Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!.....
Lire la suite >>
Résultat(s): 13
Temps de recherche: 0.0448s
tristesse
Dans un monde sans mélancolie, les rossignols se mettraient à roter.
Auteur:
Cioran Emil Michel
Années: 1911 - 1995
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Europe - France - Roumanie
Info:
Syllogismes de l'amertume, 1952, Oeuvres Gallimard 1995 p.765
[
beauté
]
réveil
Écoutez...
On entend les rossignols.
Les petits oiseaux
font leur premier vol.
C'est l'heure d'aller à l'école.
Auteur:
Broutin Alain
Années: 1952 – 20??
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: auteur jeunesse
Continent – Pays: Europe – France
Info:
Calinours va à l'école
[
berceuse
]
[
poème
]
cosmos
Étoiles poussières de flammes
En août qui tombez sur le sol
Tout le ciel cette nuit proclame
L'hécatombe des rossignols
Mais que sait l'univers du drame.
Auteur:
Aragon Louis
Années: 1897 - 1982
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: poète
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Les poètes
[
impersonnel
]
[
poème
]
nature
L'air bleuit, les rossignols accordent le fébrile cristal de leurs flûtes magiques ; l'herbe ondule au vent, l'eau bruit, et de la cime aux branches basses, l'arbre éperdu balbutie des mots que le désir secret de l'homme achève.
Auteur:
Guerin Charles
Années: 1873 - 1907
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Le coeur solitaire, Editions Mercure de France, 1904, p. 59-60
[
poésie
]
printemps
C'était la douce saison où les rossignols ont bien raison de chanter à cause du beau temps, où les prés sont verts et fleuris et les vergers chargés de fruits, où la belle rose, dont les dames font des couronnes que leurs amants reçoivent en gage d'amour, est dans la plénitude de la splendeur, où l'herbe que le froid avait fait disparaître, est revenue.
Auteur:
Rémi Philippe de sire de Beaumanoir
Années: 1250 - 1296
Epoque – Courant religieux: moyen-âge
Sexe: H
Profession et précisions: poète Picard
Continent – Pays: Europe - France
Info:
La Manekine
[
.
]
nostalgie
Je ne veux plus avoir que l'amour de ma mère,
Redevenir en lui comme un petit enfant,
M'asseoir à ce foyer d'où vient toute lumière,
Mettre à ce reposoir le bouquet de mes ans.
Je serai doux, timide, obéissant et sage.
Le silence de Dieu me parlera tout bas.
Je boirai longuement comme on boit un breuvage
L'ancienne volupté d'être pris dans des bras.
Auteur:
Magre Maurice
Années: 1877 - 1942
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: poète
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Le parc des rossignols. Le parfait amour
musique
Il y avait des orgues de Barbarie, vrais miracles de la technique, pleins de flûtes, de gosiers et de pipeaux cachés à l'intérieur, de tuyaux qui chantaient de doux trilles, nids de rossignols sanglotants, trésor inestimable pour les invalides, source de revenus pour les infirmes, indispensables en général dans toute maison où l'on aimait la musique. On voyait ces orgues de Barbarie, joliment décorés de peintures, voyageant sur le dos de petits vieux ternes aux visages rongés par la vie, flous, tissés de toiles d'araignée, aux yeux larmoyants, immobiles, qui s'écoulaient lentement, visages dont la vie s'était épuisée, aussi décolorés et innocents que l'écorce des arbres craquelée par les intempéries, et comme elle insensibles à tout sauf à la pluie et au ciel.
Auteur:
Schulz Bruno
Années: 1892 - 1942
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain et dessinateur juif
Continent – Pays: Europe - Pologne
Info:
Le sanatorium au croque-mort, p 16, Edition Gallimard, l'Imaginaire
[
mécanique
]
[
limonaires
]
déclaration d'amour
Autant je vivrai, je t'offre ma vie et que puis-je faire ?
Que je verse des larmes ou que je soupire, tes peines je les garde
Tu dis : "Je suis une biche". Laisse-moi t'admirer, un regard ma mie
Viens donc au jardin que je chante louanges, ma mie je t'en prie !
Coiffure en bouquet, lèvres délicieuses - l'heure de la merveille,
Allons dans les champs jusqu'à la rivière - l'heure de la gazelle,
Rossignol et Rose, Rose et clos en fleurs - l'heure de la balade,
Viens donc au jardin que je chante louanges, ma mie je t'en prie !
Rentrons en causant, l'arbuste a perlé de rosée de nuit.
Chantons en cadence, tulipes colorées la Rose est ouverte.
De jacinthes des bois, rossignols errants le jardin est plein.
Viens donc au jardin que je chante louanges, ma mie je t'en prie !
L'image de Leïla noblement créée parfaite harmonie.
Tes cheveux, ma mie, restèrent sur la lisse je m'évanouis.
Et sur le rosier le rossignol dort comme le jardin est beau.
Viens donc au jardin que je chante louanges, ma mie je t'en prie !
Habillée de soie, d'or et bigarrée fine branche de cyprès,
Tu tiens un calice, remplis-le de vin, j'adore ce pichet,
Si tu viens au clos, tu tourmenteras ton Sayat-Nova.
Viens donc au jardin que je chante louanges, ma mie je t'en prie !
Auteur:
Sayat-Nova
Années: 1722 - 1795
Epoque – Courant religieux: préindustriel
Sexe: H
Profession et précisions: poète
Continent – Pays: Europe - Arménie
Info:
Autant je vivrai, je t'offre ma vie 2 mai 1757
[
poème
]
occasion manquée
Je ne songeais pas à Rose ;
Rose au bois vint avec moi ;
Nous parlions de quelque chose,
Mais je ne sais plus de quoi.
J'étais froid comme les marbres ;
Je marchais à pas distraits ;
Je parlais des fleurs, des arbres ;
Son œil semblait dire : " Après ?"
La rosée offrait ses perles,
Les taillis ses parasols ;
J'allais ; j'écoutais les merles,
Et Rose les rossignols.
Moi, seize ans, et l'air morose ;
Elle vingt ; ses yeux brillaient.
Les rossignols chantaient Rose
Et les merles me sifflaient.
Rose, droite sur ses hanches,
Leva son beau bras tremblant
Pour prendre une mûre aux branches ;
Je ne vis pas son bras blanc.
Une eau courait, fraîche et creuse
Sur les mousses de velours ;
Et la nature amoureuse
Dormait dans les grands bois sourds.
Rose défit sa chaussure,
Et mit, d'un air ingénu,
Son petit pied dans l'eau pure ;
Je ne vis pas son pied nu.
Je ne savais que lui dire ;
Je la suivais dans le bois,
La voyant parfois sourire
Et soupirer quelquefois.
Je ne vis qu'elle était belle
Qu'en sortant des grands bois sourds.
"Soit ; n'y pensons plus !" dit-elle.
Depuis, j'y pense toujours.
Paris, juin 1831
Auteur:
Hugo Victor
Années: 1802 - 1885
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Les Contemplations, Texte intégral : Paris, Ed. Michel Levy, 1856. Vieille chanson du jeune temps
[
poème
]
[
adolescence
]
[
femmes-hommes
]
conte
LA FRONDE DE DAVID
Il était une fois un petit garçon nommé David N dont la précision de tir et l'habileté dans le maniement du lance-pierres éveillait tant d'envie et d'admiration chez les copains du voisinage et ceux de l'école qu'ils voyaient en lui – c'est le commentaire qu'ils en faisaient lorsque les parents ne pouvaient les entendre - un nouveau David.
Le temps passa.
Fatigué des tirs à blanc qu'il pratiquait en visant de ses cailloux des boites vides ou des tessons de bouteille, David découvrit qu'il était bien plus amusant d’exercer contre les oiseaux le talent que Dieu lui avait donné, si bien que désormais il s'en prenait à tous ceux qui se posaient à sa portée, et en particulier aux Grives, aux Alouettes, aux Rossignols et aux Chardonnerets, dont les petits corps sanglants tombaient doucement sur l'herbe, le cœur encore agité de la peur et de la violence du jet de pierre.
David courait vers eux tout heureux et les enterrait chrétiennement.
Quand les parents de David apprirent cette habitude de leur gentil garçon, ils demandèrent ce que c'était que cette manie, et lui reprochèrent sa conduite en termes si durs et si convaincants que David, des larmes plein les yeux, reconnut sa faute, se repentit sincèrement et pendant longtemps s'appliqua à ne plus tirer que sur les autres enfants.
Engagé dans la milice des années plus tard, pendant la seconde guerre mondiale, David fut élevé au grade de général et décoré des croix les plus prestigieuses pour avoir à lui tout seul tué trente six hommes, et ensuite on le dégrada et on le fusilla pour avoir laissé la vie sauve à un pigeon voyageur qui volait pour le camp ennemi.
Auteur:
Monterroso Augusto
Années: 1921 - 2003
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Amérique du Sud - Guatemala
Info:
LA OVEJA NEGRA, traduction de docline - pseudo sur Babelio
[
chasse
]