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répartie

On rapportait à Alexandre Dumas fils des propos désobligeants tenus sur son père. "Mon père, dit-il, est un fleuve. On peut pisser dans un fleuve".

Auteur: Barrès Maurice

Info: Mes Carnets

[ génie ] [ critique ] [ contre-râteau ]

 

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rencontre

Les gens ne comprenaient pas qu'une vraie intimité ne se rapportait pas à un rapport sexuel, qui peut se faire avec des étrangers et dans un état d'aliénation totale. L'intimité consistait à parler pendant des heures des choses les plus importantes de sa vie.

Auteur: Robinson Kim Stanley

Info: Red Mars 1992

[ proximité ] [ profondeur ]

 

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quête

Quelques poètes lucides (...) ont su que la nostalgie qui les dévore non seulement se rapportait à l'enfance, mais à un temps antérieur à tout temps déterminable. Et ils savent que leur passion de la parole a pour but de lui rendre son innocence perdue grâce à laquelle la leur serait retrouvée ; en vérité atteinte.

Auteur: Zambrano Maria

Info: Apophtegmes

[ passé ]

 

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enfance

Peu à peu, la fillette se persuada qu’il n’existait rien d’inutile ni de vain, tant l’idée contraire la révulsait, et se fit un point d’honneur de découvrir la nécessité et la noblesse de toute chose, en particulier de celles que les autres méprisaient. Elle rapportait chez elle des poignées de terre, car la terre contenait peut-être des graines.

Auteur: Masino Paola

Info: La Massaia : Naissance et mort de la fée du foyer

[ magie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

Asie

Bombay se cachait encore derrière l'horizon, mais le vent en rapportait les odeurs : des relents d'égouts et de végétation pourrissante s'y mêlaient à la poussière, aux senteurs des marchés enfiévrés, avec, planant sur le tout, un léger parfum de fleurs... oeillets d'Inde, frangipaniers, jasmins et fleurs d'oranger... Tout concourait à lui faire sentir qu'il était de retour au pays.

Auteur: Kaye Mary Margaret

Info: Pavillons lointains

[ arômes ]

 

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éloge

Quelques théologiens disent que le divin empereur Antonin n'était pas vertueux ; que c'était un stoïcien entêté, qui, non content de commander aux hommes, voulait encore être estimé d'eux ; qu'il rapportait à lui-même le bien qu'il faisait au genre humain ; qu'il fut toute sa vie juste, laborieux, bienfaisant, par vanité, et qu'il ne fit que tromper les hommes par ses vertus ; je m'écrie alors : " Mon Dieu, donnez-nous souvent de pareils fripons ! "

Auteur: Voltaire

Info: Dictionnaire philosophique, Garnier 1967. p.414

[ manipulation ]

 

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mémoire tribale

Avant l'écriture, la parole était apprise par coeur, mémorisée. La capacité des hommes à retenir des milliers de phrases définissait alors la poésie qui était d'abord sonore : dans la tribu, un homme racontait les généalogies pour faire remonter la famille du roi jusqu'aux ancêtres les plus lointains qui, bien sûr, étaient les dieux, il disait les mots du rituel au moment d'une initiation, il rapportait les récits légendaires qui expliquaient la création du monde, la séparation du ciel et de la terre, l'apparition des hommes, le destin de l'âme des défunts, la puissance du monde des esprits, la manière de s'adresser au dieu, les mots à dire lors du sacrifice d'un animal. L'homme qui enseigne est le poète. Il crée le monde avec des mots, il crée des mots avec le monde.

Auteur: Onfray Michel

Info: Cosmos, p 266

[ annales communautaires ] [ historique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

pessimisme

Je n'ai rien écrit de tout l'été. Dehors la campagne brûlait. Dans trois jours les enfants vont rentrer à l'école. En septembre, jadis, j'allais me baigner dans les deux rivières qui longeaient la vallée. Il y a cinquante ans qu'elles meurent sous les saules et les peupliers. En un demi-siècle nous avons exterminé plus de la moitié des espèces vivantes autour de nous. comment des truites et des écrevisses pourraient survivre dans quelques sombres mares d'eau croupie?

