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dernières paroles

Équipage du Tonnant, n'amène jamais ton pavillon !

Auteur: Dupetit-Thouars Aristide Aubert du

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[ héros ]

 

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mourir

Il vit l'officier donner le signal; et machinalement alors, avec une précipitation fébrile, il cria d'une voix folle, d'une voix tonnante: "Vive la Mort!"

Auteur: Blémont Emile

Info: A quoi tient l'amour

[ dernières paroles ]

 

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poème

Voici que tonnante, se déploie la ligne de bataille
Et que dans les airs Mort gémit et chante
Mais Jour l'agrippera de ses puissantes mains
Et Nuit l'enveloppera de ses ailes puissantes.

Auteur: Grenfell Julian

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[ guerre ]

 

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magie

A peine eut-elle commencé à frotter cette lampe, qu'en un instant, en présence de son fils, un génie hideux et d'une grandeur gigantesque s'éleva et parut devant elle et lui dit d'une voix tonnante : que veux-tu ? Me voici prêt à t'obéir comme ton esclave et de tous ceux qui ont la lampe à la main, moi avec les autres esclaves de la lampe.

Auteur: Galland Antoine

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[ miracle ]

 

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silence plein

Certains philosophes et théologiens parlent du contraste entre le "Silence" oriental et le "Verbe" qui devient "chair" occidental. Toutefois ils ne comprennent pas ce que l’Orient entend par "silence". Ce "silence" ne s’oppose pas au "Verbe", il est le "Verbe" lui-même dans son "silence tonnant" et non pas un silence qui sombre dans l’abîme du non-être, ni dans l’éternelle indifférence de la mort. Le silence de l’Orient ressemble à l’œil du cyclone.

Auteur: Suzuki Daisetz Téitaro

Info: Dans "Bouddhisme Zen et psychanalyse", page 72

[ concepts comparés ] [ orient-occident ] [ insonorité ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

incantation

Une coupe s’y trouve, artistement ouvrée. Il la prend dans le coffre, et, tout d'abord, la purifie avec du soufre, puis la nettoie au flot d’une belle eau courante ; il se lave les mains, ensuite il va puiser le vin couleur de flamme, puis, se tenant debout au milieu de la cour, le preux répand le vin, - et Zeus Tonnant le voit :
Achille. – Zeus Roi, Dodonéen, dieu lointain, Pélasgique, qui règnes sur Dodone, en ce rude pays des Selles, tes prophètes aux pieds jamais lavés, qui couchent sur le sol !

Auteur: Homère

Info: Iliade chant XVI

[ éclat ] [ geste ] [ apostrophe ] [ libation ]

 
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Ajouté à la BD par Plouin

description

A voir Lacan déployer ainsi une telle énergie malgré son âge avancé, recevoir des consultants sans arrêt du matin au soir, s’accorder si peu de vacances, Jupiter tonnant debout pendant deux heures à son séminaire, portant un amour notoire pour une jeune femme de trente ans, qui deviendra une amie, tout cela produisait en moi l’illusion de son éternité. Il portait sa vieillesse avec une telle élégante dignité que je l’imaginais immortel. Son visage de septuagénaire semblait embelli par les ans, à le comparer à des portraits de jeunesse marqués par je ne sais quelle fatuité que l’âge, tel un sculpteur ôtant le marbre inutile, avait effacée. 

Auteur: Haddad Gérard

Info: Dans "Le jour où Lacan m'a adopté", éd. Grasset & Fasquelle, Paris, 2002, page 191

[ admiration ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

animisme

Le monde nous submerge, tôt ou tard,

A prendre et dépenser, nous gaspillons nos forces ;

Pas grand-chose de la nature qui nous appartienne ;

Nous avons abandonné nos cœurs, sordide butin !

Cette mer qui montre son sein à la lune,

Les vents qui mugissent à toute heure,

Et qui maintenant se rassemblent, fleurs endormies,

Pour cela, pour tout, nous ne sommes pas en accord ;

Cela ne nous émeut pas. Oh Dieu !  Mieux vaut être

Païen, nourri d'une croyance révolue ;

Et pouvoir ainsi, de cette cette agréable posture,

Percevoir des choses qui  atténueront mes peines ;

Voir Protée surgir de la mer ;  

Ou entendre Triton l'ancien

Tonnant de sa conque en spirale.

Auteur: Wordsworth William

Info: The Major Works. Trad FLP

[ poème ] [ épique ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

idées prisons

Nous sommes presque tous dans la vie comme les esclaves fugitifs sont aux spectacles. Ces esclaves prennent grand plaisir à voir la pompe des jeux ; ils admirent les acteurs d'une tragédie. Mais ils sont toujours inquiets ; ils regardent de côté et d'autre, et, si l'on vient à nommer leur maître, les voilà remplis de frayeur, ils prennent la fuite. Nous sommes de même. Nous admirons les merveilles de la nature, ce spectacle nous ravit. Mais nous sommes toujours en alarme, et, si l'on nomme notre maître, nous voilà perdus. Qu'est-ce donc qu'un maître ? Ce n'est pas un homme, car l'homme ne peut être le maître de l'homme. C'est la mort, c'est la vie, c'est la volupté, c'est la douleur, c'est la pauvreté, ce sont les richesses. Que César lui-même vienne contre moi sans ce cortège, tu verras ma fermeté. Mais s'il vient avec ces satellites, tonnant, éclairant, menaçant, et que je les craigne, ne suis-je pas cet esclave fugitif qui a reconnu son maître ? Mais si je ne les crains pas, me voilà en pleine liberté, je n'ai plus de maître que moi-même.


Auteur: Épictète

Info: Entretiens, Livre I, LXXVIII

[ peur innée ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

songe

Lorsque la nuit fut noire,
Que le sommeil eût raison de ce qui est,
Je quittai mon lit
Et me dirigeai vers la mer,
Car elle ne dort jamais,
Elle console les esprits qui veillent.

J'atteignis la plage tandis que la brume descendait de la montagne et voilait la plaine.
Au bout d'un moment, je remarquai trois fantômes assis sur un rocher.
Attiré par une force mystérieuse, je me dirigeai vers eux.
A quelques pas, je m'arrêtai, l'âme et l'esprit en émoi.

Un fantôme se leva, et, d'une voix profonde, déclara :
La vie sans amour est un arbre sans fleur,
L'amour sans beauté est une fleur sans parfum,
La Vie, l'Amour et la Beauté sont une trinité divine, formant une unité indivisible et constante.

Il se rassit, et le deuxième fantôme prit la parole d'une voix limpide :
La vie sans révolte est comme les saisons sans printemps,
La révolte sans justice est comme le printemps sans fleur,
La Vie, la Révolte et la Justice sont une trinité divine, une unité indivisible et constante.

Il reprit sa place, puis le troisième fantôme déclama d'une voix tonnante :
La vie sans liberté est un corps sans âme,
La liberté sans esprit est une âme embrouillée,
La Vie, la Liberté et l'Esprit sont une trinité divine, formant une unité indivisible et constante.

Le silence se fit, suivi d'un bruissement d'ailes,
Et puis plus rien.
Même sur le rocher, il n'y avait plus personne.

Auteur: Gibran Khalil

Info: "Orages"

[ rêve ] [ mystique ] [ vision ] [ triade ] [ poème ] [ ternaire ]

 
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Ajouté à la BD par Neshouma