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tension érotique

O Muse, je t'invoque : emmielle moy le bec,
Et bandes de tes mains les nerfs* de ton rebec* ;
Laisse moy là Phoebus chercher son aventure,
Laisse moy son B mol, prends la clef de Nature ;
Et vien, simple, sans fard, nuë, & sans ornement,
Pour accorder ma fluste avec ton instrument.

Auteur: Régnier Mathurin

Info: In "Oeuvres", éd. Delarue, p. 88. *cordes, **sorte de violon

[ musique ] [ métaphore ] [ invitation ] [ 2e personne du singulier ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

femmes-hommes

Je l’imaginais très bien, assise dans l’auto d’un quelconque fonctionnaire d’âge mûr, inconsciente de l’existence d’un point d’intersection entre leurs organes génitaux et le tableau de bord stylisé. La géométrie du fantasme érotique ne serait révélée que lors de son accident, sauvage ballet nuptial dansé sur les pointes de chair de ses genoux et de son pubis.

Auteur: Ballard James Graham

Info: Crash !

[ décalés ] [ tension sexuelle ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

conscience

Le surmoi est une instance déduite par nous, la conscience morale une fonction que nous lui attribuons parmi d'autres, qui doit surveiller et juger les actions et les intentions du moi, et qui exerce une activité de censure. Le sentiment de culpabilité, la dureté du surmoi, sont donc la même chose que la sévérité de la conscience morale, il est la perception impartie au moi d'être ainsi surveillé, l'évaluation de la tension entre ses aspirations et les exigences du surmoi, et la peur de cette instance critique, peur qui est au fondement de toute la relation ; le besoin de punition est une manifestation pulsionnelle du moi devenu masochiste sous l'influence du surmoi devenu sadique, c'est-à-dire qu'il utilise une part de la pulsion présente en lui, de destruction interne pour en faire une liaison érotique au surmoi.

Auteur: Freud Sigmund

Info: Le Malaise dans la culture

[ psychanalyse ]

 

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femelles enflammées

Les femmes ont-elles des érections ? 

Organe homologue du pénis, le clitoris est, lui aussi, doté d'une capacité érectile. L'anatomie du sexe féminin est de mieux en mieux connue grâce aux études scientifiques.

- Le clitoris, organe homologue du pénis, possède une capacité érectile similaire grâce à ses corps caverneux

- L'érection clitoridienne, déclenchée par l'excitation sexuelle, implique un processus plus lent que celui du pénis, nécessitant souvent des préliminaires.

- La lubrification féminine est assurée par les bulbes vestibulaires, essentiels pour le confort et le plaisir durant le coït.

Organe homologue du pénis, le clitoris est, lui aussi, doté d'une capacité érectile. L'anatomie du sexe féminin est de mieux en mieux connue grâce aux études scientifiques. Eh bien oui, l’excitation sexuelle provoque des érections chez les femmes comme chez les hommes. Chez le sexe masculin, l’érection est bien visible : elle survient grâce à l’afflux de sang dans les corps caverneux du pénis.

Clitorisme : zoom sur l'érection clitoridienne

Or, cette capacité érectile, le sexe féminin en est également dotée : son clitoris renferme aussi des corps caverneux qui se gorgent de sang sous l’influx nerveux provoqué par l’excitation. En effet, le clitoris possède un réseau des terminaisons nerveuses et est l'une des parties les plus sensibles du corps féminin. Conséquence : le gland et le corps du clitoris se dressent. Pendant l'excitation sexuelle, les petites lèvres peuvent aussi jouer un rôle dans le processus d'érection féminine en contribuant à la vascularisation (processus par lequel les vaisseaux sanguins fournissent du sang oxygéné et des nutriments à un tissu ou un organe) des tissus génitaux.

Un mécanisme d’érection plus lent que chez les hommes

Un mécanisme en tout point similaire à celui du pénis lors de l'érection féminin, excepté dans la rapidité : quelques secondes suffisent à celui-ci pour développer une érection totale alors que de vingt à trente minutes seraient nécessaires, habituellement, au clitoris. D’où l’importance des stimulations " préliminaires " pour le sexe féminin

Éjaculation chez les femmes

L'éjaculation féminine est une sécrétion liquide produit par les glandes de Skene, aussi appelées glandes para-urétrales. Ces glandes, situées près de l'urètre, sont l'équivalent féminin de la prostate chez l'homme. L'éjaculation féminine peut être déclenchée par une stimulation intense du point G ou d'autres zones érogènes.

