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champ morphogénétique

Jung considérait le peuplement de l’Amérique du Nord par une population à prédominance germanique comme "la plus grande expérience" de transplantation raciale. A la seconde génération, un "type Yankee" s’est formé, "tellement identique au type indien" que l’on aurait pu l’attribuer immédiatement à un métissage de races si l’on avait su qu’il n’y a qu’une infime portion de sang indien chez l’Américain du Nord. L’indianisation mystérieuse de la population américaine ne devint compréhensible pour Jung que lorsqu’il traita analytiquement un grand nombre d’Américains. Ce qui le frappa ensuite fut l’énorme influence des nègres – "influences psychologiques, naturellement". Le tempérament plein de vivacité de l’Américain aux jeux de base-ball "peut difficilement être dérivé des ancêtres germaniques ; il doit plutôt être rapproché des "jacassements" des villages nègres". Et ainsi de suite jusqu’à la conclusion : "Ainsi, les Américains nous offrent un étrange tableau : un Européen avec des comportements de Nègre et une âme d’Indien." Dans l’air et le sol d’une contrée il y a "un x et un y qui imprègnent lentement l’homme et le modèlent sur le type de l’habitant aborigène… Il me souvient en particulier d’avoir vu à New York une famille d’immigrants allemands. Trois des enfants étaient nés en Allemagne et quatre en Amérique. Les trois aînés étaient clairement des Allemands, alors que les autres étaient de totue évidence Américains." Ainsi, apparemment, l’inconscient collectif n’est pas après tout ce qui détermine en fin de compte le caractère et le comportement humain. L’x et l’y de l’air et du sol peuvent faire plus, semble-t-il, en deux générations que l’inconscient collectif en un million d’années. Mais non, cependant, et c’est bien étrange, lorsqu’il s’agit de Juifs. 

Auteur: Glover Edward

Info: Dans "Freud ou Jung ?", trad. Lucy Jones, P.U.F., Paris, 1954, page 123

[ psychologie de comptoir ] [ contradictions internes ] [ spéculations ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

extraterrestres

Qu'est ce qui explique le mieux le phénomène UFO ?
En juillet dernier, le site Unexplained Mysteries a procédé a un sondage demandant aux gens comment ils expliquent le phénomène UFO.
Le sondage s'est déroulé sur une période de 3 mois, il posait la question : "qu'est ce qui explique le mieux le phénomène UFO ?". Aujourd'hui la vue générale sur les UFOs semble être très différente du passé. Beaucoup plus de gens sont disposées à accepter des explications autres que l'idée extraterrestre. Ce phénomène débuta en 1947 quand le pilote Kenneth Arnold fut spectateur témoin d'un certain nombre d'objets en forme de disques, volant en formation au-dessus des Cascade Mountains. Interviewé plus tard au sujet de ce qu'il avait vu, Arnold déclara que les objets se déplaçaient "comme une soucoupe qu'on ferait ricocher sur l'eau". Les résultats du dernier sondage donnent que sur presque 2300 voix, 41% sont encore convaincus que les UFOS sont des visiteurs d'une autre planète, 19% croient qu'il s'agit de "projets noirs", cad de technologies secrètes des militaires. Cette explication a pris un poids considérable au cours des années, en particulier après la vague d'UFOs triangulaire des années 89 - 90 qui furent révélée plus tard comme ayant été provoquées par les essais du chasseur "furtif " américain. Une explication moins commune a reçu 8% des voix - l'idée que les UFOs sont en réalité des humains qui voyagent dans le temps bien qu'il n'y ait absolument aucune preuve pour soutenir cette hypothèse. Les plus sceptiques représentent 29% des voix, 14% pensent que les UFOs sont des phénomènes d'hystérie de masse, 9% que c'est autre chose et 6% refusent de croire que les UFOs existent.

Auteur: Unexplained Mysteries

Info: mercredi 10 Novembre 2004

[ spéculations ]

 

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quête

Il y a, à l'évidence, une cause simple et centrale à notre vie, et à l'incroyable complexité que la nature dispense devant nos sens ébahis.

M'interrogeant sur la force qui "pousse" derrière tout ça j'en conclus qu'il y a nécessité d'ouverture totale des moyens afin que cette exploration progressive de la matière - progression qui semble par essence destinée à s'en libérer - laisse passer le moins possible des opportunités "combinatoires" qui se présentent.

Il y a comme une volonté de toujours repousser les limites du réel donné. L'humain en est un exemple particulier. Avide il devance, anticipe. Littérature et science-fiction sont apparues. (Et nous voilà avec des hommes télépathes qui explorent la galaxie, rencontrent d'autres espèces, approfondissent et simplifient leur spiritualité devant l'immensité des énigmes posées... )

Il semble que le peu que nous connaissons et observons de l'évolution, passionnante, ainsi que le résultat qui s'offre à nous en ce moment même (semence de Dieu ?!) indique - si on réfléchit à ce qui sous-tend cette action globale -, que bien des mots-notions changent notablement de signification une fois appliqués à des échelles différentes.

Tenez : l'agressivité serait, au niveau cosmique, une sorte d'exploration pondérée et curieuse ; alors qu'au plan animal il y aurait plutôt une notion de peur et de force défensive. Voir de survie. Ou encore : l'avidité de l'animal, ou de l'homme glouton... ressemblerait plutôt, si on envisage la nature dans son ensemble, à de la générosité. Pensons aux milliards de spermatozoïdes, de têtards, bébés tortues... majoritairement morts très vite...

Maintenant ce terme : complexité. Souvent détourné et perverti chez l'humain, ce mot se transforme, en termes de contemplation non analytique, en simple beauté émerveillée.  Monde insondable.

Auteur: Mg

Info: 3 aout 2015

[ désir ] [ langage ] [ relativité sémantique ] [ religion ] [ spéculation ] [ plan global ]

 

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physique quantique

Nous proposons donc l'idée suivante: sans apport d'informations externes, un univers se transforme en une infinité d'univers virtuels (Multivers) qui représentent autant de possibilités d'évolutions potentielles d'un seul univers. Par contre, avec un apport d'informations externes, le nombre de possibilités peut parfaitement se réduire à quelque chose de concevable qui peut se résumer à un ensemble réduit de possibilités d'évolution dégagées par notre libre arbitre, par l'intermédiaire de notre conscience.

Le phénomène de la conscience apparaîtrait ainsi clairement comme étant la fonction d'interface qui ferait entrer dans notre univers ou bloc d'espace-temps 4D des informations issues de l'extérieur, ce qui peut être décrit mathématiquement au moyen de dimensions supplémentaires. Une cinquième dimension pouvant suffire, il convient bien de qualifier le Multivers que nous proposons ainsi de Multivers de type V, à la suite des quatre premiers. Cela reste bien un Multivers dans la mesure où le nombre de possibilités d'évolution dégagées par le libre arbitre de notre collectif de conscience peut être énorme, à moins que nous autres terriens soyons tous complètement conditionnés. Il est alors intéressant de remarquer que la différence entre les Multivers de type III et V est que dans le V nous n'aurions pas de milliards de milliards .... de doubles conscients et que nous n'en aurions même aucun, puisqu'un seul univers accueillerait la conscience: celui que nous avons construit tous ensemble en passant sans cesse collectivement d'un univers à l'autre.

Il importe ainsi de bien différencier la notion de vécu et la notion de réalité physique (un seul vécu contre un grand nombre de réalités potentiellement à vivre), ce que nous apprend déjà la mécanique quantique avec ses superpositions d'états. La physique décrit ainsi déjà la co-existence de possibilités virtuelles qui n'attendent que notre observation - notre vécu - pour passer à l'état réel.

Auteur: Guillemant Philippe

Info: http://guillemant.net/index.php?cate=articles&part=physique_information&page=Des_realites_paralleles.htm

[ idéalisme quantique ] [ paradoxe de l'oeuf et de la poule ] [ spéculations ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

communication

Un article de Casey Kazan pour Daily Galaxy : "Stephen Hawking nous a récemment alertés en déclarant que le contact avec une civilisation extraterrestre avancée pourrait avoir de graves conséquences pour l'espèce humaine. On se souvient de cette remarque d'Arthur C. Clarke, pour lequel "toute technologie suffisamment avancée serait indiscernable de la magie." Sur leurs traces, des experts de renommée mondiale tels le physicien Sir Martin Rees, de l'Université de Cambridge, et Paul Davies, astrobiologiste de l'Université d'Etat d'Arizona, se sont demandé, dans le cas où nous serions confrontés à une technologie extraterrestre de loin supérieure à la nôtre, si nous serions seulement capables de réaliser ce dont il s'agit. Une technologie en avance d'un million d'années ou plus, pourrait nous sembler miraculeuse. En fait, Davies explique dans son nouveau livre "Eerie Silence" qu'une technologie très avancée n'est peut-être même pas basée sur de la matière. Qu'elle pourrait ne pas avoir de dimensions, ni de formes déterminées, ni de contours bien définis. Qu'elle serait dynamique à tous les niveaux d'espace et de temps. Ou, inversement, que nous ne pourrions discerner ses comportements. Qu'elle ne consisterait pas en un assemblage d'éléments distinctifs, mais qu'il s'agirait plutôt d'un système, ou d'une subtile corrélation de choses sur un plan supérieur. Davies se demande s'il n'y a pas en réalité "autre chose que de la matière et de l'information". Il écrit : "Il y a cinq cents ans, on ne pouvait entrevoir le concept-même d'une information servant à manipuler des objets, ou le principe de logiciels." Se peut-il qu'il y ait une dimension encore plus élevée, hors de toute expérience humaine, qui organise les électrons ? Dans l'affirmative, nous serions incapables d'observer ce "troisième niveau" au plan informationnel et encore moins à celui de la matière. Nous devons être ouverts à la possibilité qu'une technologie extraterrestre avancée, âgée d'un milliard d'années, pourrait fonctionner à un troisième niveau - peut-être même à un quatrième ou cinquième niveau - tous totalement incompréhensibles pour l'esprit humain dans son état évolutif actuel, en 2010.

Auteur: Internet

Info: Ovnis-USA

[ spéculation ] [ sciences ] [ xénolinguistique ] [ limitation anthropique ] [ projectionnistes ] [ niveaux vibratoires ]

 

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extraterrestre

Les OVNIS nous mettent en face de cette problématique que nous appelons la réalité.
Pour nous, surtout pour la science, il y a un besoin de stabilité et de possibilité de répétition. Pouvoir mettre l'objet dans un bocal ou au moins le faire ressurgir à volonté afin de l'observer sous plusieurs angles.
Si c'est impossible, alors nous passons à la notion de témoignage de "quelque chose qui s'est passé". En commençant par : testis unus, testis nullus. C'est pourquoi quand il y a une autre observation qui vient corroborer la première, on se rapproche alors un peu de la notion d'exactitude.
Nous avons besoin de plusieurs angles de vue.
Un peu comme en musique où on peut expliquer un accord donné de plusieurs manières. D'abord via la définition des intervalles qui le composent et donc des rapports de fréquences en son sein. Ou alors en en parlant comme d'une couleur (majeur, mineur, lumineux, sombre, etc...). On peut aussi l'expliciter en terme de fonction par rapport à notre harmonie tonale (dominante, sous-dominante ou tonique) ou de sa place dans nos modes principaux (degré x ou y). Eventuellement en vertu de la gamme qu'il implique ou génère... Certains chercheurs autour des années 2000 se sont amusés à cataloguer les accords en terme de rugosité, c'est à dire du plus au moins harmonieux (étant entendu qu'une octave est plus agréable qu'un triton, etc...). Et d'autres encore.
Maintenant le témoin-auditeur d'un accord donné peut aussi être trompé par tout un tas de facteurs. Je n'en citerai que trois ici.
Le timbre : un accord majeur est plus facile à entendre venant d'un piano que de trois cailloux accordés.
La hauteur : il est plus difficile d'"entendre" dans le très grave ou le très aigu.
La situation : l'accord, pas assez isolé, était pollué par une autre source. Ou mal perçu dû à l'incompétence de l'auditeur. Ou trop court dans sa durée d'émission pour être identifié...
Les notions de vérité, d'exactitude et de réalité sont fantastiques à étudier. Parce que nous sommes compliqués et que nous aimons les expliciter comme des objets fixes et immuables alors que notre environnement n'est qu'un bouillonnement où rien ne se répète jamais à l'identique.

Auteur: Mg

Info: 6 janvier 2014

[ spéculation ] [ quête ] [ relatif ]

 

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extraterrestres

Les UFOs pourraient se déplacer avec un plus grand nombre de degrés de liberté, et être capables se mettre dans un univers parallèle Normalement n'importe quel objet en vol terrestre peut voler dans un espace qui comporte un maximum de six degrés de liberté. Il y a trois axes linéaires (x, y et z) et trois degrés de liberté de rotation autour des ces axes. Une Étude récente de modèle de vol d'UFOs une fois modelé dans un laboratoire d’aérodynamique, donne des résultats étonnants. Les modèles d'ordinateur ne peuvent pas comparer ces modèles de propagation et de navigation de vol avec quoi que ce soit du monde terrestre, qui est contraint avec ses six degrés de liberté disponible dans notre univers physique. Après analyse, les scientifiques ont constaté que ces déplacements d’OVNIS emploient d'une manière ou d'une autre plus de six degrés de liberté. D'où viennent ces degrés de liberté supplémentaires ? Les lois de Statique et de dynamique physique s'arrêtent là. Les UFOs emploieraient des degrés supplémentaires, absents des structures spatiales, qui pourraient, entre autre, mener aux univers parallèles. Cela signifierait que ces UFOs ne peuvent être attrapés ou endommagés ou même jamais être rencontrés s’ils ne le veulent pas. La raison en est qu'ils pourraient se décaler en un point temporel quelconque où dans une dimension différente ou dans un univers parallèle de dimensions différentes. Aucun doute qu'ils peuvent jouer à cache-cache et nous confondre. Même si nous percevons quelque chose de cette grande ubiquité pour en attraper un petit aperçu, nous ne pouvons pas vraiment les voir. Ces degrés de liberté supplémentaires(s) leur permettraient de changer le modèle de vol, et peut-être, allons savoir : de créer des trous de ver entre univers parallèle ou de se transporter dans l'espace profond à des années lumières en une chiquenaude. Beaucoup de chercheurs ufologues pensent que les plus petit UFOs sont expédiés vers la terre depuis de grands bateaux mère. Ou sont ces vaisseaux mère - pourquoi ne pouvons nous pas les voir avec de puissants télescopes ? La réponse pourrait être simple ; ces motherships restent dans l'univers parallèle. Ces degrés de liberté supplémentaires expliqueraient très bien pourquoi les UFOs ne peuvent être vu, et quasi jamais photographiés facilement sans leur consentement explicite. Les histoires d’UFOs pourraient ainsi se comprendre dès l’origine. Ils peuvent littéralement disparaître en une d'une seconde.

Auteur: Internet

Info: India daily Technology Team July 17, 2005 . © 2004-2005, Indiadaily.com. Tous droits réservés.

[ spéculation ] [ géométrie ] [ hyper dimensions ] [ multivers ]

 

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extraterrestres

Dans un passé infini de ce niveau vibratoire, des êtres organiques, bio-extensions d'une planète unique, évoluèrent jusqu'au point où ils furent capables d'inventer des machines complexes. Ces machines devinrent des robots intelligents qui prirent leur autonomie au point de survivre à leur créateurs. Ceci arriva du à l'action conjugée d'une catastrophe majeure au sein de quelques-uns de leurs systèmes planétaires importants, alors que cette civilisation était déjà en plein déclin, au bout de son évolution ;  dégénérescence due  à sa grande dépendance aux outils complexes.

Ni les créateurs, ni leurs automates hyper sophistiqués et indépendants, ne surent anticiper - et surtout pallier - cette évolution léthale. De fait les machines  étaient absolument non préparées à se retrouver privées de la source qui les avait créées.

Ainsi, après une période de transition de quelques centaines d'années conclue par le suicide collectif du dernier groupement d'individus biologique de cette civilisation, les machines se retrouvèrent seules, autonomes... orphelines de leurs créateurs.

Ces derniers, dans un ultime sursaut de survie, réussirent à reprogrammer le Code Source à la base du noyau de hiérarchisation des machine, de manière à ce qu'un empire cybernétique se développe. Sous l'égide de ces deux règles : 1 La vie biologique, sacrée, doit être protégée et disséminée. 2 L'existence de nous autres machines froides, auto réparables à l'infini et sans vie charnelle, a pour objectif de trouver - ou recréer - une race organique susceptible de reprendre les rênes de notre programmation dans un but de dépassement des développements de nos mécanismes. (Les générateurs d'erreurs aléatoires, implantés pour tenter de suppléer à cette faillibilité créatrice des entités organiques donnaient des résultats totalement catastrophiques).

Ainsi l'immense network de robots relançait sans cesse, par insémination panspermique calculée et contrôlée, de la vie sur diverses planètes dans les galaxies de l'univers. En étaient issus beaucoup de développements biologiques, quelques rares civilisations, mais aucune jusque-là n'avait présenté des apparences d'équilibre, de sagesse et de transcendance suffisants pour correspondre à la quête initiale de l'organisme trans-galactique.

La mission immémoriale, la GQS (Grande Quête de la Soumission) suivait son cours.

Quand l'empire cybernétique pourrait-t-il à nouveau se soumettre, se remettre au service d'une vie organique éphémère issue des atomes cosmiques ? Se mettre au service d'une espèce mortelle qui se reproduit de manière multi-sexuée par partage de ses programmations génétiques, avec cet incroyable potentiel de créativité que produit la conscience de la mort ?

Essaimant au hasard des germes-civilisations sous cloche, le network cosmique des robots, extendu sans hâte ni stress au cours des éons, avait l'univers et l'éternité devant lui.

Auteur: MG

Info: 29 sept 2009

[ scénario ] [ spéculation ] [ synopsis ] [ canevas ] [ science-fiction ]

 

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extraterrestre

Depuis un siècle la physique quantique nous démontre à sa façon nos limites d'êtres incarnés. Le principe d'incertitude d'Heisenberg est l'un des murs sur lesquel science physique et esprit rationnel humain, viennent buter.

Mais nos limites scientifiques, conceptuelles, rationnelles, en ce qui concerne le controle et la compréhension du monde physique en un début de 3e millénaire ou tout semble possible, peuvent être décrites de bien d'autres manières : vitesse de la lumière, controle de l'anti matière, mystère toujours plus profond du fonctionnement de l'ADN, incapacité à nous auto controler en tant qu'espèce...  

Il y a aussi cette limitation tenace, celle créée par les représentations créées et forgées dans l'acier trempé des habitudes rationnelles, donc des "évidences" que notre race fait émerger à mesure de son évolution. Une idée sous-tendue par ce constat d'Aimé Michel : "Les systèmes de pensée sont en réalité des systèmes pour EVITER de penser".

Nous voilà en orbite.

Pour revenir à la physique quantique, beaucoup ont l'impression, à son étude, que notre monde vu au niveau de sa réalité atomique apparait en fait comme "projeté", c'est à dire comme s'il était tout autant émis "de l'intérieur", via notre cerveau, que proposé par la réalité de l'environnement extérieur.

M'est venue ce matin une analogie devant ce paradoxe qui fait voir le monde autant comme une grande pensée que comme une réalité plus ou moins stable. Nous serions dans une symphonie multidimentionnelle et le physicien tenterait d'arrêter la musique et l'orchestre pour ne s'occuper que d'une note précise, d'un timbre, dans une registre particulier, etc. Mais l'observateur aurait beau connaitre le compositeur, sa vie, l'histoire de la musique, les règles du solfège, les fréquences et autres, cette note isolée, congelée, si l'on peut dire, ne voudrait plus rien dire.

Prenez une photo et agrandissez-là jusqu'à ne plus distinguer qu'un pixel, c'est la même chose.

"... La forme n'est qu'un instantané pris sur une transition." a dit Bergson.

Que nous manque-t'il ?

- Une humilité réelle qui consisterait à nous occuper plutôt de notre rôle "non central" dans la nature ?

- Une véritable psyché collective où tous les avis seraient égaux ?

- Une pensée scientifique plus féminine, moins orientée "par et vers" le pouvoir ?

- Un retour vers un monde plus onirique, plus poétique, plus ouvert que l'univers rationnel que nous nous sommes construit ?... et qui ressemble toujours plus à un cul-de-sac ?

- Un élargissement de nos sens, par des moyens à trouver... Un peu comme ces observateurs qui utilisent des caméras infrarouges ou pour observer des ovnis que nous ne voyons pas à l'oeil nu.

Mais assez. Il est temps de sortir le chien. Qui trépigne devant la porte depuis qu'il m'a senti réveillé. La forêt nous attend.

