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Décrire une image consiste à la mettre en mots, et puisque ces mots ont leur histoire et leur vie propre, qu’ils pensent avec et contre nous mais le plus souvent derrière notre dos et sans nous, c’est dans cette opération apparemment transparente que s’immisce la catégorisation qui, par la suite, contraint la lecture.

Auteur: Boucheron Patrick

Info: Conjurer la peur : Sienne, 1338 : essai sur la force politique des images

[ interprétation ] [ traduction ] [ classification ] [ double codage ]

 

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Il y a une peinture célèbre, Nighthawks, d'Edward Hopper. Je suis amoureux de cette peinture. Parfois, je pense que tout le monde est comme les gens sur cette toile, tout le monde est perdu dans ses propres univers de douleur, de chagrin ou de culpabilité, tous lointains et inconnaissables. La peinture me fait penser à vous. Ça me brise le coeur.

Auteur: Sáenz Benjamin Alire

Info: Aristotle and Dante Discover the Secrets of the Universe

[ humanité ]

 
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Je ne décrirai donc pas un tableau de Van Gogh après Van Gogh, mais je dirai que Van Gogh est peintre parce qu’il a recollecté la nature, qu’il l’a comme retranspirée et fait suer, qu’il a fait gicler en faisceaux sur ses toiles, en gerbes comme monumentales de couleurs, le séculaire concassement d’éléments, l’épouvantable pression élémentaire d’apostrophes, de stries, de virgules, de barres dont on ne peut plus croire après lui que les aspects naturels ne soient faits.

Auteur: Artaud Antonin

Info: Van Gogh, le suicidé de la société

[ beaux-arts ]

 

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L'image ne peut être dépossédée d'une fraîcheur primordiale, que l'idée ne peut jamais revendiquer. Une idée est dérivée et apprivoisée. L'image est à l'état naturel ou sauvage, et il faut la découvrir là, pas la mettre ici, en obéissant à sa propre loi et à aucune des nôtres. Nous pensons que nous pouvons saisir l'image et la capturer, mais ce qui est captif n'est pas l'image réelle mais seulement l'idée, qui est l'image avec le caractère que l'on en a extrait.

Auteur: John Crowe Ransom

Info:

[ verbalisation ] [ langage ] [ limitation ] [ double codage ] [ priméité ] [ visuel ]

 

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C’est un paysage d’averse, une rue dans la lumière rouge d’un feuillage automnal qui se retient de tomber et déjà contemple ce qui restera de sa chute : un tapis épais de feuilles où s’invente un silence mouillé de pluie.

C’est un trottoir en éclats d’argent et en moire d’après pluie. Un miroir où se détrempe le jour.

C’est une rue comme abandonnée, en attente de pas.

C’est un coin de rue qui s’aime en silence dans l’absence des hommes et des dieux.

Auteur: Rodalec Yvette

Info: Imprécis de la pluie, p.88. Un tableau de Jim Sévellec 1897 – 1971. Automne

[ poésie ] [ désert ]

 

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Il y a du tigré, du moucheté, du velu, du chevelu, du rayé, de l'écailleux, du cachemire, des pois, du bariolé, dans les tableaux de Séraphine. On dirait que ça ondule dans les nervures, que ça vibre dans la ramure, que ça grouille dans les fleurs, dans les arbres, les feuilles, les fruits. Des insectes, des oiseaux, des plumes, faisans, paons, pintades apparaissent, se bousculent. Séraphine fait vibrer les teintes, superpose les couches, les empâtements.
Elle se permet tout.

Auteur: Cloarec Françoise

Info: Séraphine : La vie rêvée de Séraphine de Senlis

[ peinture ]

 
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Au fond du tiroir traîne une photo de ses beaux-parents posant devant la ferme familiale juste avant de vendre leurs terres à Univerre.

On croirait le tableau de Grant Wood et sa fermière au visage sévère, figée au côté de son père encore plus sinistre, posant une fourche à la main devant la façade en bois d'une maison blanche, dressée derrière eux comme un cercueil, celui de l'Amérique tout entière ravagée par la Grande Dépression, un genou à terre, empoisonnée par les actifs toxiques. Le même aveuglement qu'aujourd'hui.

Auteur: Manoukian Pascal

Info: Le paradoxe d'Anderson, Page 183, Seuil, 2018

 
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Ajouté à la BD par miguel

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L'autre soir, j'ai cherché (sur le Web) des "elfes-machines auto-transformatrices". Il y eut 36 résultats ! Ça m'a surpris. J'utilise le moteur de recherche comme un oracle. J'avais aussi utilisé l'expression pour le DMT, d'"hyperespace arabe". Alors j'ai fait une recherche avec, 'Hyperespace arabe', entre guillemets. Et ça m'a amené directement vers une transcription de l'exposé dans lequel j'avais dit la chose ! Vous pouvez trouver votre propre esprit sur Internet. Je suis très reconnaissant aux personnes qui tapent mes exposés et les publient sur leurs sites Internet.

Auteur: McKenna Terence

Info:

[ citation s'appliquant à ce logiciel ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

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Puisque toute photo est contingente (et par là même hors sens), la Photographie ne peut signifier (viser une généralité) qu'en prenant un masque. C'est ce mot qu'emploie Calvino* pour désigner ce qui fait d'un visage le produit d'une société et de son histoire. Ainsi du portrait de William Casby, photographié par Avedon : l'essence de l'esclavage est ici mise à nu: le masque, c'est le sens, en tant qu'il est absolument pur (comme il était dans le théâtre antique). C'est pourquoi les grands portraitistes sont de grands mythologues: Nadar (la bourgeoisie française), Sander (les Allemands de l'Allemagne prénazie), Avedon (la high-class new-yorkaise).

Auteur: Barthes Roland

Info: La Chambre claire : Note sur la photographie. *I. Calvino, "L'apprenti photographe", nouvelle traduite par Danièle Sallenave, Le Nouvel Observateur, Spécial Photo, n°3, juin 1978.

[ époque ] [ symbole ]

 
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Emma a ouvert le secrétaire et soulevé un vieux rouleau de papier jauni. Dessous, nous avons découvert la photographie d'une femme vêtue d'un châle noir à sequins. Ses cheveux, parsemés de fils gris, étaient relevés dans une coiffure élaborée. Elle avait les yeux clos et tournait la tête à l'objectif. Une poule était perchée derrière elle. Au premier coup d'œil, la photo paraissait ratée, prise lors d'un moment d'inattention. Et pourtant, sa composition était parfaite. Les cheveux de la femme et ses vêtements rappelaient le plumage noir et blanc de la poule. Elles regardaient dans des directions opposées, mais on avait l'impression qu'un lien étrange les unissait. Elles semblaient communiquer en silence, ou rêver l'une de l'autre.

Auteur: Ransom Riggs

Info: Miss Peregrine et les enfants particuliers, tome 2 : Hollow City

[ noir-et-blanc ]

 

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