Chemin vers la lubrification : les bulbes vestibulaires

Les bulbes vestibulaires, également connus sous le nom de glandes vestibulaires ou encore glandes de Bartholin, sont des structures anatomiques situées de part et d'autre de l'ouverture vaginale, dans la région vulvaire chez les femmes (partie externe du vagin). Ces glandes sont responsables de la production de sécrétions lubrifiantes chez les femmes. Ce liquide contribue ainsi au confort et plaisir du coït en réduisant les frottements et les irritations. Les bulbes vestibulaires jouent un rôle crucial dans le chemin vers la lubrification, faisant partie des organes génitaux externes féminins et participant activement à la physiologie sexuelle.



 

Auteur: Internet

Info: https://www.science-et-vie.com/, 1 septembre 2023, Florian Cadu

[ libido ] [ femmes-hommes ] [ tension érotique ] [ en chaleur ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

écrivain

On peut admettre que dans aucune littérature d’aucun temps il y eut un ouvrage aussi scandaleux, que nul autre n’a blessé plus profondément les sentiments et les pensées des hommes. Aujourd’hui que les récits de MILLER nous font trembler, qui oserait rivaliser de licence avec SADE ? Oui, on peut prétendre que nous tenons là l’œuvre la plus scandaleuse qui fut jamais écrite. Et Maurice BLANCHOT que je vous cite, continue : "N’est-ce pas un motif de nous en préoccuper ?"

[…] En fait, il semble qu’il n’y ait pas d’atrocité concevable qui ne puisse être trouvée dans ce catalogue où semblait puiser une sorte de défi à la sensibilité dont l’effet est à proprement parler stupéfiant.

Si le mot stupéfiant veut dire qu’en quelque sorte on abandonne la ligne du sens à l’auteur, qu’on perd les pédales autrement dit, et qu’à ce point de vue on peut même dire que l’effet dont il s’agit est obtenu sans art, c’est-à-dire sans considération de l’économie des moyens, par une sorte d’accumulation des détails, des péripéties auxquelles s’ajoute apparemment un truffage de dissertations, de justifications dont assurément les contradictions nous intéressent beaucoup car nous les suivrons dans le détail, et dont pour l’instant je veux seulement faire remarquer que seuls les esprits grossiers peuvent considérer - ce qui leur arrive - que ces dissertations sont là pour faire en quelque sorte passer des complaisances érotiques.

Même des gens beaucoup plus fins que des esprits grossiers en sont venus à attribuer à ces dissertations, dénommées digressions, la baisse, si l’on peut dire, de la tension suggestive sur le plan où pourtant les esprits fins en question - il s’agit là très précisément de Georges BATAILLE - sur le plan où ils considèrent l’œuvre comme nous donnant proprement l’accès à cette sorte d’assomption de l’être en tant que dérèglement où ils voient la valeur de l’œuvre de SADE.

Attribuer cette espèce d’intérêt à ces dissertations et digressions est pourtant une erreur. L’ennui dont il s’agit est quelque chose d’autre. Il n’est que la réponse de l’être précisément - que ce soit du lecteur ou de l’auteur peu importe - à l’approche d’un centre d’incandescence ou, si je puis dire, de zéro absolu en tant qu’il est psychiquement irrespirable.

Sans doute, que le livre tombe des mains prouve qu’il est mauvais. Mais ici le mauvais littéraire est peut-être le garant de cette mauvaiseté à proprement parler - pour employer un terme qui était encore en usage au XVIIème siècle - qui est l’objet même de notre recherche.

Dès lors SADE se présente dans l’ordre de ce que j’appellerai la littérature expérimentale. À savoir l’œuvre d’art en tant qu’elle est elle–même expérience, et une expérience qui n’est pas n’importe laquelle, une expérience, dirais-je, qui arrache le sujet comme tel, et par son procès, à ce que je pourrais appeler ses amarres psychosociales, et pour ne pas rester dans le vague, je veux dire, à toute appréciation psychosociale de la sublimation dont il s’agit.

Auteur: Lacan Jacques

Info: 30 mars 1960

[ œuvre ] [ critique ] [ das ding ] [ impossible ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson