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trahir

Les mensonges les plus cruels se disent souvent dans le silence.

Auteur: Stevenson Robert Louis

Info: Virginibus Pueristique

[ omission ]

 

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tromperie

Souvent les mensonges ne se trouvent pas dans ce qu'on dit, mais dans ce qu'on ne dit pas.

Auteur: Marcuse Ludwig

Info:

[ mutisme ] [ duper ] [ omission ]

 

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dénonciation

Qui ne gueule pas la vérité dans un langage brutal quand il sait la vérité se fait le complice des menteurs et des faussaires.

Auteur: Péguy Charles

Info:

[ omission ] [ indignation ] [ devoir de dire ] [ beuglante ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

souvenirs

Une fois que l'on sait une chose on ne peut plus jamais ne pas la savoir. On ne peut que l'oublier. En faussant le temps, elle indiquera l'avenir aussi longtemps qu'elle restera dans la mémoire. En toute circonstance il est plus sage d'oublier, de cultiver l'art de l'oubli. Se souvenir, c'est affronter l'ennemi. La vérité loge dans la mémoire.

Auteur: Brookner Anita

Info: Regardez-moi, Incipit

[ omission ] [ calcul ] [ pessimisme ] [ inconscient ]

 
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sagesse

Prends l'habitude de penser que la mort n'est rien pour nous. Car tout bien et tout mal résident dans la sensation : or la mort est privation de toute sensibilité. [...] Ainsi celui de tous les maux qui nous donne le plus horreur, la mort, n'est rien pour nous, puisque, tant que nous existons nous-mêmes, la mort n'est pas, et que, quand la mort existe, nous ne sommes plus.

Auteur: Epicure

Info: Lettre à Ménée

[ omission ]

 

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justification

- Vous avez même ajouté que vous aviez menti à la police. N'est-ce pas très grave ?
- Pas tellement que ça, fit Mason en souriant. Un homme a le droit de mentir autant qu'il lui plaît, même à la police. Certes, si ses mensonges sont destinés à soustraire un criminel aux poursuites, ça, c'est un cas très net de complicité. S'il ment sous serment devant un tribunal, il se rend coupable de parjure. Mais en ce qui me concernait, Della, mon mensonge n'avait d'autre but que mon désir d'aider la justice à démasquer un assassin.

Auteur: Gardner Erle Stanley

Info: Jeu de jambes

[ enquête ] [ justice ] [ omission ]

 

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ambiguïté

Comment quelqu'un peut-il dire "Vous me permettez le coffre ?", en omettant le verbe ? De quel verbe s'agit-il, d'abord ? Voir, ouvrir, regarder ? Et l'autre, comment se fait-il qu'il comprenne et qu'il obtempère ? Il n'existe pas de verbes tacites. "Vous me permettez le coffre", cela pourrait vouloir dire "Vous me permettez d'emporter le coffre", "de vous sortir le coffre", "de vous brûler le coffre", "de vous pisser dans le coffre". Qui a donc volé ces verbes au gardien, au chauffeur, à ceux qui se sont retrouvés sans verbes et qui ne le savent même pas ? Pourquoi ce vol n'intéresse-t-il personne ? N'est-ce donc pas un délit, de voler des mots ? Dans ce cas, ne vole-t-on que le mot, ou vole-t-on aussi ce qu'il désigne ?

Auteur: Piñeiro Claudia

Info: Betibou p 113

[ question ] [ langage ] [ omission ]

 

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greenwashing

J'ai travaillé dans la chimie végétale, la chimie "verte". Et là, il faut que je vous explique le principe de la matière "biosourcée" selon ses promoteurs dans l'industrie. Tous les industriels de la chimie veulent remplacer la matière fossile (issue du pétrole) par de la matière biosourcée (issue des plantes). Pourtant, le produit final est le même. Même chimiquement. Par exemple, les fabricants de plastifiant ne peuvent pas distinguer le plastifiant biosourcé du plastifiant fossile une fois produit, ils les mélangent et garantissent un label selon le pourcentage de matière biosourcée qui est rentré dans le mélange. Pourtant l'usage est le même, le camion qui roule au biodiesel pollue pareil, etc... Mais le CO2 rejeté lors de l'usage ou de la destruction est censé avoir été compensé par l'absorption du CO2 par la plante lors de sa croissance. Autrement dit, le camion roule au biodiesel, consomme pareil, pollue pareil, émet des particules, du soufre, du CO2, mais au lieu de sortir du pétrole du sol pour le produire, on a fait pousser du colza, alors on peut dire que le CO2 émis est compensé par le CO2 absorbé.



Première objection, à partir du moment où l'on a fait pousser du colza et qu'on en a tiré de l'huile, on pourrait utiliser cette huile autrement que pour faire du carburant et ainsi ne pas rejeter de CO2 du tout. Par exemple de l'huile alimentaire.



Deuxième objection, il faudrait voir ce qu'il y avait avant ce champ de colza qui sert à faire du biodiesel. S'il y avait un champ de colza alimentaire, alors on n'absorbe pas plus de CO2 qu'avant, seulement on en émet davantage en brûlant le carburant au lieu de consommer l'huile comme aliment. S'il y avait une prairie avec des fleurs et des arbustes, il n'est pas dit que notre champ de colza absorbe davantage de CO2. S'il y avait une forêt, alors là c'est certain on absorbe beaucoup moins de CO2 en y mettant du colza à la place. S'il y avait un parking de supermarché, alors là d'accord. Mais entre nous ça m'étonnerait que ce cas de figure existe.



C'est ça qu'on appelle décarboner. Et toute la promesse du biosourcé repose sur ce calcul illusoire (voir de profonde mauvaise foi de la part des industriels). Même pour le kérosène des avions. En fait, l'industrie exploite l'huile végétale comme elle a exploité le pétrole, les minerais ou les animaux, de manière inconsidérée, illimitée, perpétuelle. L'industrie verte apporte ainsi son lot de désillusions. Des procédés de fabrication qui utilisent des tonnes de solvant toxique. Des procédés d'extraction qui impliques un nombre d'étapes, une quantité d'énergie, d'eau, d'équipements complètement folle. Savez-vous pourquoi on parle d'huile obtenue par première pression à froid ? Ca n'est pas un secret, c'est parce qu'au-delà, pour extraire le reste de l'huile des oléagineux, on extrait au solvant (par exemple à l'hexane, un solvant inflammable et toxique). On lave la poudre de tourteaux (de soja par exemple) avec le solvant, l'huile se transfère dans le solvant, on sépare les tourteaux de la solution, on évapore ensuite le tout en chauffant et à la fin il reste de l'huile avec un taux résiduel de solvant qu'on juge acceptable, et que l'on contrôle bien sûr. Et cette huile est vendue sans la mention "première pression à froid". Les labels, par leur absence, sont un aveu des pires pratiques industrielles. "Sans dioxyde de titane" dans le dentifrice, "sans paraben" dans les crèmes. Sans poison, quoi. Merci, trop aimable ! A chaque nouvelle allégation, ils avouent leur mensonge précédent (voir Bodinat à propos de la pub).

Auteur: PMO Pièces et main-d'oeuvre

Info: https://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/factory.pdf

[ écologie ] [ fausses solutions ] [ omissions ] [ décarbonation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson