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aventure

Allons ! La piste est devant nous !

Elle est sûre – je l’ai prise – mes propres pieds l’ont essayée – ne lambinez plus !

Laissez inachevé ce que vous écriviez sur votre pupitre, laissez le livre clos sur son rayon !

Laissez les outils sur l’établi ! laissez l’argent ne pas se gagner !

Laissez l’école à sa place ! N’écoutez pas l’appel du professeur !

Laissez le prédicateur sermonner dans sa chaire ! Laissez l’avocat plaider au barreau, laissez le juge édicter la loi.



Camerado, voici ma main !

Plus précieux que l’argent je vous offre mon amour,

Mieux que sermons ou droit, tenez, je m’offre moi-même,

Et vous, vous offrez-vous à mo ? allez-vous voyager avec moi ?

Resterons-nous ensemble toute notre vie ?

Auteur: Whitman Walt

Info: Dans "Feuilles d'herbe", Chanson de la piste ouverte, traduction Jacques Darras, éditions Gallimard, 2002

[ invitation ] [ école buissonnière ] [ vagabondage ] [ liberté ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

sagesse

Loin de vous cette triste philosophie qui vous prêche le matérialisme et l’athéisme comme des doctrines nouvelles destinées à régénérer le monde : elles tuent, il est vrai, mais elles ne régénèrent point. N’écoutez pas ces esprits superficiels qui se donnent comme de profonds penseurs parce qu’après Voltaire ils ont découvert des difficultés dans le christianisme : vous, mesurez vos progrès en philosophie par ceux de la tendre vénération que vous ressentirez pour la religion de l’Évangile. Soyez aussi très persuadés qu’en France la démocratie traversera toujours la liberté, qu’elle mène tout droit au désordre, et par le désordre à la dictature. Ne demandez donc qu’une liberté modérée, et attachez-vous-y de toutes les puissances de votre âme. Ne fléchissez pas le genou devant la fortune, mais accoutumez-vous à vous incliner devant la loi. Entretenez en vous le noble sentiment du respect. Sachez admirer : ayez le culte des grands hommes et des grandes choses. Repoussez cette littérature énervante, tour à tour grossière et raffinée, qui se complaît dans la peinture des misères de la nature humaine, qui caresse toutes nos faiblesses, qui fait la cour aux sens et à l’imagination, au lieu de parler à l’âme et d’élever la pensée. Défendez-vous de la maladie de votre siècle, ce goût fatal de la vie commode, incompatible avec toute ambition généreuse. Quelque carrière que vous embrassiez, proposez-vous un but élevé, et mettez à son service une constance inébranlable. Sursum corda, tenez en haut votre cœur, voilà toute la philosophie, celle que nous avons retenue de toutes nos études, que nous avons enseignée à vos devanciers, et que nous vous laissons comme notre dernier mot, notre suprême leçon.

Auteur: Cousin Victor

Info: Du vrai, du beau et du bien, 1869

[ conseils ] [ élévation spirituelle ] [ influences inspirantes ]

 

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