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refonte

Avec ses enfants,
Au milieu de la tempête,
Tout échevelé.

Auteur: Hugo Victor

Info: Transposition formelle d'un poème connu, La conscience. 2e essai, de benslama, après celui avec Baudelaire

[ haïku ] [ père indigne ] [ météo ] [ inconscient ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

Zen

Le samsara, [...] c'est l'esprit affligé et obscurci par d'innombrables constructions mentales, vacillant tel l'éclair dans la tempête, et recouvert par la souillure tenace de l'attachement et des autres passions. L'excellent nirvana, lui, est lumineux et libre de toute construction mentale, Débarrassé de la souillure de l'attachement et des autres passions.

Auteur: Anangavajra

Info: 700, Prajopayaviniscayasiddhi, IV section : la contemplation de la Réalité, cité et traduit par André Padoux, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.298

[ bipolarité ]

 

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baise

Une lave ardente se mit à couler dans mes veines et, poussé par une vigueur qui se déchaînait en tempête, je me jetai sur la radieuse idole, ne sachant à quel divin régal attarder mon désir de beauté. L’adorable femme se prêta à mes transports avec une grâce enfantine, m’offrant l’une après l’autre, les affolantes fleurs de son corps divin. Mais, bientôt, elle palpita toute sous mes baisers enivrés, et, s’enroulant à moi, de ses bras marmoréens, elle m’attira vers l’enlacement suprême qui unit nos deux âmes en une commune extase, secouant nos corps en un spasme d’infinie volupté.

Auteur: Rebell Hugues Georges Grassal de Choffat dit

Info: Les délices du fouet - Illustré (La bibliothèque érotique idéale)

[ orgasme ] [ romantisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

mise en scène

N’ai-je pas connu une jeune fille, de l’avant-dernière génération "romantique" qui, après plusieurs années d’un amour mystérieux pour un monsieur que, du reste, elle pouvait à tout moment épouser le plus tranquillement du monde, finit cependant par s’inventer des obstacles insurmontables et, par une nuit de tempête, se jeta du haut d’une falaise dans une rivière assez profonde et rapide, où elle périt victime de ses propres caprices, uniquement pour ressembler à l’Ophélie de Shakespeare ; cela même de telle manière que si cette falaise, qu’elle affectionnait et avait élue depuis longtemps, avait été moins pittoresque et qu’à sa place, il y eût un rivage prosaïquement plat, le suicide n’aurait peut-être pas eu lieu.

Auteur: Dostoïevski Fédor Mikhaïlovitch

Info: Dans "Les Frères Karamazov", traduction d'Elisabeth Guertik, le Cercle du bibliophile, page 10

[ romantisme ] [ imaginaire ] [ humour ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

mimétisme

Tout le commerce entre maître et esclave est un exercice perpétuel des passions les plus turbulentes, du despotisme le plus acharné d'une part, et de la soumission dégradante de l'autre. Nos enfants le voient et apprennent à l'imiter, car l'homme est un animal imitateur. Cette qualité est le germe de toute éducation en lui. Du berceau à la tombe, il apprend à faire ce qu'il voit les autres faire. (...) Le parent tempête, l'enfant regarde, attrape ces linéaments de courroux, use des mêmes airs dans le cercle des petits esclaves, donne libre cours à ses pires passions, et ainsi éduqué et soigné, exercé quotidiennement en tyrannie, il ne peut que se laisser emporter par elles et leurs odieuses particularités."

Auteur: Jefferson Thomas

Info: Notes on the State of Virginia

[ domination ]

 

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littérature

Il faisait un temps affreux ; pluie et tempête, pluie et tempête ; et la boue, la boue, la boue épaisse dans toutes les rues. Depuis des jours et des jours, un immense voile pesant passait sur Londres en provenance de l'est, et il passait toujours, comme si dans l'est il y avait une Éternité de nuages et de vents. Si furieuses avaient été les bourrasques que les hautes constructions de la ville avaient eu le plomb arraché de leurs toitures. Dans la campagne, des arbres avaient été déracinés et des ailes de moulin emportées. La côte charriait son lot funèbre de naufrages et de morts. De violentes pluies avaient accompagné ces rafales de vent, et le jour qui finissait [...] avait été le plus terrible de tous.

Auteur: Dickens Charles

Info: De grandes espérances, Chapitre XXXIX

[ intempéries ] [ ville ]

 

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analyse

Le style célinien correspond à l'avènement cannibale de la société de masse. C'est l'âge des "fourmis" perdues dans la limaille. Céline est une fourmi, lui aussi, mais lucide, supérieure: il recueille le désastre qui vient dans "la cicatrice musiquée de sa langue".
Muray pense que cette société de masse n'a depuis fait qu'empirer: "hyperfestive", infantile, ultramoralisante, étrangère à la vie de l'individu et à toute littérature. Elle accomplit ainsi le cauchemar stylisé par Céline. Muray le râle, le tempête, le répète: nostalgique du temps des pamphlets, il force le muscle de l'invective. On n'est pas obligé de le suivre au bout de cette course en tunnel: dans son exagération il s'enivre de mots et ratiocine parfois, notamment contre rollers et trottinettes, dont il fait clairement les emblèmes de notre "univers distractionnaire"; mais son style dégage assez de plaisir dans la destruction pour que le lire réveille un mort.

Auteur: Lançon Philippe

Info: 2.5.2001

[ littérature ] [ France ]

 
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panthéisme

Ils portent des noms gutturaux. Ils s'appellent Tséfayok, Lafko, Yatsé, Yuras, Tchakval, Ksafak, pour les hommes... Waka, Chayatakara, Tellapakatcha, Samakanika, Kamankar, Yerfa, pour les femmes. Ils sont petits, un mètre cinquante en moyenne, avec un gros torse et des pieds de canard gluant de crasse. Ils sont nus, mais sans pilosité, les femmes comme les hommes, avec, en revanche, une tignasse noire pleine de poux, et le corps enduit de graisse de phoque. Ils empestent terriblement. Ils ne rient pas, ou très rarement. L'ethnologue José Emperaire, qui a recueilli in extremis l'essentiel du vocabulaire de cette langue moribonde, souligne que s'ils avaient trente façons de nommer des vents différents, ils n'en avaient en revanche aucune pour exprimer la beauté, la gaieté, le bonheur. Quant à la bonté, n'en parlons pas. Leurs dieux sont terrifiants. Ce sont des dieux qui n'existent que pour les écraser !
Le premier, le plus puissant, c'est Ayayéma. C'est lui qui déclenche les tempêtes, les naufrages, les accidents, les incendies. Le deuxième, tout aussi effrayant. s'appelle Kwatcho. Il règne sur la nuit et les rivages. S'il surprend un Alakuf la nuit hors du tchelo, il lui crève les yeux et l'étrangle. On ne le voit jamais. Il n'attaque que par-derrière. Enfin, Mwono, le troisième larron, fait énormément de bruit. C'est lui qui précipite les valanches, les blocs de glacier, les pans de montagne, les coulées de boue, les rochers, et ces funestes tourbillon de vent, les williwaw, qui tombent sur les malheureux Alakalufs. Imaginons une nuit de campement d'hiver, qui n'en finit pas, dans un chenal, sur une grève, des milliers et des milliers de nuits tout aussi intensément obscures de la tempête, qui n'a d'autre abri que sa hutte de peau, avec, par-dessus le marché, ces trois divinités infernales qui le guettent pour l'achever. Chose étrange : mis en présence du Christ rédempteur et de l'Évangile prêché par les missionnaires, c'est-à-dire une religion de compassion et de recours, les Alakalufs la refuseront, la fuiront, contrairement aux Yaghans et aux Onas, qui, d'ailleurs, en mourront tout autant...

Auteur: Raspail Jean

Info: Adios, Tierra del Fuego

[ naturalisme ]

 

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