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transpositions

On voit par là que toute traduction parfaite est impossible, parce que traduire impose des changements structurels et qu'à changer de langue on change de vision du monde : c'est pourquoi la diversité des langues est une des richesses fondamentales de l'humanité, et leur étude, l'un des plus grands plaisirs intellectuels et poétiques qui puisse se concevoir.

Auteur: Minaudier Jean-Pierre

Info: Poésie du gérondif

[ adaptations ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

traductions parallèles

"My thoughts are stars I cannot fathom into constellations."

Mes pensées sont des étincelles impossible à mettre en schémas.

Mes pensées sont des astres ne dessinant aucun système.

Mes idées sont des étoiles éparpillées.

Pensées, astres dispersés.

Et la version issue de l'édition française officielle :

"Mes pensées sont des étoiles qui ne veulent plus former de constellations."

Auteur: Mg

Info: 10 septembre 2016, variations à partir d'une phrase de John Green dans, Nos étoiles contraires - The Fault in Our Stars. Suggestions bienvenues !

[ interprétation ] [ difficulté ] [ transpositions comparées ] [ introspection ]

 
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langue maternelle

Ce qui nous aliène, c'est la dépossession d'une langue au profit d'une autre. Car elle déforme le corps, elle le contraint dans un système qui ne correspond pas à sa pensée. C'est ce qui rend la traduction importante : nous équilibrons les langues, nous équilibrons les points de vue sur l'Histoire et ses événements, nous accédons aux pensées des uns et des autres, nous nouons les empathies, nous archivons les relations.

Auteur: Roch Michael

Info:

[ idiome naturel ] [ transpositions ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

transpositions

Il est ensuite apparu que toutes les théories de la traduction élaborées à l'époque romantique et classique en Allemagne constituent le sol des principaux courants de la traduction moderne occidentale, qu'il s'agisse de la traduction "poétique", telle qu'elle se manifeste chez un Nerval, un Baudelaire, un Mallarmé, un S. George ou un W. Benjamin, dont l'origine est manifestement à chercher dans l'"Athenäum", ou des grandes re-traductions effectuées en Allemagne au XXe siècle, qui peuvent se réclamer de Humboldt ou de Schleiermacher.

Auteur: Berman Antoine

Info: L'épreuve de l'étranger

[ interprétation ] [ adaptation ] [ historique ] [ littérature ] [ écriture ]

 

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divergences

C'était vers 1840, je crois ; il s'agissait de traduire une inscription carthaginoise. Le général Duvivier avait donné cette version : "Ici repose Amilcar, père d'Annibal, comme lui cher à la patrie et terrible à ses ennemis."
M. de S. soutenait cette autre version : "La prêtresse d'Isis a élevé ce monument au printemps, aux Grâces et aux Roses, qui charment et fécondent le monde." Les savants s'entêtant chacun dans sa traduction, l'Académie des inscriptions et belles-lettres se vit contrainte de nommer un expert, dont voici la traduction : "Cet autel est dédié au dieu des vents et des tempêtes, afin d'apaiser ses colères. "

Auteur: Denizet Jules

Info: "Les Mensonges de la science", 1868 - cité dans "Dictionnaire de la Bêtise", éd. Robert Laffont, p. 442

[ antiquité ] [ interprétation ] [ langues mortes ] [ transpositions ] [ humour ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

ouverture

Les traductions, lui a confié Gísli, il est difficile de dire à quel point elles sont importantes. Elles enrichissent et grandissent l'homme, l'aident à mieux comprendre le monde, à mieux se comprendre lui-même. Une nation qui traduit peu et ne puise sa richesse que dans ses propres pensées a l'esprit étroit, et si elle est nombreuse, elle devient en plus un danger pour les autres car tant de choses lui demeurent étrangères en dehors de ses propres valeurs et coutumes. Les traductions élargissent l'horizon de l'homme et, en même temps, le monde. Elles t'aident à comprendre les peuples lointains. L'homme est moins enclin à la haine, ou à la peur, lorsqu'il comprend l'autre. La compréhension a le pouvoir de sauver l'être humain de lui-même. Il est plus difficile aux généraux de te pousser à tuer si tu comprends l'ennemi. La haine et les préjugés, laisse-moi te dire, sont les fruits de la peur et de la méconnaissance, tu peux noter ça quelque part.

Auteur: Stefansson Jon Kalman

Info: Le cœur de l'homme

[ transpositions ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

Internet sémantique

C’est que le monde a profondément changé, mais les interprètes et les traducteurs ont encore du mal à suivre la marche forcée de la technologisation. La spécialisation est devenue reine (90 % des traductions) et la technologie a, en effet, tout chamboulé. Il n'y a plus que les passionnés du verbe pour traduire de la littérature à longueur de journée. Les champs d’intervention du traducteur ont considérablement évolué depuis les années 1990. Tout d’abord, les médias ont envahi l’espace culturel, à l’échelle nationale et internationale, transformant le traducteur en "médiateur" au sens propre. Ensuite, l’Internet a créé une révolution des mœurs et des usages langagiers qui a poussé le traducteur à chasser sur les terres des communicateurs, avant de se spécialiser dans la localisation et l’adaptation des sites web. Enfin, le flux permanent et incommensurable d’informations dans toutes les langues du monde a rendu indispensable la tâche de veille multilingue : le traducteur devient peu à peu l’œil et la main invisible de Big Brother. Plus que jamais, il doit contrôler sa "pulsion traductrice" et s’en tenir à une éthique positive.

