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victime

La recherche de boucs émissaires est, de toutes les quêtes, la plus simple.

Auteur: Eisenhower Dwight D.

Info:

[ tête de Turc ]

 

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tête de Turc

Je suis le punching-ball national. En général le boxeur se fatigue avant le punching-ball.

Auteur: Mitterrand François

Info: cité par Sylvie Pierre-Brossolette 19 décembre 1991

[ cible ] [ politique ] [ bouc émissaire ] [ indifférence ]

 

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racisme

Pour qu'il y ait le moins de mécontents possibles il faut toujours taper sur les mêmes.

Auteur: Rouxel Jacques

Info: Les Shadoks

[ judaïsme ] [ tête de turc ]

 

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maraude

Terrible sera le sort, dit-on,
de celui qui, sans permission,
Rentre dans le verger, même à tâtons.

Auteur: Albukrek Sebban Sandra

Info: Contes turcs, Dans la nuit des temps, Ma tête

[ menace ]

 

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rapports humains

C'est toujours la même chose quand on présente des amis : comme ils n'ont pas de sujet de discussions communs à part vous, ils s'amusent à échanger des commentaires piquants sur vos défauts et finissent par faire équipe.

Auteur: McCauley Stephen

Info: L'objet de mon affection

[ tête de turc ] [ mécanisme ]

 

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enfance

- Écoute, Danny, je sais que je n'ai jamais rien fait pour toi, et j'étais comme tout le monde au lycée, je me foutais de ta gueule, je me moquais de ta façon de parler, de marcher et toutes ces conneries. Je me suis jamais demandé ce que tu pouvais ressentir, mais j'étais qu'un môme, tu comprends ? [...] En fait, je pensais qu'on n'était pas très différents, toi et moi. [...] Dans chaque classe, il doit y avoir un gamin à tourmenter, à qui casser les couilles. Je voulais pas que ça soit moi, alors je me suis mis du côté des autres mômes et je t'ai pris pour cible de toutes les blagues.

Auteur: Gailey Samuel W.

Info: Deep Winter, p. 142-143

[ humiliation ] [ rapports humains ] [ groupe ] [ tête de turc ]

 

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dramaturge

Un génie est un accusé.

Tant qu’Eschyle vécut, il fut contesté. On le contesta, puis on le persécuta, progression naturelle. Selon l’habitude athénienne, on démura sa vie privée ; on le noircit, on le calomnia. Une femme qu’il avait aimée, Planesia, sœur de Chrysilla, maîtresse de Périclès, s’est déshonorée devant l’avenir par les outrages qu’elle adressa à Eschyle publiquement. On lui supposa des amours contre nature ; on lui trouva, comme à Shakespeare, un lord Southampton. Sa popularité fut battue en brèche. On lui imputait à crime tout, jusqu’à sa bonne grâce envers les jeunes poètes qui lui offraient respectueusement leurs premières couronnes ; il est curieux de voir ce reproche reparaître toujours ; Pezay et Saint-Lambert le répètent au dix-huitième siècle :



 Pourquoi, Voltaire, à ces auteurs

Qui t’adressent des vers flatteurs,

Répondre, en toutes les missives,

Par des louanges excessives ?



Eschyle, vivant, fut une sorte de cible publique à toutes les haines. Jeunes, on lui préféra les anciens, Thespis et Phrynichus ; vieux, on lui préféra les nouveaux, Sophocle et Euripide. Enfin, il fut traduit devant l’aréopage, et, selon Suidas, parce que le théâtre s’était écroulé pendant une de ses pièces, selon Elien, parce qu’il avait blasphémé, ou, ce qui est la même chose, raconté les arcanes d’Eleusis, il fut exilé, il mourut en exil.



Alors l’orateur Lycurgue s’écria : Il faut élever à Eschyle une statue de bronze.

Athènes, qui avait chassé l’homme, éleva la statue.

Ainsi Shakespeare, mort, entra dans l’oubli ; Eschyle, dans la gloire.

Auteur: Hugo Victor

Info: William Shakespeare

[ Grèce antique ] [ visionnaire ] [ tête de Turc ] [ bouc émissaire ]

 

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Ajouté à la BD par Bandini

chaîne matérielle

Colin (*), aux séances de l'Académie, est la tête de turc de Pasteur, car il doute de l'efficacité des cultures de charbon. Pasteur lui répond que son doute dépend de ses mains :

-M.Colin : "Ce liquide agissait au début ; il m'a tué des lapins et même un mouton ; mais au bout de quelques mois il ne déterminait plus le charbon. Pourquoi est-il devenu inerte, je l'ignore."

-M. Pasteur : "Parce qu'il était devenu impur entre vos mains."

-M. Colin : "Mais il n'avait pas été au contact de l'air."

-M. Pasteur : "Comment l'avez-vous débouché ?"

-M. Colin : "J'avais pris toutes les précautions indiquées par M. Pasteur et par ses aides pour prélever dans l'appareil et pour refermer celui-ci (...)"

-M. Pasteur : "En vérité, permettez-moi de vous dire que vous avez besoin de beaucoup étudier ces question." (...)

-Colin : "(les corpuscules germes) s'y trouvaient en grand nombre et avec leurs caractères primitifs."

-M. Pasteur : "Cela est impossible je vous l'ai déjà dit. (... Mais vous ne savez pas retirer cet organisme de façon à ne pas introduire dans le tube une impureté nouvelle. Comment voulez-vous qu'on accorde quelques crédit à vos assertions. Vous cherchez toujours non la vérité, mais la contradiction." (Séance du 21.7.1881, T. VI, p.357)


Tout est là : "comment l'avez-vous débouché ?". C'est Colin l'idéaliste. C'est lui qui pense qu'il y a en science des idées. Mais non, le crédit, c'est avec les doigts qu'on l'acquiert. Les phénomènes ne demeurent qu'aussi longtemps qu'on les maintient à l'intérieur de rapports de forces. Un bacille n'est présent que le long d'un ensemble de gestes qui assurent sa pureté, de même qu'un message téléphonique ne se maintient que le long d'un fil. Les "idées" n'échappent jamais aux réseaux qui les fabriquent.

Auteur: Latour Bruno

Info: in "Les microbes, guerre et paix", éd. Métailié, p. 102-103 - (*) Léon Colin : médecin militaire, hygiéniste (1830-1906)

[ praxis ] [ domaine de validité ] [ débat scientifique ] [ contamination ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

dialogue

- Hé, où allez-vous ? demanda-t-il ?
- Je rentre chez moi, dis-je sans me retourner. Je l'entendis courir derrière moi.
- Pourquoi ?
- Parce que tu es trop nul, mon petit gars. Va donc faire du violon, ça fera plaisir à tes parents. En plus, je ne supporte pas ton attitude. Et si moi je ne la supporte pas, je vois mal comment tu pourrais un jour t'imposer comme meneur dans une équipe. Bouger un peu ton cul de pleurnichard pour devenir un quarterback.
(...) Mais tu es un sale petit con et j'aimerais t'aider à comprendre pourquoi tu es comme ça.
Il respira un grand coup, tremblant, désemparé.
- Va te faire enculer, mon pote, dit-il d'une voix qui annonçait les larmes.
- C'est déjà fait. Je me suis fait enculer en acceptant de te rencontrer.
- Je n'ai rien à voir là-dedans, dit-il, contrôlant sa voix avec difficulté.
- C'est là que tu te trompes, Bernard, dis-je, prêt à porter le coup de grâce mais la mort dans l'âme tandis que ma voix se faisait plus froide et plus cinglante. J'ai rarement vu de gosse aussi mal dans sa peau de toute mon existence. Et je sais déjà une chose, à ton sujet, alors que je ne te connais que depuis cinq minutes. C'est que tu n'as aucun ami dans ce foutu monde. On doit se sentir seul pendant l'hiver, là-bas, à Phillips Exeter, non, Bernard ? Est-ce qu'ils te cherchent ? Je sais que tu es rejeté, mais est-ce qu'en plus tu leur sers de tête de Turc, Bernard ? Est-ce que ta vie là-bas ressemble à un cauchemar ? Est-ce qu'ils te molestent, Bernard ? Vois-tu, je connais bien les garçons et je sais comment ils traitent les inadaptés. Comment s'appelle ton copain, Bernard ? Dis-moi son nom.
Il se mit à pleurer, tenta de ravaler ses larmes, mais elles jaillirent de ses yeux comme le flot trop puissant par-dessus la digue.

Auteur: Conroy Pat

Info: Le Prince des Marées

[ violence ] [ éducation ] [ attaque ]

 

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pornographie

- Le "spécial" ?
- Le "spécial", j'ai rien contre. Non, c'est le fait qu'on peut toucher qui me plaît pas. Y a pas, un bain turc, cela doit être un bain turc et pas autre chose.
Ce que je veux dire, c'est que les filles qui bossent dans un sauna c'est des techniciennes, quoi. Leurs dix doigts, ils doivent leur servir à exciter les zones sensibles des mecs pour leur procurer du plaisir, c'est comme ça que ça devrait se passer, normalement. Seulement voilà, elles se font titiller, hein, et ça je dis que c'est une façon de camoufler leur manque de savoir-faire, tiens, c'est comme qui dirait un cuisinier qui non seulement n'utiliserait pas de bonite séchée ni de laminaires pour son bouillon mais qui te ferait passer tout ça à coups d'assaisonnements chimiques. Une fois qu'elles se sont laissées mettre le doigt, c'est au tour du gars à réclamer plus et d'une chose l'autre, on en arrive à quoi, dis-moi ? Eh oui, à la baise, ni plus ni moins. Non, ça va pas, alors pas du tout, j'admets pas que le "spécial" devienne un machin dans ce genre, sinon qu'est-ce que ça voudra dire "un bain turc", je te demande un peu ? Y'a des putes pour ça ! Non, voilà, tu t'allonges sur la table de massage, là, un peu comme un bébé si tu veux, et tu laisses faire l'autre sans jamais intervenir, les yeux fermés, sans penser à rien : la tête qu'a la fille ? A quoi elle pense ? rien à chiquer. Sentir ses doigts qui se promènent à la découverte d'un point vital viril que tu te connaissais pas - que même ta bobonne ou une autre n'a peut-être jamais remarqué-, les sentir qui te câlinent... Voilà ce que j'appelle le vrai plaisir du "spécial". Pour tout te dire, tiens, dans le "spécial", c'est l'homme seul qui doit prendre son pied, la femme, elle doit rien éprouver.

Auteur: Akiyuki Nosaka

Info: Les Pornographes

[ massage ] [ masturbation ]

 

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