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humour
Pour gonfler mon matelas pneumatique, je laisse ma femme lui raconter sa journée.
Auteur:
Fussoir Jean-Michel
Années: 198? -
Epoque – Courant religieux: récent et libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: blogueur
Continent – Pays: Europe - France
Info:
[
femmes-par-hommes
]
[
casse-pieds
]
[
saoulante
]
bavard
Qui dit tout dit peu de choses, car à la fin on ne l'écoute plus.
Auteur:
Rousseau Jean-Jacques
Années: 1712 - 1778
Epoque – Courant religieux: préindustriel
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Europe - Suisse
Info:
[
saoulant
]
plaisir
Le temps passait ainsi, on le tuait en le noyant dans l'alcool, en le saoulant de musique et de lumières, en le couvrant de sperme et de baisers.
Auteur:
Adam Olivier
Années: 1974 -
Epoque – Courant religieux: récent et libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Falaises
vieillesse
Les choses auxquelles on tenait le plus, vous vous décidez un beau jour à en parler de moins en moins, avec effort quand il faut s’y mettre. On en a bien marre de s’écouter toujours causer… On abrège… On renonce… Ca dure depuis trente ans qu’on cause… On ne tient même plus à avoir raison. L’envie vous lâche de garder même la petite place qu’on s’était réservée parmi les plaisirs… On se dégoûte…
Auteur:
Céline Louis-Ferdinand
Années: 1894 - 1961
Epoque – Courant religieux: Industriel
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Voyage au bout de la nuit
[
émoussement
]
[
itérations saoulantes
]
solitude
Ai-je encore quelque chose de commun avec ce garçon se débauchant avec les filles du port, dépouillant de son porte-monnaie un soldat ivre ? Je le vois ce garçon se saoulant en compagnie de Brocca, s'enfuyant avec l'argent de sa maîtresse, et il n'est pas moi, me semble-t-il. Je suis détaché du déserteur de Londres qui tourmentait Maggy, qui l’a abandonnée en lui criant : "II faut être deux pour faire un enfant." Non. Il n’est plus. La mer m’a sauvé.
Timonier à bord de mon premier cargo, je regarde et j'écoute les longues lames de l'Atlantique du nord. Elles m’apportent la paix. Elles ont écarté les terres de moi, elles m'ont enlevé au monde. Je ne suis plus pressé par la foule. Je n'entends plus les talons sur la pierre autour de moi qui dessine. Leur eau lave et emporte toutes les images qui m'obsèdent. Dans leur épaisseur, la figure du parâtre, de Brocca, des filles, des tenanciers de pubs se diluent. Leur poussière salée m'ôte de la bouche le goût de l'alcool.
Je respire, mon cœur dans ma poitrine dilatée bat à son aise. Semaine à semaine, mois à mois, année à année, la mer m’a guéri. Jamais plus je n’ai été la "petite crapule" d'autrefois et même aux jours de pire détresse je n'ai pas volé une pomme.
Auteur:
Peisson Édouard
Années: 1896 - 1963
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain maritime
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Le cavalier nu
[
thérapie maritime
]
[
océanique
]