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femme-par-homme

Il disait, Peugeot, c’est pas beau, mais c’est increvable, comme son frère disait à la fin des repas ma femme, elle n’est pas belle, mais elle n’est jamais malade.

Il riait de sa formule. Sa femme aussi.

Auteur: Perruchas Christophe

Info: Revenir fils, p 26

[ inusable ] [ rentable ] [ couple ] [ complicité ] [ comparaison ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

périple

Nous sommes neuf dans une Peugeot 504 break. Je suis coincé entre un vieux barbu taiseux et un touareg enrhumé. J'ai un poulet sur les genoux et je suis assis sur le frein à main. J'aime voyager seul. C'est le meilleur moyen de ne pas le rester très longtemps.

Auteur: Mademoiselle Caroline Capodanno

Info: Touriste BD (au Maroc)

[ solitiude ] [ rencontres ]

 
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industrie

Michelin fait vivre Clermont-Ferrand, Peugeot fait vivre Montbéliard, le shit fait vivre Planoise. Tout le monde fume en France. Prenez les facs de lettres et de droit, en ville. Tous ces petits bourges dépensent plein de fric pour fumer ou pour de la coke. Et je peux vous dire qu’ils connaissent le chemin pour trouver leur dealer, ici. Chez nous.

Auteur: Schwartzmann Jacky

Info: Shit !

[ négoces comparés ] [ haschisch ] [ automobiles ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

bourgeoisie

Comme [il] aurait été heureux, si ses parents l'avaient laissé étudier la philosophie, la sociologie, l'anthropologie, ces sciences humaines réservées aux garçons de bonne famille parce que rien ne les pressait, si la porte des humanités lui avait été ouverte, s'il avait pu contempler ces choses qu'il sentait remuer en lui, au lieu de faire une école de commerce avec prépa intégrée, pour gagner sa vie le plus vite possible en travaillant chez Peugeot.

Auteur: Sorente Isabelle

Info: La faille, p. 230

[ éducation ]

 

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incohérence

Cet homme qui prophétise la fin de la planète à cause du moteur de voiture des pauvres possède neuf véhicules: six voitures, une moto, un bateau, un scooter. Détaillons: une grosse cylindrée BMW, une Volkswagen, un Peugeot Boxer, autrement dit un petit camion, un très polluant Land Rover, une vieille 2 CV qui pollue comme à l’époque et un autre véhicule non précisé. Son bateau est à moteur, sa moto BMW n’est pas à voile et son scooter, parce qu’il est électrique, fonctionne à l’énergie nucléaire –donc avec l’aide des centrales atomiques…

Auteur: Onfray Michel

Info: A propos de Nicolas Hulot, https://michelonfray.com/interventions-hebdomadaires/une-semaine-en-jaune

[ langue de bois ] [ greenwashing ] [ vacherie ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

construction industrielle

Je préparais mon bachot et habitais Montbéliard, dans le Doubs, au cœur de la plus forte concentration ouvrière de France, les Automobiles Peugeot, cette pieuvre qu’on appelle la Peuge. On naît Peugeot, on vit Peugeot, on meurt Peugeot dans le pays de Montbéliard : de père en fils on travaille chez Peugeot, on fait ses courses dans les supermarchés Ravi du groupe Peugeot, on roule bien sûr en Peugeot, on est logés par Peugeot, divertis par Peugeot (le Football Club de Sochaux-Montbéliard, un des plus anciens clubs de France), emmenés en vacances par le Comité d’établissement Peugeot tenu par la CGT – une manne pour cette mafia stalinienne, "toujours prête à prolonger d’un millénaire la plainte du prolétaire, à seule fin de lui conserver un défenseur" comme l’écrira Guy Debord. Près de 200 000 personnes dans l’agglomération vivent de Peugeot. Sur les hauteurs de la ville, la "tour", le lycée technique, forme la main-d’œuvre qualifiée pour travailler chez Peugeot, destin obligé des élèves exclus du second cycle au lycée Cuvier, où un bac général leur donnerait toutes les chances de devenir cadre chez Peugeot.

Il n’y avait pas 20 000 habitants à Montbéliard lorsque j’y vivais, mais, à plein régime, la Peuge a compté jusqu’à 40 000 salariés. Pour les maos qui, après 68, venaient s’y faire embaucher comme "établis", c’était la "base ouvrière numéro un" ou la "petite Sibérie", selon leur degré d’enthousiasme. Des centaines de cars sillonnaient la région, de lourds Saviem aux carrosseries boueuses, avec des bandes rouges ou bleues décolorées, qui déversaient aux portes des usines les ouvriers ramassés à 100 kilomètres à la ronde. En Haute-Saône, dans le haut Doubs, le Territoire de Belfort, le Haut-Rhin, les fils de paysans étaient débusqués dans leurs fermes jusqu’au plus petit hameau. Lever deux heures du matin, rendez-vous au point de ramassage à 3 heures, embauche à 4 heures et demie, débauche à 14 heures, ils étaient chez eux à 16 heures et au lit avant le retour de leurs enfants. La "sortie Peugeot" était le cauchemar des Montbéliardais. On craignait de se trouver bloqués dans cette marée de travailleurs que l’usine dégueulait, ces milliers d’ouvriers dans les autobus, en voiture, à moto, à mobylette, à vélo, à pied… tous pris d’une frénésie de libération, impatients de retrouver leur HLM, leur baraquement, leur pavillon, leur ferme, leur foyer de travailleurs et les deux seules chaînes de télévision, pour revenir le lendemain après une nuit de sommeil toujours trop courte.

Auteur: Maugiron Jean-Bernard

Info: http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/entretien_j._bernard-maugiron.pdf

[ aliénation ] [ fouriérisme ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson