cancer du sein;
Comme les hormones naturelles ovariennes, les hormones artificielles données aux femmes ménopausées augmentent la prolifération cellulaire. D'ailleurs, ces traitements provoquent souvent des règles.
L'histoire du THM remonte aux années 1960, avec la sortie du livre Feminine Forever de Robert Wilson. L'auteur, un gynécologue américain d'origine britannique, soutenait que la ménopause était en quelque sorte une maladie comme une autre, qu'elle était liée au manque d'hormones et que, par conséquent, elle pouvait être guérie par les hormones. L'idée était judicieuse, mais le docteur Robert Wilson avait simplement oublié l'effet cancérogène des hormones, connu pourtant depuis longtemps !

Auteur: Vignal Philippe

Info: L'enfer au féminin

[ femmes ]

 

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sciences

Vivre sans règles ne présente que des avantages pour la femme : ne pas avoir de règles lui apporte en particulier un confort dans la vie quotidienne, que ce soit par l'absence de contraintes hygiéniques, la disparition de la douleur, de la fatigue ou des troubles de l'humeur dus au cycle menstruel.
La femme sans règles n'est pas différente des autres femmes.
Elle est simplement dans une disposition différente vis-à-vis de la grossesse : dans un cas, une porte (celle de la vie) est ouverte, dans un autre cas, elle est fermée. Or, une porte ne peut pas être ouverte et fermée en même temps : image qui symbolise la situation des femmes qui ont leurs règles et dont le corps se prépare chaque mois à accueillir un bébé alors qu'elles n'ont pas le projet de concevoir un enfant. Les jeunes filles prépubères, les femmes enceintes, allaitantes, ou ménopausées, n'ont pas de règles et sont pourtant des femmes à part entière. Le "besoin de règles" pour les femmes est donc devenu strictement culturel, même si celles-ci gâchent la vie de certaines d'elles.

Auteur: Vignal Philippe

Info: L'enfer au féminin

[ femmes ]

 

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femmes-hommes

Il était près de midi quand la chaleur de juillet réveilla enfin Amy Robinson et Jan Huebner. Jan s'était endormi comme une masse sur le lit d'Amy et elles se trouvaient allongées côte à côte, comme au temps où elles étaient camarades de chambre, se plaignant tour à tour de la vodka de mauvaise qualité et de l'âge mûr. Jan lui confessa qu'elle était ménopausée depuis quelques mois. "Aussi asséchée que la Pecos, dit-elle. Et tu sais ce qu'il fait ce salopard de Richard, sitôt qu'il voit ça, l'ordure, il me quitte pour trouver des eaux plus arrosées. Il me fait au revoir de la main. Un sourire. Et s'en va tranquillement.
- Arrête, arrête, arrête, dit Amy.
- Tu as raison, je suis grotesque. Jan gémit et se rassit. Son rouge à lèvres Prune de Minuit était assorti aux poches bouffies qui lui cernaient les yeux. Une question importante, est-ce que la Pecos est asséchée ?
- Là, c'est une colle.
- Le Sahara, alors ?
- C'est déjà mieux. Mais à mon avis, ce n'est pas une rivière.
- Pas une rivière ?
- Je ne crois pas.
- Merde alors.

Auteur: O'Brien Tim

Info: juillet, juillet

[ règles ] [ cycles ]

 

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femmes-par-hommes

Elle serait à la retraite dans quinze ans, si le gouvernement ne pondait pas une connerie d'ici là. C'était loin encore. Elle comptait les jours. Le week-end, elle voyait sa sœur. Elle rendait visite des copines. c'était fou le nombre de femmes seules qui voulaient profiter de la vie. Elles faisaient des balades, s'inscrivaient à des voyages organisés. C'est ainsi qu'on voyait des bus parcourir l'Alsace et la Forêt Noire, gorgés de célibataires, de veuves, de bonnes femmes abandonnées. Elles se marraient désormais entre elles, gueuletonnaient au forfait dans des auberges avec poutres apparentes, menu tout compris, fromage et café gourmand. Elles visitaient des châteaux et des villages typiques, organisaient des soirées Karaoké et des cagnottes pour aller aux Baléares. Dans leur vie, les enfants, les bonshommes n'auraient été qu'un épisode. Premières de leur sorte, elles s'offraient une escapade hors des servitudes millénaires. Et ces amazones en pantacourt, modestes, rieuses, avec leurs coquetteries restreintes, leurs cheveux teints, leur cul qu'elles trouvaient trop gros et leur désir de profiter, parce que la vie, au fond, était trop courte, ces filles de prolo, ces gamines grandies en écoutant les yéyés et qui avaient massivement accédé à l'emploi salarié, s'en payaient une bonne tranche après une vie de mouron et de bouts de chandelle. Toutes ou presque avaient connu des grossesses multiples, des époux licenciés, dépressifs, des violents, des machos, des chômeurs, des humiliés compulsifs. À table, au bistrot, au lit, avec leurs têtes d'enterrement, leurs grosses mains, leurs cœurs broyés, ces hommes avaient emmerdé le monde des années durant. Inconsolables depuis que leurs fameuses usines avaient fermé, que les hauts-fourneaux s'étaient tus. Même les gentils, les pères attentionnés, les bons gars, les silencieux, les soumis. Tous ces mecs, ou à peu près, étaient partis par le fond. Les fils aussi, en règle générale, avaient mal tourné, à faire n'importe quoi, et causé bien du souci, avant de trouver une raison de se ranger, une fille bien souvent. Tout ce temps, les femmes avaient tenu, endurantes et malmenées. Et les choses, finalement, avaient repris un cours admissible, après le grand creux de la crise. Encore que la crise, ce n'était plus un moment. C'était une position dans l'ordre des choses. Un destin. Le leur.

Auteur: Nicolas Mathieu

Info: Leurs enfants après eux, pp 418-419, Actes Sud, 2018

[ ménopausées ] [ femmes-entre-elles ] [ sociologie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel