Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 20
Temps de recherche: 0.031s

argent

Les marchés financiers n'ont que faire de la couleur politique des dirigeants des pays : ce qui compte, à leurs yeux, c'est le respect du programme économique. Les critères financiers s'imposent à tous. Les maîtres du monde peuvent tolérer l'existence d'un gouvernement de gauche, à condition que celui-ci n'adopte aucune mesure pouvant nuire aux intérêts des marchés. Ils n'accepteront jamais une politique de rupture avec le modèle dominant. 

Auteur: Subcomandante Marcos Paco Ignacio Taibo II

Info: Le Monde Diplomatique, août 1997

[ finance internationale ] [ pouvoir réel ] [ néolibéralisme ] [ règles comptables dominantes ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

abrutissement

L'une des choses curieuses concernant notre système éducatif est que, mieux vous êtes formé dans une discipline, le moins vous serez familiarisé avec la méthode dialectique. En fait, les jeunes enfants sont très dialectiques. Ils voient tout en mouvement, en contradictions et transformations. Nous devons faire un immense effort pour former les enfants à être de bons dialecticiens. Marx veut retrouver le pouvoir intuitif de la méthode dialectique et la mettre au travail pour comprendre comment tout se passe, comment tout est en mouvement. Il ne parle pas seulement de travail. Il parle du processus de travail. Le capital n'est pas une chose, mais plutôt un processus qui n'existe qu'en mouvement. Lorsque sa circulation s'arrête, la valeur disparaît et l'ensemble du système régresse.

Auteur: Harvey David

Info: A Companion to Marx's Capital

[ acceptation ] [ résignation ] [ néolibéralisme ]

 

Commentaires: 0

télévision

Ce monde des hommes où tout est marchandise, mis dans des cases, conditionné par les vendeurs et leurs affidés médiatiques qui, non seulement se financent par la pub (parfois et heureusement marrante ou créative) mais surtout "formatent" le monde. Ainsi le standard de la propagande consumériste fait disparaître les nuances, les dégradés, ambiguïtés... Le monde du décor médiatique ne prend plus en compte que ce qui est clinquant, identifié, dans la focale du "nommable"... Du côté clair de la force.
Le reste n'est plus même pris en compte par les viseurs des preneurs d'image et de son. Réalité fabriquée, clinquante et monnayable contre réel authentique, lui baignant dans la richesse infinie du flou, de l'éphémère, de la poésie, du mal lavé et des erreurs.

Auteur: Mg

Info: 23 avril 2017

[ capitalisme ] [ néolibéralisme ]

 

Commentaires: 0

mutation Internet

- Dans un entretien que vous nous aviez accordé en 2013, vous affirmiez que capitalisme et le pair-à-pair étaient encore interdépendants. N’est-ce pas là tout le problème ? Cette relation est-elle stable ?

M. B. Non, bien sûr, comment pourrait-elle l’être ? La valeur générée par les communs est encore largement captée par le capital : en adoptant des logiques extractives, les grandes plateformes de l’économie du partage s’adonnent à une forme de parasitisme. Si le capitalisme était autrefois un mode d’allocation de ressources en situation de rareté, il est aujourd’hui devenu un système d’ingénierie de la rareté. Notre système marche sur la tête : nous feignons de croire que les ressources naturelles sont infinies, et nous imposons des barrières artificielles à ce qui est par nature abondant : la créativité et l’intelligence humaines. C’est un problème profondément moral.

Auteur: Bauwens Michel

Info:

[ néolibéralisme ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

pauvres

Si ce n'est pas une affaire d'argent, alors la lutte des classes est une réalité — depuis la chute du mur de Berlin on essaie de nous faire croire qu'elle relève de la paranoïa; depuis la réunification de la RFA et de la RDA le capitalisme est sans dehors, en apparence, sans ailleurs ou sans frontière; et au cours des vingt années qui ont suivi on ne nous a parlé que de la classe moyenne — qui aurait pris d'un côté aux grands bourgeois, et de l'autre aux prolétaires. Mais ce rêve doucereux n'a pas tenu le temps d'une génération; l'Allemagne de 2017 a 13 millions d'habitants sous le seuil de pauvreté, et seulement 2,5 millions de chômeurs — voici l'horizon du salarié européen : avoir un travail déclaré mais vivre tout de même sous le seuil de pauvreté.

Auteur: Bertina Arno

Info: Ceux qui trop supportent, p 102, Verticales

[ néolibéralisme ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

capitalisme

Il est facile et peu coûteux de blâmer une entreprise qui gagne de l'argent en portant atteinte au milieu et à ses habitants. Cela ne change pas grand-chose. Cette critique ignore le fait que les entreprises ne sont pas des oeuvres de charité à but non lucratif, mais qu'elles sont destinées à faire du profit. Celles qui sont cotées en Bourse sont dans l'obligation vis-à-vis de leurs actionnaires de maximiser leurs profits, pourvu que ce soit par des moyens légaux. Le droit américain rend les directeurs d'une entreprise légalement coupables de ce qu'on appelle une "violation de responsabilité fiduciaire" si leur gestion en vient à faire baisser les profits. Le constructeur automobile Henry Ford a été poursuivi en 1919 par des actionnaires pour avoir augmenté le salaire minimum de ses ouvriers de cinq dollars par jour; les tribunaux ont déclaré que, même si les sentiments humanitaires de Ford pour ses employés étaient sympathiques, son entreprise était censée faire des profits pour ses actionnaires.

Auteur: Diamond Jared Mason

Info: Effondrement

[ néolibéralisme juridique ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

prolétaires

Les travailleurs ont disparu de notre vie. Ils ont été perdus de vue, transformés en quelque chose d’autre. Le travail des prolétaires dans notre époque de gestion et de savoir-faire a été dévalué. (...) En réalité, le Travailleur n'est pas parti n’importe où. Il est simplement retourné sous terre. Trahi par le socialisme soviétique dégénéré, étranglé par le nœud coulant du capital perfide, dont la domination aujourd’hui n'est pas seulement formelle et externe, mais absolue et interne, il regarde d’un air sombre la répugnante réalité construire autour de lui par des escrocs de tous types, de toutes races ou classes. Passé de l’état d’esclave de fonctionnaires du Parti à celui d’esclave des "nouveaux russes", le Travailleur est humilié et écrasé comme avant, plus qu’avant. Conduis dans l’obscur labyrinthe du social, empoisonné par des substituts électroniques d’émotions et par du pseudo-érotisme omniprésent, il se débat dans une cage étroite, faisant tourner, avec l’énergie de son agonie, une terrible machine à façade d’ordinateur, qui s’effondrerait comme une pyramide de sable s’il n’était pas là.

Auteur: Douguine Alexandre

Info: Le prophète de l'eurasisme

[ vingt et unième siècle ] [ néolibéralisme ]

 

Commentaires: 0

pouvoir

Les universités d'élite méprisent le travail intellectuel rigoureux qui, par nature, se méfie de l’autorité, défend farouchement son indépendance et recèle un potentiel subversif. Elles fragmentent le savoir en disciplines hautement spécialisées, qui offrent des réponses pointues s'inscrivant dans des structures rigides. Économiques, politiques, ou sociales, les hiérarchies que servent ces institutions reposent sur des postulats univoques, telle la primauté d'un marché sans entraves, et un vocabulaire qui leur est propre. Ces terminologies par lesquelles les "spécialistes" se démarquent en tant qu'élite nuisent à l'acquisition d'une vision globale, dissuadent les néophytes de poser des questions embarrassantes, font obstacles à la recherche du bien commun, fragmentent les disciplines, divisent le corps professoral, les étudiants et les chercheurs, et incitent les universitaires à s'enfermer dans leur tour d'ivoire en négligeant les questions morales, politiques et culturelles les plus pressantes. Ceux qui savent faire preuve d'esprit critique - comme Noam Chomsky, Howard Zinn, Dennis Kucinich ou Ralph Nader - sont marginalisés, exclus des grands débats. Les universités d'élite ont renoncé à toute autocritique. Elles refusent de remettre en cause un système n'ayant que son propre maintien pour raison d'être. Dans ces institutions, il n'y a que l’organisation, la technologie, la promotion personnelle et les systèmes d'information qui comptent.

Auteur: Hedges Chris

Info: L'empire de l'illusion : La mort de la culture et le triomphe du spectacle

[ cénacles ] [ néolibéralisme ] [ conservation ]

 

Commentaires: 0

marché du travail

“Que veux-tu que je pense d’une entreprise qui vire le père à 50 ans et propose un stage non payé au fils de 25?” Cette phrase terrible, qui est aussi valable pour les mères et les filles bien entendu, résume parfaitement la situation actuelle sur le marché de l’emploi. En gros, votre travail productif, lucratif et en sécurité est censé se dérouler entre 30 et 45 ans. 15 années dans une vie de 84 en moyenne, c’est peu. Avant 30 ans on a peur et après 50 aussi. Avant 30 ans on ne gagne pas assez et après 50 on se fait licencier car on coûte trop cher. Avant 30 ans on n’a pas assez d’expérience et après 50 on est dépassé. Pour en revenir à la phrase du début, dans une famille il est désormais probable qu’à un moment donné, ni le père ni le fils n’ait de salaire. Tout ceci crée une catastrophe sociale, économique, psychique , sanitaire, sans parler de l’impact sur le dossier des retraites. Question: Comment on sort de cet apocalyptique merdier? J’avoue que je ne vois plus rien de possible hors du coercitif car même l’encouragement financier ne fonctionne pas: obliger les entreprises à rémunérer les stages, fixer des quotas de jeunes et de vieux, des quotas de chômeurs, de personnes en situation de handicap etc. C’est triste mais si on laisse décider “le marché”, ça ne marchera pas.

Auteur: Chyba Martina

Info: Sur son profil linkedIn, juin 2022

[ ubérisation ] [ néolibéralisme ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

prolétariat

Plus les salaires sont bas, plus les conditions sont abusives. Les travailleurs des secteurs de l’alimentation et de l’hôtellerie, de l’agriculture, de la construction, des services domestiques, des centres d’appels, de l’industrie du vêtement, des entrepôts, de la vente au détail, des services de pelouse, des prisons, de la santé et d’aide à la personne sont les plus touchés. Walmart, par exemple, qui emploie près de 1 % de la main-d’œuvre américaine (1,4 million de travailleurs), interdit les conversations de couloir qu’il qualifie de "vol de temps". Le géant de l’industrie alimentaire Tyson empêche ses travailleurs de prendre des pauses toilette, ce qui les oblige à uriner sur eux-mêmes ; en conséquence, certains travailleurs doivent porter des couches. Les travailleurs plus âgés et intérimaires qu’Amazon emploie souvent sont soumis à des cadences exténuantes de 12 heures d’affilé au cours desquelles les moindres faits et gestes de l’employé sont scrutés électroniquement en vue de maintenir la productivité horaire. Certains travailleurs d’Amazon marchent des kilomètres sur un sol en béton et doivent souvent s’agenouiller pour faire leur travail. Ils souffrent souvent de blessures handicapantes suite à cela. Les employés blessés signent des décharges (indiquant que les blessures constatées ne sont pas liées au travail) avant de se faire licencier. Deux tiers des travailleurs des secteurs à bas salaires sont victimes de vols de salaires, perdant un montant estimé à 50 milliards de dollars par an. De 4 à 14 millions de travailleurs américains, sous la menace de réductions salariales, de fermetures d’usines ou de licenciements, ont subi des pressions de la part de leurs employeurs pour soutenir des candidats et des causes politiques favorables aux entreprises.

Auteur: Hedges Christopher Lynn

Info:

[ oppression ] [ néolibéralisme ] [ profit ] [ rationalisation ]

 
Mis dans la chaine

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel