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beaux-arts

Si l'art n'a pas de patrie, les artistes en ont une.

Auteur: Saint-Saëns Camille

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[ nationaliste ]

 

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alcool

Bon français, quand je vois mon verre
Plein de son vin couleur de feu,
Je songe, en remerciant Dieu,
Qu'ils n'en ont pas de pareil en Angleterre.

Auteur: Poupon Philippe

Info:

[ nationaliste ]

 

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La Der des Ders

On a répandu l’idée que cette guerre était la dernière des guerres. La guerre tueuse de la guerre. Comme un enfant qui réclame un dernier gâteau, les gouvernements ont demandé aux peuples le dernier sacrifice : faites la guerre, pour que vos fils n’aient plus à la faire. Mensonge imbécile. Cette guerre est la guerre. Rien ne prépare la persistance de la paix sinon l’habitude de ne pas consentir à la guerre.

Auteur: Werth Léon

Info:

[ ww1 ] [ tromperie nationaliste ]

 

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politique

Le racisme ne consiste pas à s'apercevoir que les races existent plus ou moins. Il consiste à faire de la "race" le principe unique ou suprême de l'organisation politique et sociale : comme le libéralisme consiste à faire de la liberté ce principe supérieur. Pour le nationalisme, c'est la nation. Et pour n'être ni totalitaire, ni "excessif" ou "exacerbé", le nationalisme français place la religion et Dieu au dessus de la nation.

Auteur: Madiran Jean Arfel

Info: Présent, 3 juillet 1986

[ nationaliste ] [ fascisme ] [ racialisme ]

 

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débâcle

Le 15 août, après ces deux bombes atomiques, l'empereur Hirohito déclara la défaite du Japon à la radio. Je ne comprenais pas ce qu'il disait : sa voix n'était pas claire. Je croyais qu'il nous ordonnait de faire gyokusai*. On se mît à pleurer devant la radio en répétant : "La guerre est finie !". Pourtant, ce que je ressentais à ces mots, ce n'était pas le soulagement ni la joie, mais c'était le regret de ne pouvoir nous battre jusqu'à la mort.

Auteur: Shimazaki Aki

Info: Le poids des secrets, Tome 1 : Tsubaki *charge massive de l'infanterie nippone sur l'ennemi, ce qui revient à commettre un suicide collectif au nom de l'empereur

[ ww2 ] [ conditionnement nationaliste ] [ honneur ]

 
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historiographes

C'est sans doute là que se situe la différence majeure entre "les historiens de garde" et les tenants de toute forme de roman national et nous [les historiens "scientifiques"]. Nous fouillons le passé pour partir à la rencontre d'un Autre et tenter de le comprendre. Eux tentent de tordre le passé pour justifier leurs choix et leurs obsessions d'aujourd'hui. Loin d'apercevoir une altérité dans le passé, ils ne partent qu'à la recherche de leur propre reflet égocentrique.

Cette mise à distance de soi qui définit, bien plus qu'aucun titre universitaire, la pratique historienne, ne fait pas de ceux qui en font leur métier et leur passion des surhommes. Quiconque a fait des recherches historiques sait pertinemment à quel point nos recherches restent imparfaites. On ne peut reconstituer exactement le passé, notamment celui des sociétés où les sources sont rares, malgré l'apport précieux de l'archéologie. C'est encore plus vrai pour les catégories sociales les plus modestes qui, jusqu'à une date récente, ont laissé peu de traces. Et si nous pouvons parfois avancer quelques certitudes, celles-ci pèsent toujours bien peu face à la masse de notre ignorance.

Cet état de fait enseigne au pratiquant de l'histoire - car oui, l'histoire est avant tout une pratique qui ne nécessite en rien des grades académiques - la modestie et à considérer que le récit du passé n'est jamais clos. C'est pour cela que les affirmations péremptoires des "historiens de garde" qui prétendent en trois lignes analyser des phénomènes historiques complexes nous font réagir.

Auteur: Blanc William

Info: Les historiens de garde, postface à l'édition de 2016

[ honnêtes ] [ justifications nationalistes ]

 

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