Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 18
Temps de recherche: 0.0311s

rénovation

Ce serait tellement plus facile si on pouvait mettre toutes les laideurs de notre vie dans notre peau – peau dont on pourrait ensuite se débarrasser comme le font les serpents. Alors il serait possible d’abandonner toutes ces horreurs desséchées par terre et poursuivre notre route, libéré d’elles.

Auteur: McDaniel Tiffany

Info: Betty

[ régénération ] [ mue ] [ renouveau ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

cycles

Ce matin-là, les fenêtres étaient grandes ouvertes dans nombre de maisons de Moscou. [...]
L'air, le soleil, les carillons envahissaient les pièces des étages supérieurs en lourdes vagues qui se brisaient contre les murs, les meubles et les poêles.
Une joie pascale enveloppait l'âme des croyants et, à ceux qui n'avaient pas la foi, le printemps apportait une satisfaction animale.

Auteur: Ossorguine Michel

Info: Une rue à Moscou

[ renouveau ] [ saison ]

 

Commentaires: 0

digestion

D'après certains récits, quand les trappeurs tuaient un ours au printemps, juste au sortir de l'hibernation, il leur arrivait de trouver des fourmis vivantes dans son estomac. Sans doute étaient-elles la première chose que l'ours avait mangée après avoir éventré un vieux tronc. Les sucs gastriques n'avaient pas encore eu le temps de se former, aussi les fourmis vivaient-elles toujours et circulaient tranquillement dans l'estomac vide.

Auteur: Bass Rick

Info: Les derniers grizzlys, p. 125

[ insolite ] [ renouveau ]

 
Commentaires: 2
Ajouté à la BD par miguel

philosophe

J’ai donné à entendre comment Socrate a pu éloigner : il reste d’autant plus à expliquer comment il a pu fasciner. – En voilà la première raison : il a découvert une nouvelle espèce de combat, il fut le premier maître d’armes pour les hautes sphères d’Athènes. Il fascinait en touchant à l’instinct combatif des Hellènes, – il a apporté une variante dans la palestre entre les hommes jeunes et les jeunes gens. Socrate était aussi un grand érotique.

Auteur: Nietzsche Friedrich

Info: Le problème Socrate dans "Le crépuscule des idoles

[ séduction ] [ succès ] [ renouveau ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

insouciance

Si la vie est comme un grand songe,

A quoi bon tourmenter son existence !

Pour moi je m'enivre tout le jour,

Et quand je viens à chanceler, je m'endors au pied des premières colonnes.



A mon réveil je jette les yeux devant moi :

Un oiseau chante au milieu des fleurs;

Je lui demande à quelle époque de l'année nous sommes.

Il me répond : A l'époque où le souffle du printemps fait chanter l'oiseau.

Auteur: Li Bai ou Li Tai Po

Info: In Poésies de l'époque des Thang de Léon d' Hervey de Saint-Denys

[ poème ] [ renouveau ] [ joie ]

 
Commentaires: 1
Ajouté à la BD par miguel

séparation

Puisqu'il n'y a plus d'espoir, partons sur un baiser.

Pour moi tout est fini, je vous le dis sans honte,

Et je me sens heureux, le cœur vraiment léger,

De m'être libéré de vous à si bon compte.

Lors serons-nous la main, annulons tout nos vœux.

Si le hasard un jour voulait notre rencontre,

Que dans notre visage ou l'écho de nos yeux

Notre commun passé aucun signe ne montre.

En ce jour d'agonie où notre amour s'endort,

Où le pouls faiblissant la passion succombe,

Où la foi en priant veille à son lit de mort,

Et l'innocence enfin lui prépare une tombe,

Ce jour si tu voulais, quand tous le voient mourir,

Il pourrait grâce à toi par miracle guérir.

Auteur: Drayton Michael

Info: Idea, traduction inédite de Henri Suhamy

[ soulagement ] [ renouveau ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

renaissance

C'est difficile à expliquer : jusque-là, il y a son âme, ou son ventre dévoré, qui ressemblent à des terres brûlées. Dedans, il n'y a plus rien. C'est un paysage après l'éruption d'un volcan, le monde après la fin du monde. C'est gris. C'est tout nu, tout lisse, on ne peut pas s'accrocher, cela brûle et on ne peut pas marcher. Et puis les sourires d'en face arrivent, que ce soit pour elle ou non, elle les attrape ; et là aussi, c'est comme le monde après la fin du monde. Mais plus tard. Au moment où les forces reprennent et que la terre renaît de ses cendres, parce que après la fin du monde, il y a le début du monde. Un autre. Le suivant. Au fond de Clémence, quelque chose revient à la vie. Elle perçoit presque physiquement la lumière et la chaleur, elle voit, imprimées sur sa rétine, les grandes herbes et les fleurs qui poussent et s'épanouissent et ondulent, qui font un pansement dedans son ventre, et toutes les douleurs et toutes les brûlures s'apaisent, cela dure un instant, un instant seulement. Pendant cet instant, elle entrevoit le salut.

Auteur: Sandrine Collette

Info: Ces orages-là

[ résurrection ] [ renouveau ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

révélation mystique

Au-dessus de lui, vaste, s’étendait à l’infini le dôme céleste, plein d’étoiles calmes et scintillantes. Du zénith à l’horizon apparaissait la voie lactée, encore indistincte. Une nuit fraîche et calme jusqu’à l’immobilité enveloppait la terre. Les tours blanches et les coupoles dorées de la cathédrale brillaient sur le saphir du ciel. Les somptueuses fleurs d’automne des parterres autour de la maison s’étaient endormies jusqu’au matin. Le silence de la terre semblait se fondre dans celui du ciel, le mystère de la terre rejoindre celui des étoiles... Aliocha, debout, regardait et brusquement, comme fauché, il tomba à terre.

Il ne savait pas pourquoi il étreignait la terre, il ignorait pourquoi il avait irrésistiblement envie de la baiser, de la baiser, tout entière, mais il la baisait en pleurant, en sanglotant, en l’arrosant de ses larmes, et il jurait éperdument de l’aimer, de l’aimer à tout jamais. "Arrose la terre des larmes de ta joie et aime ces larmes..." ces paroles retentirent dans son âme. Pourquoi pleurait-il ? Oh, il pleurait, dans son extase, même sur ces étoiles qui scintillaient vers lui de l’infini, et il "n’avait pas honte de ce paroxysme". Comme si les fils de tous ces innombrables mondes de Dieu convergeaient d’un coup dans son âme, et elle vibrait "au contact des autres mondes". Il aurait voulu pardonner à tous et pour tout, demander pardon, oh ! pas pour lui, mais pour tous, pour tous et tout, "pour moi d’autres le font", entendit-il de nouveau retentir dans son âme. Mais d’instant en instant, il sentait plus nettement et d’une façon en quelque sorte tangible descendre dans son âme quelque chose d’aussi ferme et immuable que cette voûte céleste. Une idée prenait possession de son esprit, cette fois pour la vie et à tout jamais. Il était tombé à terre faible adolescent et il se releva ferme combattant pour toute sa vie, il en eut conscience et le sentit soudain, au moment même de son extase. Et jamais, plus jamais Aliocha ne put oublier cet instant. "Quelqu’un a visité mon âme à cette heure !" disait-il plus tard en croyant fermement à ses paroles...

Auteur: Dostoïevski Fédor Mikhaïlovitch

Info: Dans "Les Frères Karamazov", volume 2, traduction d'Elisabeth Guertik, le Cercle du bibliophile, pages 48-49

[ métanoïa ] [ renouveau ] [ rédemption ]

 
Commentaires: 2
Ajouté à la BD par Coli Masson