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sevrage

Une des caractéristiques du craving* est de n'être représenté que par une phase existentielle relativement brève, comme un flux d'envies irrésistibles. Ces envies peuvent disparaître si le sujet parvient à y résister. Si on se réfère à cet élément, on peut sans difficulté souligner l'importance des changements de contexte dans les traitements des conduites addictives. Pour éviter, dans un premier temps, le moment de l'impulsion liée au réveil des souvenirs, mais aussi, dans un second temps, permettre une mise à distance d'une situation pouvant éventuellement favoriser une rechute.

Auteur: Rifaut François

Info: Internet rend-il accro ? *fringale

[ addiction ] [ dépayser ] [ thérapie ] [ désir ] [ irrépressible ] [ déclic ] [ distanciation ]

 
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diététique

Excitant, dopage légal, drogue douce, coup de fouet ou pseudo-laxatif, le café devrait être consommé rarement, comme un plaisir d'exception ou un tonique indispensables à certaines situations (sur la route, un café vaut certainement mieux qu'une somnolence s'il vous est impossible de faire une pause !).
Préférer en ce cas un café d'origine biologique, peu torréfié (maragogype) et peu caféiné (arabica de type grains sauvages d'Ethiopie par exemple).
Les cafés-chicorées ou les associations café + malt d'orge ou café + chicorée peuvent proposer une douce transition au sevrage.

Auteur: Kieffer Daniel

Info: Encyclopédie de revitalisation naturelle

[ stimulation ]

 

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désaccoutumer

Nous remarquerons que la façon de penser de Julie augmente considérablement le risque de boulimie et de vomissement. Quand elle se dit "Je me retiendrai, ce soir", elle se donne un interdit. S'interdire quelque chose augmente l'envie de le faire ! Quand elle se dit "Il faut que je mange", elle augmente son besoin urgent d'avaler de la nourriture, sous peine d'une frustration difficile à accepter.
Ces deux types de pensées contradictoires, "Je ne dois pas" et "Il faut que je consomme", maintiennent l'addiction. Il s'agit de ce qu'A.T. Beck nomme la série de pensées contradictoires : chaque pensée, de type "Je ne dois pas" ou "Il faut que je le fasse", augmente le risque de consommer.

Auteur: Cungi Charly

Info: Faire face aux dépendances : Alcool, tabac, drogues, jeux, internet

[ sevrage ] [ introspection ]

 
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bisous

Il ne faut pas non plus se jeter sur l’enfant pour l’embrasser. Les parents ne le savent pas, mais avant trois ans, l’enfant ne ressent pas ces embrassades comme quelque chose de bon, en ce sens qu’il ne sait pas jusqu’où on va aller. (D’autant plus qu’il aime très fort, et qu’aimer lorsqu’on est petit se manifeste par mettre ce qu’on aime en bouche. La dévoration, signe d’amour, est bien près du cannibalisme auquel un tabou fait place avec le sevrage.) Les parents croient qu’en l’embrassant, ils prouvent leur amour et que l’enfant, en les embrassant, leur prouve le sien. Ce n’est pas vrai ou plutôt, c’est un rituel qu’on lui impose, qu’il subit, qui ne prouve rien.

Auteur: Dolto Françoise

Info: Dans "Lorsque l'enfant paraît", tome 1, éditions du Seuil, 1977, pages 34-35

[ baisers ] [ agression sensuelle ] [ signification ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

déprogrammation

Être conscient et ne rien faire d'autre" signifie qu'il ne faut ni parler ni faire quoi que ce soit avec le corps. Le fait de bouger soit la bouche, soit le corps, c'est ce que les bouddhistes appellent karma. Lorsque nous stoppons un comportement automatique, lorsque nous créons un espace entre une pensée et l'action ou le discours qui suit habituellement cette pensée, c'est comme si nous avions mis un pied dans la porte qui fermait la prison de nos milliers de schémas de comportements conditionnés. Un jour, après des années de pratique, cette porte restera grande ouverte. Alors, lorsqu’une ancienne habitude acquise fera surface, nous conserverons notre liberté d'action. Nous pourrons même sourire devant l'absurdité de nos nombreux schémas mentaux.

Auteur: Chozen Bays Jan

Info: Manger en plein conscience

[ zen ] [ sevrage ] [ self-controle ] [ libération ]

 
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parole

Le père symbolique, c’est le nom du père. C’est l’élément médiateur essentiel du monde symbolique et de sa structuration. Il est nécessaire à ce sevrage, plus essentiel que le sevrage primitif, par quoi l’enfant sort de son pur et simple couplage avec la toute-puissance maternelle. Le nom du père est essentiel à toute articulation de langage humain, et c’est la raison pour laquelle l’Ecclésiaste dit – L’insensé a dit dans son cœur : il n’y a pas de Dieu.

Pourquoi le dit-il en son cœur ? Parce qu’il ne peut le dire en sa bouche. D’autre part, il est à proprement parler insensé de dire dans son cœur qu’il n’y a pas de Dieu, tout simplement parce qu’il est insensé de dire une chose qui est contradictoire avec l’articulation même du langage.

Auteur: Lacan Jacques

Info: dans le "Séminaire, Livre IV", "La relation d'objet", éditions du Seuil, 1994, page 509

[ structure grammaticale ] [ paternité ] [ erreur logique ] [ concept psychanalytique ] [ défini ] [ complexe d'Œdipe ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

rupture

Écoute, me devança-t-il. Tu as eu une belle amitié. Peut-être plus qu’une belle amitié. Et je t’envie. À ma place, la plupart des parents espéreraient que tout cela passe vite, ou que leur fils retombe rapidement sur ses pieds. Mais je ne suis pas un tel parent. S’il y a du chagrin, chéris-le, et s’il y a une flamme, ne l’éteins pas, ne sois pas brutal avec elle… Le manque peut être une chose terrible quand il nous tient éveillé la nuit, et voir les autres nous oublier plus vite qu’on ne voudrait être oublié n’est pas mieux… Nous arrachons tant de nous-mêmes pour guérir plus vite qu’il ne le faut, qu’à trente ans nous sommes démunis et avons moins à offrir chaque fois que nous commençons avec quelqu’un de nouveau. Mais ne rien ressentir pour ne rien ressentir – quel gâchis !

Auteur: Aciman André

Info: Appelle-moi par ton nom

[ séparation ] [ prendre le temps ] [ sevrage ]

 

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auto-présentation

La bibliothèque, miroir de notre intimité

Les confinements ont rendu les bibliothèques omniprésentes à l’arrière-plan des apéros Whatsapp et des réunions Zoom. Manière de rappeler que si les livres ouvrent sur l’ailleurs, une fois rangés dans des rayonnages, ils racontent aussi leurs propriétaires.

On pensait le concept de bibliothèque de salon devenu désuet à l’ère du tout-numérique. Avec la multiplication du télétravail et des visioconférences, les arrière-plans d’étagères de livres au cachet intello ne cessent de fleurir sur les écrans d’ordinateurs. Sur Instagram, les images de bibliothèques personnelles se sont même mises à concurrencer les habituelles orgies chromatiques de couchers de soleil, confinement oblige. Comme si les livres, ces bouées de sauvetage en temps de sevrage social et culturel, composaient un paysage fantasmatique, capable de satisfaire nos imaginaires et nos désirs d’évasion. Afficher sa bibliothèque, c’est aussi dévoiler une partie de soi.

Auteur: Vignal Marion

Info: Le Monde, 31/12/2020

[ mise en valeur ] [ grand lecteur apparent ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

indépendance

... l'autre ne nous blesse pas : il nous révèle simplement que nos plaies n'étaient pas guéries. Nous avons cru que la rencontre avec un autre nous avait guéri. C'était une illusion, car la guérison ne vient jamais de l'extérieur, toujours de l'intérieur.
La relation avec l'autre est donc pour nous un révélateur de nos manques et de nos souffrances cachées.
Croire qu'une relation, quelle qu'en soit la nature, peut nous faire oublier nos manques et nos souffrances est un leurre.
Cela conduit inévitablement à la déception.
En revanche, si nous envisageons nos relations avec les autres comme une opportunité de nous connaître, nous pourrons commencer à combler nos besoins et guérir nos blessures.
Tant que nous nous berçons de l'illusion que l'autre possède la clé de notre bonheur, nous restons dans un état de dépendance.
L'autre représente une drogue dont le sevrage nous est intolérable. Le manque réveille notre souffrance, notre crainte et donc notre colère.

Auteur: Janssen Thierry

Info:

[ sérénité ] [ vivre en paix ]

 

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Ajouté à la BD par GAIOTTINO

sevrage

Les premiers jours de manque ont été un cauchemar.
J’ai connu la douleur mentale et la souffrance physique en simultané, dans un mélange subtil, et c’était si violent que j’étais devenu incapable de discerner l’une et l’autre. Des crampes dans tout le corps, l’impression d’être sur le point de chier mes intestins, de vomir mon foie et l’ensemble de mon appareil digestif. Des suées qui alternaient entre la congélation de mon épiderme et des bouffées de chaleur dignes des climats tropicaux. Des maux de têtes intenables, avec l’impression d’avoir la boite crânienne prise dans un étau. Les mâchoires douloureuses, la bouche noyée de salive, les yeux portés à incandescence dans les orbites au moindre rayon de lumière un peu vive. La certitude que le fil de mes pensées m’échappait complètement, que mon cerveau ne m’appartenait plus du tout, et que rien d’autre que le manque n’avait de réalité. Aucun raisonnement possible, pas de répit à l’envie permanente.

Auteur: Gilberti Ghislain

Info: Dynamique du Chaos

[ endurer ]

 

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