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structure incorporée du langage
La schizophrénie peut apparaître parce que les parents sont des êtres qui parlent.
Auteur:
Pankow Gisela
Années: 1914-1998
Epoque – Courant religieux: Récent et libéralisme économique
Sexe: F
Profession et précisions: psychanalyste
Continent – Pays: Europe - France
Info:
"Structure familiale et psychose", éditions Flammarion, 2004, page 96
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origine
]
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parlêtre
]
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condition humaine
]
structure incorporée du langage
Il y a seulement un inconscient. La différence entre la névrose et la psychose consiste en ce que des structures fondamentales de l’ordre symbolique, qui apparaissent au sein du langage et qui contiennent l’expérience première des corps, sont détruites dans la psychose, alors qu’elles sont simplement déformées dans la névrose.
Auteur:
Pankow Gisela
Années: 1914-1998
Epoque – Courant religieux: Récent et libéralisme économique
Sexe: F
Profession et précisions: psychanalyste
Continent – Pays: Europe - France
Info:
"Structure familiale et psychose", éditions Flammarion, 2004, page 26
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psychanalyse
]
structure incorporée du langage
Elle [la tenance générale de la formation de symptôme dans la névrose obsessionnelle] tend à laisser toujours plus de champ à la satisfaction substitutive aux dépens de la frustration. Les mêmes symptômes qui, à l’origine, avaient la signification de limitations du moi, en viennent ultérieurement, grâce à la tendance du moi à la synthèse, à représenter des satisfactions, et il est impossible de méconnaître que cette dernière signification devient progressivement la plus importante. Le résultat de ce processus, qui s’achemine de plus en plus vers l’échec complet de la lutte défensive initiale, est un moi extrêmement limité, réduit à rechercher ses satisfactions dans les symptômes. [...] Le conflit suraigu entre le ça et le surmoi, qui domine dès le début de cette affection, peut prendre de telles proportions qu’aucune des activités d’un moi désormais incapable de jouer un rôle de médiation, ne peut plus éviter d’y être entraînée.
Auteur:
Freud Sigmund
Années: 1856 - 1939
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: psychanalyste
Continent – Pays: Europe - Autriche
Info:
"Inhibition, symptôme et angoisse", traduit de l’allemand par Michel Tort, Presses Universitaires de France, 1973, page 39
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bénéfices secondaires
]
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stase
]
structure incorporée du langage
En général, les symptômes de la névrose obsessionnelle revêtent deux formes et suivent deux tendances opposées. Ce sont ou bien des interdictions, des mesures de précaution, des pénitences, des symptômes de nature négative donc, ou bien au contraire des satisfactions substitutives, très souvent cachées sous un déguisement symbolique. [...] La formation du symptôme triomphe lorsque l’interdiction parvient à être amalgamée à la satisfaction, en sorte que l’injonction ou l’interdiction originellement défensives prennent aussi le sens d’une satisfaction ; et pour atteindre ce but, il n’est pas rare que des modes de liaison fort artificiels soient utilisés. Ce tour de force montre la tendance du moi à la synthèse, tendance que nous lui avons déjà reconnue.
[...] ils [les symptômes obsessionnels] sont le théâtre d’un combat opiniâtre contre le refoulé, combat qui tourne de plus en plus au désavantage des forces refoulantes, et la seconde que moi et surmoi prennent ici une part spécialement importante à la formation du symptôme.
Auteur:
Freud Sigmund
Années: 1856 - 1939
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: psychanalyste
Continent – Pays: Europe - Autriche
Info:
"Inhibition, symptôme et angoisse", traduit de l’allemand par Michel Tort, Presses Universitaires de France, 1973, page 33
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description
]
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psychanalyse
]
structure incorporée du langage
Qu’est-ce que le désir du névrosé ?