J'observais tout à l'heure un nid de frelons dans un amandier creux. Ils m'observaient aussi, envoyaient des éclaireurs tourner autour de ma tête. Leur colère vrombissait. Nous avons détruit tout ce qui nous gênait ou rapportait 30 centimes. Je vais marcher tous les jours sur une terre qui meurt. Je marche dans mes souvenirs. Dans mes souvenirs même les villes étaient bleues.

Auteur: Frégni René

Info: Carnets de prison

[ écologie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

velléités

Il pensa très généralement aux désirs et aux idées que l’on contemple sans les mettre en pratique, il pensa aux pulsions qui, privées d’expression, sèchent et se dissipent sèches, songea que d’une certaine manière cela avait un rapport avec lui, avec les circonstances et avec ce qui, si cette éreintante ultime orgie à laquelle il se préparait ne résolvait pas le problème, devait être sûrement appelé son problème, mais il n’eut pas le temps de concevoir en quoi l’image de pulsions desséchées se dissipant par dessiccation se rapportait à lui ou à l’insecte, qui était rerentré dans le trou du support anguleux, parce que, à ce moment précis, son téléphone et le buzzer de l’interphone retentirent simultanément, si sonores, si cruels, si abrupts qu’ils percèrent un petit trou dans le grand ballon de silence coloré à l’intérieur duquel il attendait assis, et il alla d’abord vers la console téléphonique, puis vers le bouton de l’interphone, puis tenta plus ou moins d’aller vers les deux à la fois, si bien qu’il demeura planté, jambes écartées bras en croix comme si quelque chose avait été jeté, écrabouillé et enseveli entre les deux sonorités, la tête vide de toute pensée.

Auteur: Wallace David Foster

Info: L'infinie comédie

[ rêverie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

animal chimérique

Le domaine du "Squonk" est très limité. En dehors de la Pennsylvanie, peu de gens ont entendu parler de lui, bien qu'on dise qu'il soit assez commun dans les champs de ciguë de cet Etat. Le "Squonk" est très sauvage ; généralement il voyage à l'heure du crépuscule. Sa peau, qui est couverte de verrues et de grains de beauté, ne lui sied pas bien ; les connaisseurs les plus avertis déclarent qu'il est le plus malheureux de tous les animaux. Suivre sa piste est facile, car il pleure tout le temps et il laisse une trace de larmes. Quand on le traque et qu'il ne peut pas fuir ou quand on le surprend et qu'on lui fait peur, il fond en larmes. Les chasseurs de "Squonks" ont plus de succès les nuits de froid et de lune, alors que les larmes tombent lentement et que l'animal n'aime pas bouger ; ses pleurs s'entendent sous les branches des obscurs arbustes de ciguë.
M.J.P. Wentling, ancien habitant de Pennsylvanie, maintenant établi à St. Anthony Park, Minnesota, eut une triste expérience avec un "Squonk" près de Monte Alto. Il avait imité les pleurs du "Squonk" et il l'avait amené à se fourrer dans un sac qu'il rapportait chez lui, quand tout à coup le poids s'allégea et les pleurs cessèrent. Wentling ouvrit le sac ; il ne restait que des larmes et des bulles.
WILLIAM T. COX,
Fearsome Creatures of the Lumberwoods,
Washington, 1910

Auteur: Borges Jorge Luis

Info: In "Le livre des êtres imaginaires", L'imaginaire/Gallimard, p. 207-208 - ce récit est présenté par Borgès comme n'étant pas de lui, mais d'un certain "william t. fox", référence qui semble d'ailleurs fondée...

[ métamorphose ] [ pathétique ] [ citation ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama