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vivre

Chaque jour est un nouveau départ.

Auteur: Eliot Thomas Stearns

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[ cycle ] [ quotidiennement ]

 
Commentaires: 4

écriture

Pas un jour sans une ligne.

Auteur: Pline l'Ancien

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[ quotidienne ]

 

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définition

Car être musicien, avant d’affronter la scène, les feux de la rampe, le public, c’est cela, avant tout : s’asseoir devant son instrument, aligner les notes pendant des heures, chaque jour, chaque semaine que Dieu fait, et nourrir l’illusion de toucher, de temps en temps, à une éphémère perfection.

Auteur: Gestern Hélène

Info: 555

[ pratique quotidienne ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

graphomane

j’écris souvent dix à douze poèmes par jour et puis je complète le tout par une nouvelle. il se pourrait que je devienne cinglé mais j’ai produit à une cadence infernale ! je m’accroche tout simplement à la machine et je la fais hurler. c’est ainsi que j’ai écrit le roman [Le Facteur] en 20 jours ! 

Auteur: Bukowski Charles

Info: Lettre à Neeli Cherry, 1er septembre 1970

[ rythme ] [ production quotidienne ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

œillères

Ce qui caractérise un sujet normal, c’est […] de ne jamais prendre tout à fait au sérieux un certain nombre de réalités dont il reconnaît qu’elles existent. Vous êtes entourés de toutes sortes de réalités dont vous ne doutez pas, dont certaines sont particulièrement menaçantes, mais vous ne les prenez pas pleinement au sérieux, car vous pensez, avec le sous-titre de Paul Claudel, que le pire n’est pas toujours sûr, et vous vous maintenez dans un état moyen, fondamental au sens où il s’agit du fond, qui est d’heureuse incertitude, et vous rend possible une existence suffisamment détendue.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, Livre III", "Les psychoses", éditions du Seuil, 1981, pages 121-122

[ filtre ] [ émoussement ] [ quotidienneté ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

méditation

Un ascète, dans sa marche en avant ou en arrière, a une parfaite compréhension de ce qu’il fait ; en regardant ou en regardant fixement (un objet), il comprend parfaitement ce qu’il fait ; en levant son bras ou en le laissant retomber, il comprend parfaitement ce qu’il fait ; en portant sa pèlerine, ses vêtements, ou son pot de nourriture, il comprend parfaitement ce qu’il fait ; en mangeant, en buvant, en mâchant, en goûtant…, en évacuant…, en marchant, en restant assis, en dormant, en veillant, en parlant ou en se taisant, il comprend parfaitement ce qu’il fait.

Auteur: Bouddha

Info: Dans le "Digha Nikâya", I, 292

[ pleine conscience ] [ vie quotidienne ] [ simplicité ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

rêve-réalité

Mais non, non ! Ils mentent, ces mystiques séducteurs, il n’y a aucune mer des Caraïbes au monde, nuls flibustiers farouches n’y voguent, nulle corvette ne les poursuit, aucune fumée de canonnade ne s’étend sur les vagues de la mer. Il n’y a rien – il n’y a jamais rien eu ! Il y a des tilleuls souffreteux, il y a une grille de fer forgé, et derrière un boulevard… voilà ce qu’il y a. Il y a de la glace qui nage dans une coupe, et à la table voisine, des yeux bovins injectés de sang, et c’est horrible, horrible… O dieux, dieux, du poison, donnez-moi du poison ! …

Auteur: Boulgakov Mikhaïl

Info: Dans "Le Maître et Marguerite", trad. Claude Ligny, Editions Laffont, Paris, 1968, page 111

[ insupportable ] [ banalité quotidienne ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

routine

Tu mets le biberon au micro-ondes
Tu lances la machine à café
Tu jettes 5 œufs sur la poêle
Et avec l’autre main tu te brosses les dents /
Il prend encore sa douche
Tu frappes brutalement dans la cabine
Et tu craches /
Tu réveilles la petite, elle se met à pleurer
Le grand ne veut pas bouger de son lit
Alors tu lui appliques la fessée /
Il sort de la douche et s’étale de la crème à raser
Tu prends sa place après avoir introduit le biberon dans la bouche du bébé
Et la journée commence /
Ta journée commence toujours sous la douche
C’est ton seul espace privé
Tu fermes les yeux et tu rêves d’une île
Seule sur une île sirotant un cocktail Lady blue
Sans ordinateur sans connexion sans mômes /

Auteur: Badea Alexandra

Info: Dans "Pulvérisés", page 19

[ matin ] [ vie quotidienne ] [ stress ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

emploi du temps

Spinoza se claquemure dans sa mansarde et en interdit l’entrée à quiconque ne s’est pas annoncé deux ou trois jours auparavant ; il veut être tout entier à ce qu’il fait et s’impose à cet effet l’emploi du temps le plus strict : pendant deux heures, le matin, il taille et polit ses verres ; lorsqu’il a fini, il peut se mettre à lire ou à écrire jusqu’à l’heure où son hôtesse lui apporte un repas léger qu’il mange avec application mais rapidement – il devrait, il le sait, sortir ensuite pour une promenade digestive mais il est d’ordinaire si pressé de renouer le fil de sa réflexion qu’il y renonce aisément ; il lui est arrivé de ne pas quitter sa chambre durant plus semaines. Vers le milieu de l’après-midi, il réserve une heure ou deux aux visiteurs et à la correspondance. Puis il aime, jusqu’au souper toujours frugal, bavarder avec ses logeurs. Après quoi, il reprend son travail jusque tard avant dans la nuit.

Auteur: Rödel Patrick

Info: Dans "Spinoza, le masque de la sagesse", page 73

[ vie quotidienne ] [ fragment biographique ]

 

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hommes-femmes

L'histoire de notre ménage se confondait avec l'histoire de nos disputes : nous nous tenions mutuellement rigueur d'une mésentente continue, et chacun portait le deuil d'un amour que nous avions rêvé au lieu de le vivre. En va-t-il ainsi de tous les amoureux dont on jalouse les étreintes en public, et dont l'imperceptible succession vous laisse croire les amours plus durables que le vôtre ? Pourquoi Dieu permet-il la lente désunion de ceux dont il a permis la rencontre et l'intimité ? On assure que le temps, qui étouffe les affections superficielles, ne cesse de ranimer les plus profondes. [...] Et à la manière de certains divorcés qui cohabitent après leur divorce, nous demeurions enlacés par la longue tristesse de ne point réussir à nous entendre.

[...] Il vient dans un ménage une époque où chacun des époux n'a plus la faculté, qu'il voudrait détenir toujours, de réserver à l'autre le meilleur de soi, que l'accoutumance anéantit lentement à votre insu : une richesse affective en vous ne reste disponible qu'au profit de l'étrangère qui l'exhume pour votre effroi.

Auteur: Guillet Christian

Info: Dans "Au nom du père", pages 138-139

[ couple ] [ banalité quotidienne ] [ fantasme-réalité ]

 

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