Comme nous l’indique tout le développement de l’œuvre de Freud, il est entièrement suspendu à la bonne fois du signifiant. Le sujet s’attache à cette garantie mythique pour pouvoir vivre autrement que dans le vertige. D’autre part, chacun sait qu’il y a un rapport étroit, historique, entre l’anatomie que le freudisme fait de ce désir, et les caractéristiques de l’époque que nous vivons, et dont nous ne pouvons pas savoir à quelle forme humaine, vaguement vaticinée par des prophètes de divers acabits, elle aboutira, ou sur laquelle elle achoppera.
[...] le désir du névrosé, dirai-je, est ce qui naît quand il n’y a pas de Dieu. [...]
Je dis que cette suspension du Garant suprême est ce que cache en lui le névrosé, et que c’est à ce niveau que se situe, s’arrête et se suspend le désir du névrosé.
[...] le névrosé est toujours occupé à faire ses bagages, ou son examen de conscience – c’est la même chose – ou à organiser son labyrinthe – c’est la même chose. Il rassemble ses bagages, il en oublie ou il les met à la consigne, mais ce sont toujours des bagages pour un voyage qu’il ne fait jamais.
Auteur:
Lacan Jacques
Années: 1901 - 1981
Epoque – Courant religieux: récent et libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: psychanalyste
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Dans le "Séminaire, Livre VI : Le désir et son interprétation", éditions de La Martinière et Le Champ Freudien éditeur, 2013, pages 541-542
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description
]
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défini
]
structure incorporée du langage
Obsession cela ne veut pas dire automatiquement obsession sexuelle, ni même obsession de ceci ou de cela en particulier : être obsédé, cela signifie se trouver pris dans un mécanisme, dans un engrenage de plus en plus exigeant et sans fin. Qu’il ait à accomplir un acte, à remplir un devoir, une angoisse spéciale entrave l’obsédé : va-t-il y parvenir ? Ensuite, la chose faite, il éprouve un besoin torturant d’aller vérifier, mais n’ose pas, de crainte de passer pour fou, parce qu’en même temps il sait fort bien qu’il l’a accomplie… Le voici engagé dans des circuits toujours plus grands de vérifications, de précautions, de justifications. Pris comme il l’est dans un tourbillon intérieur, l’état d’apaisement, de satisfaction, lui est devenu impossible. Même le grand obsédé n’a pourtant rien de délirant. Il n’y a aucune conviction chez l’obsédé, mais uniquement cette espèce de nécessité, complètement ambiguë, qui le laisse si malheureux, si douloureux, si désemparé, d’avoir à céder à une insistance qui vient de lui-même et qu’il ne s’explique pas. La névrose obsessionnelle est répandue et peut passer inaperçue si l’on n’est pas spécialement averti des petits signes qui la traduisent toujours. Ces malades tiennent même fort bien leur position sociale, alors que leur vie est minée ; ravagée par la souffrance et le développement de leur névrose.
Auteur:
Lacan Jacques
Années: 1901 - 1981
Epoque – Courant religieux: récent et libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: psychanalyste
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Entretien avec Jacques Lacan paru dans L'Express du 31 mai 1957.
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description
]
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psychanalyse
]
structure incorporée du langage
[...] la névrose est une question posée par le sujet au niveau de son existence même.
Cette question prend dans l’hystérie les formes suivantes – Qu’est-ce que c’est que d’avoir le sexe que j’ai ? Qu’est-ce que veut dire avoir un sexe ? Qu’est-ce que veut dire que je puisse même me poser la question ? En effet, du fait de l’introduction de la dimension symbolique, l’homme n’est pas simplement un mâle ou une femelle, mais il lui faut se situer par rapport à quelque chose de symbolisé qui s’appelle mâle et femelle.
Si la névrose se rapporte au niveau de l’existence, elle s’y rapporte de façon plus dramatique encore dans la névrose obsessionnelle, où il s’agit non seulement du rapport au fait même d’exister. C’est ainsi que se situent comme obsessionnelles les questions – Qu’est-ce que c’est que d’exister ? Comment suis-je par rapport à celui que je suis sans l’être, puisque je puis en quelque sorte me dispenser de lui, prendre assez de distance pour me concevoir comme mort ?
