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nanomonde

Le monde de la chimie […] donne l’impression du "nicht dazu gewaschen"*, de l’impuissance, de l’insuffisance […]. Il te semble combattre une guerre interminable contre un adversaire obtus et lent mais redoutable et par le nombre et par le poids ; tu perds toutes tes batailles, les unes après les autres, une année après l’autre ; et tu dois te contenter, pour soigner ton orgueil blessé, de ces quelques très rares occasions où tu entrevois une faille dans les rangs ennemis…

Auteur: Levi Primo

Info: Il Sistema Periodico, op. cit., pp. 206-207 *"Pas lavé en plus"

[ inhospitalier ] [ ingrat ] [ recherche ardue ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

création

Quand je suis dans mon tableau, je ne suis pas conscient de ce que je fais. C'est seulement après une espèce de temps de "prise de connaissance" que je vois ce que j'ai voulu faire. Je n'ai pas peur d'effectuer des changements, de détruire l'image, etc. parce qu'un tableau a sa vie propre. c'est seulement quand je perds le contact avec le tableau que le résultat est chaotique. Autrement, il y a harmonie totale, échange facile, et le tableau est réussi.

Auteur: Pollock Jackson

Info:

[ peinture ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

hypersensibilité

À côté d’ici, presque sous mes fenêtres, on brûle des herbes, des feuilles, déjà. Je fais un détour, quand je sors, pour ne pas croiser ces fumées trop douces à mon coeur, où je perds pied : se superposent, dans l’odeur de cette fumée, des couches de passé, des souvenirs, des sentiments, émotions, des souvenirs d’émotions, tout un train chargé d’enfance et d’adolescence, de scolarité détestée et de septembres déchirants ; et tout cela en une grande cargaison de foin humide, de regain languide et triste.

Auteur: La Soudière Vincent

Info: Lettre 317, 11 septembre 1974. Lettres à Didier I, p. 648

[ mémoire ] [ nostalgie ]

 

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avarice

Gaspiller ton patrimoine te porte tort. Et il n'y a chose au monde qui se consume elle-même plus vite que la générosité : pendant que tu l'emploies, tu perds la faculté de l'employer, tu deviens pauvre et méprisable, ou, pour échapper à la pauvreté, rapace et détestable. Or un prince doit éviter par-dessus tout d'inspirer la haine et le mépris : deux malheurs auxquels la libéralité conduit inévitablement. Il y a donc plus de sagesse à accepter l'appellation de lésineur, qui engendre un mauvais renom sans haine, qu'à ambitionner celle de libéral, qu'accompagne nécessairement celle de rapace, qui engendre un mauvais renom avec haine.

Auteur: Machiavel Nicolas

Info: Le Prince/Le livre de poche/Librairie Générale Française 1983

[ justification ]

 

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femmes-hommes

La première rencontre entre Alain Delon et Marie Laforêt ne débuta pas bien. À peine arrivée sur un tournage, elle croise Delon dans un ascenseur, qui lui dit : “Tu veux que je te saute ?”.

Elle répond "non" à l’acteur. Qui insiste“Tu ne sais pas ce que tu perds !” 

Elle rétorque“Toi non plus, tu ne sauras jamais ce que tu rates !” 

Par la suite, dans France Soir en 2004, elle n'hésita pas à dire avec franchise. "Je n’ai jamais eu aucun rapport avec lui",  ajoutant  : "Alain n’est pas drôle, il n’a aucun humour, il n'est pas même intelligent."

Auteur: Internet

Info: Selon son biographe Alain Wodrascka

[ répartie ] [ célébrités ] [ bêtise ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

lecture

J’aime annoter en bas de page au fur et à mesure que j’avance dans la vie. Attendre la fin pour tout récapituler ne me dit rien qui vaille. Cette forme de conclusion s’apparente trop à la mort. Et à force de jeter des coups d’œil à la fin, de feuilleter en avant et en arrière, je perds le texte, j’oublie ce que je suis en train de lire. Je préfère le saut instantané dans la note de bas de page. D’ailleurs, pour moi, la note de bas de page fait partie intégrante de mon texte, d’autant plus qu’à mon avis, pratiquement tout nécessite une note de bas de page.

Auteur: Bernard Kenneth

Info: La femme qui pensait être belle

[ lien hypertexte ] [ vieillesse ] [ citation s'appliquant à ce logiciel ]

 

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introversion

Je crois qu’il y autant de formes d’autisme que de personnes Asperger ! Pour ce qui me concerne, j’ai beaucoup de mal à hiérarchiser des informations. Quand je regarde un film ou une série, je dois comprendre le moindre détail, même si ça n’a aucune importance. Même pour la conférence de presse d’un footballeur je dois mettre 50 fois la vidéo en arrière, pour comprendre le moindre détail de ce qu’il dit. Je perds un temps fou ! Plus généralement, il y a encore beaucoup de stéréotypes sur l’autisme. Ce que j’essaie de faire comprendre, c’est que l’autisme n’est pas une maladie, c’est une différence. Une façon différente de voir le monde…

Auteur: Liron Olivier

Info: https://kroniques.com/2018/08/26/entretien-avec-olivier-liron

[ citation s'appliquant à ce logiciel ] [ réflexion ] [ tatillon ] [ minutieux ] [ esprit analytique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

informatique

Rizoo : en fait un ordi c'est comme une vrai nana

- Pour l'allumer faut toucher le bouton

- On se protège des virus et autres cochonneries

- Très attachant...

- Si tu perds la souris c'est la galère  

- Si t'es pas habile avec tes doigts tu morfle  

- Si tu le regarde pas en face tu t'en sort pas

- Mine de rien, sa consomme  

- Faut bien l'entretenir

- Ca se prête pas

- On est tout seul dessus et on accepte pas les autres

- Son fonctionnement est supercompliqué...

- Et on en parle tout le temps !

Auteur: Internet

Info:

[ femmes-par-hommes ] [ analogie ] [ dialogue-web ]

 

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train-train

C’est vrai qu’on est bien tous les deux, vieillissant côte à côte, suivant une même routine sous le ciel gris : œufs, boulot, cigarette, télé, cognac. J’aime bien quand il boit son cognac, avachi dans son grand fauteuil en tissu rouge. La chaleur emplit la pièce, l’odeur de tabac s’incruste dans mes narines, je perds la notion du temps, moi-même assise dans mon fauteuil, le corps mou, épuisée, le souffle court comme après avoir couru sous la pluie, semblable à une première taffe de clope. Il ne fait pas attention à moi, ses yeux vissés sur la télévision, mais moi, je fais attention à lui. Il est immobile, ancré d’une telle façon qu’on pourrait croire que le mobilier fait partie de son corps.

Auteur: Dauger Luna

Info: Le repas du dimanche soir, pp 96-97. Dans le cadre du prix Clara 2021, concours pour auteurs de moins de 17 ans,

[ foyer ] [ couple ]

 
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tourisme

J'aime le voyage, mais je ne perds pas la tête à la seule apparition de ce mot, un de ces mots qui, sur l'affiche ou l'écran, font frétiller avec excès nos contemporains.

Ils croient voyager encore, mais ils ne font que se déplacer. Autrefois, le voyage était une expérience, une épreuve, au temps de Montaigne ou même de Goethe. Pour voir quelque chose, il fallait mâcher le temps et l'espace, endurer la fatigue et même risquer le danger. Et quand on changeait d'horizon, on changeait d'univers. Après une randonnée à travers l'Europe, on était un homme mieux trempé.

Aujourd'hui, c'est plutôt le contraire, le voyage n'est que mollesse, facilité. Je me méfie d'un homme qui se targue de ses voyages ; c'est sans doute un niais.

Auteur: Drieu La Rochelle Pierre

Info:

[ mise à disposition du monde ] [ surestimé ] [ vacherie ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson