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réagir

Chaque minute ou tu penses au diable, tu aurais pu être en train de penser positivement. Refuse de flatter ces intérêts morbides pour tes propres fautes. Reprends-toi, repends-toi, secoue-toi et recommence encore.

Auteur: Underhill Evelyn

Info:

[ positiver ]

 

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musique

Quand un adagio (Pièce musicale jouée dans un tempo lent) ne semble avoir eu aucun effet sur le public, je le reprends la fois suivante non pas plus vite, mais plus lentement !

Auteur: Mahler Gustav

Info:

[ dirigée ]

 

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responsabilité

Ce corps est à toi. Personne ne pourra jamais te l'enlever, si seulement tu l'acceptes toi-même, le réclame à nouveau, tes bras, ta colonne vertébrale, tes côtes, le bas de ton dos. Il est complètement à toi. Toute cette générosité, toute cette beauté, toute cette force et cette grâce sont à toi. Ce jardin est à toi. Reviens-y. Reprends-le.

Auteur: Hegland Jean

Info: Dans la forêt

[ incarnation ] [ chair-esprit ]

 

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rapports humains

Les études m'ont donné un langage, pas une langue. En société, dès que la contrainte se desserre, je reprends mes travers : les idées ordinaires, des raisonnements relâchés et des jugements de valeur. Je suis heureux comme ça. Et dès que la contrainte se resserre, dans mon milieu professionnel, ou pour impressionner le bourgeois, je donne le change: vocabulaire choisi, jugements cohérents, peu d'affectivité, et un peu d'humour. Mais je n'exprime pas ce que je suis avec ce type de langage. je suis un homme de mots et d'idées simples, qui peut se corriger, pas se transformer.

Auteur: Alter Norbert

Info: Sans classe ni place

[ hiérarchie ] [ comédie ] [ contrainte ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

lire

La lecture est une activité qui m'étonne toujours, en particulier la lecture de romans. Le fait que je puisse regarder de petits symboles sur une page et les traduire en images et en voix continue de me stupéfier. Quand je me souviens de livres, je ne me souviens pas des mots imprimés. Je me souviens de ce que j'ai vu et entendu, de la même façon dont je me souviens du monde réel. Parfois quand je reprends un livre, je m'aperçois que mes souvenirs étaient faux. Et pourtant, chaque lecture est une rencontre avec des mots, rien de plus et rien de moins.

Auteur: Hustvedt Siri

Info: Yonder : méditations

[ imaginaire ] [ communication magique ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

erreur

Si ton frère a péché, va et reprends-le entre toi et lui seul. S’il t’écoute, tu as gagné ton frère. Mais, s’il ne t’écoute pas, prends avec toi une ou deux autres personnes, afin que toute l’affaire se règle sur la déclaration de deux ou trois témoins. S’il refuse de les écouter, dis-le à l’Église ; et s’il refuse aussi d’écouter l’Église, qu’il soit pour toi comme un païen et un publicain. Je vous le dis en vérité, tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel.

Auteur: La Bible

Info: La Sainte Bible, traduction Louis Segond, Évangile de Matthieu, 18, 15-18

[ apprentissage ] [ mécréants ] [ limites ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

psychose

Il fallait que je prenne mes médicaments et que j’aille à l’école, ce qui représentait deux actions distinctes. Mais je n’étais qu’une seule et même personne. Or ces médicaments qui me rendaient assez calme pour suivre en classe et qui atténuaient suffisamment les hallucinations pour que je puisse écouter le professeur, m’abrutissaient et me fatiguaient à tel point que c’était très pénible d’aller à l’école. Ils nuisaient aussi beaucoup à ma motricité fine. Je tiens un journal intime depuis que je suis adolescente, en tout cas par périodes, et quand j’en reprends les cahiers, je vois bien que l’écriture change sous l’influence des médicaments, et redevient progressivement la mienne. Elle n’a pas tellement évolué depuis mes dix-huit ans, mais elle différait du tout au tout quand les traitements étaient les plus lourds. Je me rappelle que beaucoup d’autres aspects de ma vie étaient également altérés.

Auteur: Lauveng Arnhild

Info: Demain j'étais folle : Un voyage en schizophrénie

[ témoignage ]

 

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écriture

Je suis un rouage modeste mais assez opérationnel de l'industrie du cinéma. Je reprends des scenarii écrits par d'autres. Je réécris. Je coupe et je polis. Je coupe ce qui est en trop. Je polis ce qui reste. Je suis un écrivaillon doté d'une plume qui a fini par être considéré comme un talent. Les gens qui vivent à Los Angeles et qui font un boulot similaire au mien, on les appelle les "nègres d'Hollywood". L'expression "nègre de New York", mystérieusement, n'existe pas. À New York, le nègre, on l'appelle doc.
Je n'ai jamais rien écrit moi-même. Il y a très longtemps, j'ai essayé, mais j'ai abandonné après plusieurs tentatives. Je ne suis peut-être qu'un écrivaillon, mais je sais ce qu'est le talent, et j'ai compris assez vite que je n'en avais pas. Ce ne fut pas une prise de conscience dévastatrice. Plutôt quelque chose de l'ordre d'une confirmation de ce que je soupçonnais depuis le début.

Auteur: Tesich Steve

Info: Karoo

[ lucidité ] [ humilité ]

 

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femmes-par-hommes

Joséphine était plus âgée que lui (...). A la voir habillée et coiffée avec mesure, on ne devinait pas qu'elle était une personne ardente. Au départ, d'ailleurs, Narcisse, qui ne s'en doutait pas, s'était intéressé à elle presque par amusement. Au guichet de la banque où elle l'accueillait, il avait vite compris que " le coup était jouable " - je reprends son expression. Et dès leur première rencontre, Joséphine révéla une qualité qui euphorisait chaque fois Narcisse : elle gémissait. Elle s'exprimait, chuchotait, câlinait avec des mots qu'il importe peu de reproduire ici. Elle aimait susurrer le prénom de Narcisse. Cela électrisait Narcisse ; il se sentait alors puissant, efficace, performant. Oui, Joséphine avait l'expérience et le talent pour encourager un homme. Son corps était accueillant, et, à la différence de la plupart des femmes de notre pays - les lycéennes en particulier, qui faisaient l'ordinaire de la vie sexuelle de Narcisse -, elle prenait l'initiative, embrassait en retour. Dès la première étreinte, elle avait su découvrir les endroits les plus sensibles de Narcisse, et les exploitait calmement, habilement.

Auteur: Ananissoh Théo

Info: Un reptile par habitant

[ sensuelle ] [ habile ]

 

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déclaration d'amour

En te voyant toute mignonne,
Blanche dans ta robe d'azur,
Je pensais à quelque madone
Drapée en un pan de ciel pur ;

Je songeais à ces belles saintes
Que l'on voyait, du temps jadis,
Sourire sur les vitres peintes,
Montrant du doigt le paradis ;

Et j'aurais voulu, loin du monde
Qui passait frivole entre nous,
Dans quelque retraite profonde,
T'adorer seul à deux genoux...

Soudain, un caprice bizarre
Change la scène et le décor,
Et mon esprit au loin s'égare
Sur de grands prés d'azur et d'or,

Où, près de ruisseaux minuscules,
Gazouillants comme des oiseaux,
Se poursuivent les libellules,
Ces fleurs vivantes des roseaux.

- Enfant, n'es-tu pas l'une d'elles
Qui me suit pour me consoler ?
Vainement tu caches tes ailes :
Tu marches, mais tu sais voler.

Petite fée au bleu corsage,
Que je connus dès mon berceau,
En revoyant ton doux visage,
Je pense aux joncs de mon ruisseau !

Veux-tu qu'en amoureux fidèles
Nous retournions dans ces prés verts ?
Libellule, reprends tes ailes,
Moi, je brûlerai tous mes vers ;

Et nous irons, sous la lumière
D'un ciel plus frais et plus léger,
Chacun dans sa forme première,
Moi courir, et toi voltiger.

Auteur: Fabié François

Info: Recueil : Fleurs de genêts, ma libellule

[ poème ]

 

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