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soleil

La lumière pleuvait comme une onde à travers la ramure des platanes, et les feuilles s'éployaient, vernissées encore, frémissaient toutes avec un bruissement d'eaux vives.

Auteur: Genevoix Maurice

Info: Val de Loire terre des hommes, p 109

[ nature ]

 

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quête

Jamais le chasseur ne hante monts et vallées, sinon pour voir la croix dans la ramure du cerf et tuer lui semble un faible prix pour cette illumination.

Auteur: Broch Hermann

Info: In "Les somnambules"

[ cynégétique ] [ sacrifice ] [ enchantement ] [ griserie ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

éclosion

Propulsée aux branches des arbres, la sève fait éclore par myriades les bourgeons dont les écailles chutent, infimes, silencieuses, révèlent la chair glauque des feuilles qui se déploient et constellent les ramures d’un vert intense.

Auteur: Del Amo Jean-Baptiste

Info: Le Fils de l'homme

[ printanière ] [ végétaux ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

végétal

Une grande variété d'arbres poussait à Xanth, certains vitaux pour l'économie. Il suffisait de mettre un bibinier en perce pour obtenir de pleines canettes de boisson mousseuse; les pétrole-yeuses fournissaient un excellent combustible et les tatanes de Bink venaient d'une platatane d'âge vénérable qui dressait ses ramures à l'est du village.

Auteur: Anthony Piers

Info: Xanth, Tome 1 : Lunes pour Caméléon

[ science-fiction ]

 

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végétal

Ponge écrit comme un arbre. Ponge écrit à la manière d’un arbre. Ponge écrit comme un arbre pousse c’est-à-dire comme un arbre projette sa paralysie, projette les formes multiples de sa paralysie entre terre et ciel. L’écriture de Ponge s’élabore ainsi par gestes d’arborescences. L’écriture de Ponge projette d’innombrables ramures de ratures. L’écriture de Ponge projette les ramures de ratures de son élan immobile.

Auteur: Wolowiec Boris

Info: "Notes de lecture à propos de Francis Ponge" - sur le site de l'auteur

[ littérature ] [ prisonnier ] [ répétition ] [ croissance ] [ analogie ] [ appréciation ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

texte-image

Il y a du tigré, du moucheté, du velu, du chevelu, du rayé, de l'écailleux, du cachemire, des pois, du bariolé, dans les tableaux de Séraphine. On dirait que ça ondule dans les nervures, que ça vibre dans la ramure, que ça grouille dans les fleurs, dans les arbres, les feuilles, les fruits. Des insectes, des oiseaux, des plumes, faisans, paons, pintades apparaissent, se bousculent. Séraphine fait vibrer les teintes, superpose les couches, les empâtements.
Elle se permet tout.

Auteur: Cloarec Françoise

Info: Séraphine : La vie rêvée de Séraphine de Senlis

[ peinture ]

 
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langage

Sans choisir les mots figurent. Petits projectiles qui remuent dans les plis de la tête, qui échappent à la mort du dire, colliers de sons sans protection qui volent à la limite du vide. Les hommes les regardent et leur parlent des sources, des plantes, des fruits, des animaux, des doigts qui attrapent la robe, d'une main douce sur les jambes, des lèvres qui se caressent, des enfants qui poussent comme les ramures, des cailloux à surmonter et qui s'amoncellent sur le palier, de la force des rats qui trônent, des veilles devant les petits qui roulent la tête, le front ceint de lances, des efforts pour tenir debout.

Auteur: Sbrissa Isabelle

Info:

[ interprétation ]

 

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décor

La pluie s'interrompit, une légère brume persista dans l'air, et la ruelle latérale se transforma en un trésor pour photographe qui préparerait un album sur la mélancolie en Varmie. Tout était gris-noir, ambiance somme toute classique pour une fin de novembre, tout était couvert d'une fine couche de glace. Sur le trottoir, cela prenait des allures de danger pour la vie et l'intégrité physique, mais sur les branches dépourvues de feuilles, l'effet était époustouflant. La moindre ramure, la plus ténue d'entre elles se transformait en glaçon sombre qui scintillait à la lumière molle des lampadaires dispersée par le brouillard. Il inspira profond.ment l'humidité froide et se dit qu'il appréciait ce trou paumé chaque jour davantage.

Auteur: Miloszewski Zygmunt

Info: La Rage

[ hiver ]

 

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contemplation

Il me semble que c'est elle que j'ai confusément perçue dans la petite île de la Sarthe, sous ces arbres mangés de lierre, sous ce ciel gris et humide, en marchant dans ces feuilles pourrissantes, détrempées, en écartant les longues ronces et en regardant bouillonner l'eau jaunâtre de la rivière débordée. Il n'y avait là, vraiment, rien de "beau" au sens habituel du terme, rien d'exaltant (du moins étant donné ma disposition du moment), bien plutôt une note morne, désolée, mais la vue des hautes et sveltes ramures, sur lesquelles défilaient continuellement les brumes du ciel, avait quelque chose de secrètement consolateur - mais sans aucune promesse de "bonheur". C'était comme une invitation à se recueillir, un instant, en ce qu'il y a de vraiment aimant et intègre en chacun de nous.

Auteur: Roux Paul de

Info: La sourde beauté du monde. Au jour le jour, tome 1 : 1974-1979

[ nature ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

nuit

A travers la ramure des arbres, il aperçut quelques étoiles pâles, mais bien plus tard, après que le ciel se fut découvert. Il avait froid et il frissonnait, son coeur battait toujours, la peur s'était ancrée plus profond, s'était muée en une sensation de malédiction, il ne retrouverait jamais la route vers la sécurité, ne courrait jamais assez vite pour s'échapper. La forêt était horriblement bruyante, elle masquait même son propre pouls. Des branches se brisaient, chaque brindille, chaque feuille se mouvait dans la brise, des choses couraient en tous sens dans le sous bois, des craquements bien plus lourds aussi, un peu plus loin, sans qu'il sache vraiment s'il les avait entendus ou imaginés. L'air de la forêt était épais et lourd, il se fondait dans l'obscurité comme s'ils ne faisaient qu'un et se ruait sur lui de tous côtés.
J'ai ressenti cette peur toute ma vie, pensa-t-il. C'est ce que je suis.

Auteur: Vann David

Info: Sukkwan island

[ angoisse ] [ littérature ]

 

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