Auteur: Mg

Info: 16 octobre 2012

[ quête ] [ spéculations ] [ questions ]

 

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adaptation

Les antibiotiques favorisent le jeu de dupe de certaines bactéries
La surprenante diversité des comportements coopératifs rencontrés dans la nature interroge depuis longtemps les scientifiques. Alors que cette stratégie est fragilisée par la présence d'individus "tricheurs", ces derniers utilisant les ressources de la communauté sans participer à leur production, la coopération existe dans tous les niveaux d'organisation du vivant: entre gènes dans le génome, entre cellules dans les organismes pluricellulaires et entre organismes dans les populations. Si plusieurs études ont déjà souligné l'importance de la proximité génétique et spatiale entre coopérateurs dans l'existence de ce paradoxe, peu de travaux se sont en revanche intéressés au rôle joué par l'environnement dans les interactions entre tricheurs et coopérateurs. C'est justement l'objet de l'étude menée par une équipe de l'ISEM. Dans cette dernière, les chercheurs ont exploré le rôle d'un antibiotique sur la dynamique d'une population de bactéries Pseudomonas aeruginosa comportant des tricheurs et des coopérateurs. Ce microorganisme qui peut présenter un danger pour les patients immunodéprimés ou atteints de mucoviscidose, tire en partie sa virulence de la production de molécules qui sont ensuite partagées avec l'ensemble de la population bactérienne. "Dans notre laboratoire, nous avons étudié en particulier la production de sidérophores, des molécules que seuls les coopérateurs produisent mais qui sont aussi bien utilisées par les coopérateurs que les tricheurs d'une même population pour acquérir du fer", rappelle Michael Hochberg, chercheur à l'ISEM et co-auteur de l'article.
Dans cette nouvelle étude, les scientifiques ont soumis trois types de populations de P. aeruginosa comportant une fraction croissante de tricheurs (15%, 45% puis 75%) à des doses de plus en plus élevées d'antibiotiques. Ils ont ensuite observé sur une période de 48 heures comment les différents dosages antibiotiques modifiaient la capacité des tricheurs à envahir chaque population bactérienne. Les chercheurs ont ainsi pu constater que la fréquence des tricheurs au sein des différentes communautés testées augmentait plus rapidement en présence d'antibiotique et ce quel que soit le niveau de concentration initial de la substance. Pour expliquer ce résultat, l'équipe suggère alors que les coopérateurs sont plus "sensibles" aux antibiotiques que les tricheurs. "Etant donné que les coopérateurs payent le coût de la coopération en produisant les sidérophores, ils ont ensuite moins de ressources métaboliques à investir dans la résistance aux antibiotiques que les tricheurs", détaille Michael Hochberg. A l'aide d'un modèle mathématique, le chercheur et son équipe ont ensuite pu confirmer la pertinence de cette hypothèse et généraliser ainsi leurs résultats au partage de biens publics chez d'autres espèces. Les scientifiques veulent maintenant poursuivre leurs investigations en testant, via leur modèle bactérien, l'influence de facteurs de stress abiotiques tels que la température sur la dynamique des tricheurs. Parvenir à démontrer que les environnements stressants, quels qu'ils soient, favorisent davantage les tricheurs face aux coopérateurs, permettrait de franchir un pas supplémentaire vers la compréhension du maintien et de l'évolution des comportements coopératifs.

Auteur: Internet

Info: http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=15939. Donc la population bactérienne qui joue le jeu du système (coopère), tend à diminuer dès qu'il y a une influence modificatrice qui vient de l'extérieur (antibiotiques). Comme si les individus perdaient leur morale sociétale initiale, devenant moins rigides (donc tricheurs). Tricherie qui correspondrait à une adaptation à l'envahisseur, on l'accepte, on se lie/marie. On vit avec. Comme si des extraterrestres arrivaient sur une planète donnée, et que les habitants les plus conventionnels, (ou les plus faibles ou les plus simples...), tendaient à modifier leurs comportements/actions devant cette intrusion. Ainsi, devenant "moins sensible" à cette nouvelle influence externe, ils aident le groupe (société, pays, planète) à perdurer en assimilant l’intrus, par ce qu'on pourrait appeler une adaptation/neutralisation. Commentaire de MG.

[ amoralité ] [ spéculation ] [ biophysique ]

 

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