Si la névrose est ainsi une sorte de question fermée pour le sujet lui-même, mais organisée, structurée comme question, les symptômes se laissent comprendre comme les éléments vivants de cette question articulée sans que le sujet sache ce qu’il articule. Pour ainsi dire, la question est vivante, et le sujet ne sait pas qu’il est dans cette question.
Auteur:
Lacan Jacques
Années: 1901 - 1981
Epoque – Courant religieux: récent et libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: psychanalyste
Continent – Pays: Europe - France
Info:
dans le "Séminaire, Livre IV", "La relation d'objet", éditions du Seuil, 1994, pages 548-549
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définie
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chaînes signifiantes
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énigme
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structures incorporées du langage
Si effectivement, l’action spécifique qui vise à l’expérience de satisfaction, est une action dont la fin est de reproduire l’état, de retrouver das Ding, l’objet, nous comprendrons bien des modes de ce qui est le comportement névrotique, de la conduite de l’hystérique, si tant est qu’il s’agit, dans la conduite de l’hystérique, de recréer un état centré par l’objet en tant que cet objet, das Ding, est le centre et le support d’une aversion comme FREUD l’écrit quelque part.
C’est en tant que l’objet premier est objet d’insatisfaction que s’ordonne, s’organise l’Erlebnis spécifique de l’hystérique. Et c’est aussi pour autant que par une différence, une distinction, une opposition que FREUD a vue, la première, et qui n’a pas lieu d’être abandonnée que dans la névrose obsessionnelle, cet objet, das Ding, par rapport à quoi s’organise l’expérience de fond, l’expérience de plaisir, est un objet - FREUD l’a très bien perçu, cela a été sa première aperception de la névrose obsessionnelle - un objet qui littéralement apporte trop de plaisir.
Si vous regardez dans ses cheminements divers, dans tous ses ruisselets le comportement de l’obsessionnel : ce qu’il indique et ce qu’il signifie, ce comme quoi il apparaît sujet lui-même, c’est toujours ce quelque chose qui se règle pour éviter en fin de compte ce qu’il voit souvent assez clairement comme étant le but et la fin de son désir. Et pour l’éviter d’une façon dont la motivation est somme toute extraordinairement radicale, puisque effectivement le principe du plaisir nous est donné pour avoir un mode de fonctionnement qui est justement d’éviter cet excès, ce trop de plaisir.
Auteur:
Lacan Jacques
Années: 1901 - 1981
Epoque – Courant religieux: récent et libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: psychanalyste
Continent – Pays: Europe - France
Info:
9 décembre 1959, L'éthique
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définition
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hystérie
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choix de la névrose
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structure incorporée du langage
Dans la 3ème année de mon séminaire [La psychose], nous avons parlé de la psychose en tant qu’elle est fondée sur une carence signifiante primordiale, et nous avons montré ce qui survient de subduction du réel quand, entraîné par l’invocation vitale, il vient prendre sa place dans cette carence du signifiant dont on parlait hier soir sous le terme de Verwerfung, et qui - j’en conviens - n’est pas quelque chose qui soit sans présenter quelques difficultés.
C’est pour cela que nous aurons à y revenir cette année, mais je pense que ce que vous avez compris dans ce séminaire sur la psychose c’est que, sinon le dernier ressort, du moins le mécanisme essentiel de cette réduction de l’Autre, du grand Autre - de l’Autre comme siège de la parole - à l’autre imaginaire, cette suppléance du symbolique par l’imaginaire, et même comment nous pouvons concevoir l’effet de totale étrangeté du réel qui se produit dans les moments de rupture de ce dialogue du délire, par quoi seulement le psychosé peut soutenir en lui ce que nous appellerons une certaine intransitivité du sujet, chose qui nous paraît, quant à nous, toute naturelle : "Je pense, donc je suis" disons-nous intransitivement. Mais assurément c’est là la difficulté pour le psychosé, précisément dans la mesure de cette réduction de la duplicité de l’Autre avec le grand A et de l’autre avec le petit a :
– de l’Autre siège de la parole et garant de la vérité,
– et de l’autre duel, qui est celui en face de qui il se trouve comme étant sa propre image.
Cette disparition de cette dualité est précisément ce qui donne au psychosé tant de difficulté à se maintenir dans un réel humain, c’est-à-dire dans un réel symbolique.
Auteur:
Lacan Jacques
Années: 1901 - 1981
Epoque – Courant religieux: récent et libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: psychanalyste
Continent – Pays: Europe - France
Info:
6 novembre 1957
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résumé
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définition
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forclusion
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nom-du-père
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structure incorporée du langage
À aborder ce terme par la voie de ce qu’est la demande dans ce stade anal, vous avez tous, je pense, assez d’expérience pour que je n’aie pas besoin de plus illustrer ce que j’appellerai la demande de retenir l’excrément, fondant sans doute quelque chose, qui est un désir d’expulser.
Mais ici ce n’est pas si simple car aussi bien cette expulsion est exigée aussi par le parent éducateur à une certaine heure. Là il est demandé au sujet de donner quelque chose qui satisfasse l’attente de l’éducateur, maternel en l’occasion. L’élaboration qui résulte de la complexité de cette demande mérite que nous nous y arrêtions car elle est essentielle. Observez qu’ici il ne s’agit pas plus du rapport simple d’un besoin avec la liaison à sa forme demandée, que de l’excédent sexuel. C’est autre chose, c’est d’une discipline du besoin qu’il s’agit et la sexualisation ne se produit que dans le mouvement de retour au besoin qui si je puis dire - ce besoin - le légitime comme don à la mère qui attend que l’enfant satisfasse à ses fonctions qui font sortir, apparaître quelque chose de digne de l’approbation générale.
Aussi bien ce caractère de cadeau de l’excrément est-il bien connu de l’expérience et repéré depuis l’origine de l’expérience analytique. C’est tellement dans ce registre qu’ici un objet est vécu, que l’enfant, dans l’excès de ses débordements occasionnels, l’emploie, on peut dire naturellement, comme moyen d’expression. Le cadeau excrémentiel fait partie de la thématique la plus antique de l’analyse.
Je veux à ce propos mettre en quelque sorte son terme dernier à cette extermination, à quoi je m’efforce depuis toujours, de la mythique de "l’oblativité", en vous montrant ici à quoi réellement elle se rapporte. Car à partir du moment où vous l’aurez une fois aperçu, vous ne pourrez plus reconnaître autrement ce champ de la dialectique anale qui est le champ véritable de "l’oblativité".
Il y a longtemps que sous des formes diverses j’essaie de vous introduire à ce repérage et nommément en vous ayant fait remarquer depuis toujours que le terme même "d’oblativité" est un fantasme d’obsessionnel : "Tout pour l’Autre" dit l’obsessionnel et c’est bien ce qu’il fait. Car l’obsessionnel étant dans le perpétuel vertige de la destruction de l’Autre, il n’en fait jamais assez pour que l’autre se maintienne dans l’existence. Mais ici nous en voyons la racine. Le stade anal se caractérise en ceci que le sujet satisfait un besoin uniquement pour la satisfaction d’un autre.
Ce besoin, on lui a appris à le retenir uniquement pour qu’il se fonde, s’institue, comme l’occasion de la satisfaction de l’autre qui est l’éducateur. La satisfaction du pouponnage, dont le torchage fait partie, est d’abord celle de l’autre. Et c’est proprement pour autant que quelque chose - que le sujet a - lui est demandé comme don, qu’on peut dire que l’oblativité est liée à la sphère de relations du stade anal. Remarquez-en la conséquence, c’est qu’ici la marge de la place qui reste au sujet comme tel, autrement dit le désir, vient dans cette situation à être symbolisé par ce qui est emporté dans l’opération : le désir littéralement s’en va aux chiottes.
Auteur:
Lacan Jacques
Années: 1901 - 1981
Epoque – Courant religieux: récent et libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: psychanalyste
Continent – Pays: Europe - France
Info:
15 mars 1961
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définition
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caractéristique
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évacuation
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inconscient
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