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création

Maintenant je préfère croire que Dieu est un géant qui fabriquait un patchwork. Avec une infinité de motif. Et le patchwork a tellement grandi qu'on ne peut plus discerner le modèle ; les carrés, les triangles et les rectangles ne s'emboitent plus les unes dans les autres, tout ça n'a plus de sens. Alors Il a abandonné.

Auteur: Mistry Rohinton

Info: L'Equilibre du monde

[ perdu ] [ humanité ] [ responsabilité ]

 

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question

Il y avait de vastes régions du Midwest géographiquement compliquées avec des carrés, des rectangles et des cercles faites par ceux avec des prédilections agricoles ou urbaines; Et, comme ici, de vastes régions du Sud-Ouest où le seul signe de vie intelligente était une ligne droite occasionnelle se dirigeant entre les montagnes et à travers les déserts. Les mondes des civilisations plus avancées sont-ils totalement géométrisés, entièrement reconstruits par leurs habitants? Ou la signature d'une civilisation vraiment avancée serait qu'elle ne laisse aucun signe du tout?

Auteur: Sagan Carl

Info: Contact 1985

[ extraterrestre ] [ identification ]

 

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dissonance

Les rectangles de verre coloré qui composaient la façade de Saint-Luc avaient certainement pour objectif d'améliorer le moral des familles, de leur suggérer l'idée d'un hôpital pour rire, un hôpital de Lego, un hôpital jouet. L'effet n'était que très partiellement atteint, le verre était terne et sale par endroits, l'impression de gaieté douteuse ; mais de toute façon, dès qu'on pénétrait dans les couloirs et dans les chambres, la présence des moniteurs de contrôle, des appareils d'assistance respiratoire vous ramenait à la réalité. On était pas là pour s'amuser ; on était là pour mourir, la plupart du temps.

Auteur: Houellebecq Michel

Info: Anéantir, p.65

[ maladie ] [ fatum ] [ contrariété ]

 

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Ajouté à la BD par SFuchs

spéculation

Il y a une chance sur des milliards que la réalité soit la bonne.
Ecoutez : il y a 40 ans, vous aviez Pong: deux rectangles et un point. Les jeux vidéo, c'était ça. Maintenant, 40 ans plus tard, nous avons des simulations 3D, ultra réalistes, auxquelles des millions de gens peuvent jouer en simultané, et c'est de mieux en mieux chaque année, avec la réalité virtuelle, la réalité augmentée, etc. Si vous faites l'hypothèse que ces améliorations vont se poursuivre, alors vous admettez que dans 10 000 ans les jeux ne pourront plus être distingués de la réalité".
Nous sommes donc probablement dans une simulation réalisée par des extraterrestres ? Nous vivons donc dans une "Matrice".

Auteur: Musk Elon

Info: conférence en Californie, 1er juin 2016

[ science-fiction ] [ quantique ]

 

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géométrie

Un cercle, un triangle, deux carrés et sept petits segments prenaient le thé en discutant des affaires du monde.
- C'est remarquable d'être un triangle, et agréable aussi, déclara fièrement le Triangle. Déjà les anciens Grecs étudiaient les triangles et les considéraient comme de la plus haute importance.
- Les carrés sont tout aussi importants, répondit le petit carré. Tous les cahiers de mathématiques sont quadrillés.
- Ainsi que les kilts des Écossais, ajouta le grand carré.
- Les sept segments de droite approuvèrent bruyamment.
- Avec des segments de droite, on peut faire des carrés et des rectangles, annoncèrent-ils. Avec sept segments, on peut faire un carré et un rectangle !
Le cercle ne disait rien. Après tout, il n'était qu'un cercle tout bête, sans importance, une sorte de zéro tout rond.

Auteur: Piret Raud

Info: Le thé des poissons et autres histoires, Le cercle au grand coeur

[ comptine ]

 

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enfance

Je me souviens des chevaux

sous la lune

je me souviens que je leur donnais

du sucre

de blancs rectangles de sucre

qui ressemblaient à de la glace

et ils avaient des têtes qui ressemblaient à

des aigles

des têtes chauves qui auraient pu mordre mais qui

ne le faisaient pas.



Les chevaux étaient plus réels que

mon père

plus réels que Dieu

et ils auraient pu m’écraser les

pieds mais ils ne le faisaient pas

ils auraient pu faire toutes sortes d’horreurs

mais ils ne le faisaient pas.



J’avais presque cinq ans

mais je n’ai pas oublié ;

dieu qu’elles étaient fortes et douces

ces langues rouges baveuses

dégoulinant de leurs âmes.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Les Jours s'en vont comme des chevaux sauvages dans les collines, Poche 2011

[ équidés ] [ poème ] [ homme-animal ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

mégapole

[...] ... On ne voit, du fleuve qui borde la ville au nord, qu'un prodigieux panorama. On ne peut le contempler qu'avec une espèce d'appréhension, mais on a parfois le souffle coupé par la majesté du spectacle. Les silhouettes claires des immeubles s'élancent à l'assaut du ciel, dévorant l'azur : des surfaces planes, d'autres longues, des rectangles grossiers et des flèches acérées, des minarets et des pics, toutes les formes géométriques imaginables se profilent contre le lavis bleu et blanc du ciel.

La nuit, en descendant le long de River Highway, la voie sur berge, des myriades de soleils vous éblouissent, une espèce de voie lactée qui s'étend de la ville vers le sud, et s'empare de la cité dans une brillante démonstration de magie électrique. Tout autour de la ville, les réverbères des boulevards extérieurs scintillent, proches ou lointains, et viennent se refléter dans les eaux sombres du fleuve. Les fenêtres des immeubles grimpent de plus en plus haut vers les étoiles, en lumineux rectangles, et vont se fondre dans le halo vert, jaune et orange qui embrase le ciel. Les feux verts et les feux rouges ont l'air de vous faire de l'oeil, et, le long du Stem, tout cet étalage incandescent se mélange en une aveuglante orgie de couleurs.

La ville s'offre comme un écrin éblouissant de bijoux précieux, stratifiés en couches lumineuses d'une vibrante intensité.

Les immeubles forment le décor.

Face au fleuve, ils brillent de tous leurs feux artificiels. On les contemple, fasciné, en retenant sa respiration.

Derrière les immeubles, derrière les lumières, il y a les rues.

Dans les rues, il y a des ordures. ... [...]

Auteur: McBain Ed

Info: Du balai ! Se passe dans la ville d'Isola, cité fictive semblable à New York

[ buildings ]

 
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expérience

Comme tous les hommes de Babylone, j'ai été proconsul ; comme eux tous esclave ; j'ai connu comme eux tous l'omnipotence, l'opprobre, les prisons. Regardez : à ma main droite il manque l'index. Regardez ; cette déchirure de mon manteau laisse voir sur mon estomac un tatouage vermeil ; c'est le deuxième symbole, Beth. Les nuits de pleine lune, cette lettre me donne le pouvoir sur les hommes dont la marque est Ghimel, mais elle me subordonne à ceux d'Aleph, qui les nuits sans lune doivent obéissance à ceux de Ghimel. Au crépuscule de l'aube, dans une cave, j'ai égorgé des taureaux sacrés devant une pierre noire. Toute une année de lune durant, j'ai été déclaré invisible : je criais et on ne me répondait pas, je volais le pain et je n'étais pas décapité. J'ai connu ce qu'ignorent les Grecs : l'incertitude. Dans une chambre de bronze, devant le mouchoir silencieux du strangulateur, l'espérance me fut fidèle ; dans le fleuve des délices, la panique. Pythagore, si l'on croit le récit émerveillé d'Héraclide du Pont, se souvenait d'avoir été Pyrrhus, Euphorbe, et avant Euphorbe encore quelque autre mortel ; pour me remémorer d'analogues vicissitudes je puis me dispenser d'avoir recours à la mort, et même à l'imposture.
Je dois cette diversité presque atroce à une institution que d'autres républiques ignorent ou qui n'opère chez elles que de façon imparfaite et obscure : la loterie. Je n'en ai pas scruté l'histoire : il ne m'échappe pas que les magiciens restent là-dessus divisés ; toute la connaissance qui m'est donnée de ses puissants desseins, c'est celle que peut avoir de la lune l'homme non versé en astrologie. J'appartiens à un pays vertigineux où la loterie est une part essentielle du réel ; jusqu'au présent jour, j'avais pensé à elle aussi peu souvent qu'à la conduite des dieux indéchiffrables ou de mon propre cœur. Aujourd'hui, loin de mon pays et de ses chères coutumes, c'est avec quelque surprise que j'évoque la loterie et les conjectures blasphématoires que sur elle, à la chute du jour, vont murmurant les hommes voilés.
Mon père me rapportait qu'autrefois - parlait-il d'années ou de siècle ? - la loterie était à Babylone un jeu de caractère plébéien. Il racontait, mais je ne sais s'il disait vrai, que les barbiers débitaient alors contre quelques monnaies de cuivre des rectangles d'os ou de parchemin ornés de symboles. Un tirage au sort s'effectuait en plein jour, et les favorisés recevaient, sans autre corroboration du hasard, des pièces d'argent frappées. Le procédé était rudimentaire, comme vous le voyez.

Auteur: Borges Jorge Luis

Info: La loterie à Babylone, in Fictions

[ incipit ] [ entame ]

 
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Ajouté à la BD par miguel