Auteur: Berman Antoine

Info: In, Introduction à la traductologie. Penser la traduction : hier, aujourd'hui, demain de Mathieu Guidère, 2008

[ transpositions ] [ translangues ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

allégorie

[...] une des fonctions générales du symbolisme est effectivement de suggérer l’inexprimable, de le faire pressentir, ou mieux "assentir", par les transpositions qu’il permet d’effectuer d’un ordre à un autre, de l’inférieur au supérieur, de ce qui est le plus immédiatement saisissable à ce qui ne l’est que beaucoup plus difficilement ; et telle est précisément la destination première des mythes. C’est d’ailleurs ainsi que, même à l’époque "classique", Platon a encore recours à l’emploi des mythes lorsqu’il veut exposer des conceptions qui dépassent la portée de ses moyens dialectiques habituels ; et ces mythes, que certainement il n’a point "inventés", mais seulement "adaptés", car ils portent la marque incontestable d’un enseignement traditionnel (comme la portent aussi certains procédés dont il fait usage pour l’interprétation des mots, et qui sont comparables à ceux du nirukta dans la tradition hindoue), ces mythes, disons-nous, sont bien loin de n’être que les ornements littéraires plus ou moins négligeables qu’y voient trop souvent les commentateurs et les "critiques" modernes, pour qui il est assurément beaucoup plus commode de les écarter ainsi sans autre examen que d’en donner une explication même approximative ; ils répondent, tout au contraire, à ce qu’il y a de plus profond dans la pensée de Platon, de plus dégagé des contingences individuelles, et qu’il ne peut, à cause de cette profondeur même, exprimer que symboliquement ; la dialectique contient souvent chez lui une certaine part de "jeu", ce qui est très conforme à la mentalité grecque, mais, quand il l’abandonne pour le mythe, on peut être sûr que le jeu a cessé et qu’il s’agit de choses ayant en quelque façon un caractère "sacré".

Auteur: Guénon René

Info: Dans "Aperçus sur l'initiation", Éditions Traditionnelles, 1964, page 124

[ ineffable ] [ philosophie antique ] [ archétypes ] [ romantisme sémiotique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

transcodages

Jusqu'à la première moitié de ce siècle, le mot |code| (sauf rares exceptions comme quand Saussure parle de "code de la langue") était employé en trois sens précis : paléographique, institutionnel et corrélationnel. Et c'est d'ailleurs ainsi que le définissent les dictionnaires courants.
L'acception "paléographique" nous offre une trace pour comprendre les deux autres : le "codex" était le tronc de l'arbre d'où on extrayait les tablettes de bois sur lesquelles on écrivait, qui deviendra le livre. A la base des deux autres sens de |code| aussi, on retrouve un livre : un "codebook", par exemple un dictionnaire pour le code corrélationnel qui fait correspondre certains symboles à certains autres, et un livre comme recueil de lois ou de normes pour le code institutionnel. Il y a le code morse et le code de chevalerie.
L'acception "institutionnelle" donne lieu à de nombreuses équivoques : un code est-il un corps organique de lois fondamentales - comme les codes juridiques -, ou un ensemble de normes dont l'organicité n'est pas toujours explicitée - comme le code chevaleresque ? Le code pénal semble être un code corrélationnel : il ne dit pas explicitement qu'il est mal de tuer, mais il corrèle diverses formes de peines à diverses formes d'homicides ; le code civile, en revanche, est à la fois un ensemble de dispositions sur la façon dont il faut agir ("fais comme ceci") et de sanctions corrélées à la violation de la norme ("si tu ne fais pas comme ceci, tu encours telle sanction")
L'acception "corrélationnelle" semble plus précise et plus rigoureuse, et les agents secrets le savent pertinemment : rien n'est plus définissable qu'un code cryptographique. Et pourtant, une brève incursion dans l'univers de la cryptographie fera surgir une telle masse de problèmes que nous pourrons facilement remonter de l'acception cryptographique à toutes les autres.

Auteur: Eco Umberto

Info: Sémiotique et philosophie du langage, La famille des codes, pp 241 - 242, PUF, 1984, p. pp 241 - 242

[ transpositions ] [ langage ] [ législation ] [ lois ] [ réglements ] [ répertoires ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

science-fiction

Ce décodeur multi-quantique universel, en permettant de geler et de fixer certaines plages-séquences - elles-mêmes complexes enchevêtrements simultanés en mouvement - permet alors de les comparer entre elles via de très raffinées simulations. Ces simulations comparatives, qui ne sont encore que de pauvres transpositions de qualité médiocres, apportent cependant un nouvel éclairage. Ce que nous appelons un changement de paradigme véritable.

Ecoutez-moi bien : les planètes sont des matrices, chacune est le socle créateur où se développe un éco système interconnecté, évolution locale fondée et auto imprégnée des couches successives d'une évolution propre articulée sur des spécificités et des paramètres d'un temps T à un endroit E. Résultat : chaque développement organique planétaire a des bases si "originales" en terme de syntonisation de ses vibrations sources que l'intrication singulière développée sur une planète X ou Y rend la vie de sa surface invisible aux autres, sauf rarissimes exceptions que la théorie prédit mais n'a pas encore découvertes.

Par exemple nous autres ne pouvons distinguer que des amas gravitationnel rond, constitués d'atomes et de particules en apparence identiques aux nôtres, ce qui est une erreur.

C'est à dire que tout monde-sphère autre que le sien apparaît comme "désert" aux yeux de l'explorateur étranger, même si ces deux mondes sont dans le même système solaire. Les vies des planètes sont isolées les unes des autres à cause de ces déphasages.

Une autre équipe à aussi montré que deux mondes proches avec un paramétrage biophysique d'origine quasi similaire ne font pas émerger des systèmes de vie perceptibles l'un pour l'autre, ce qui donne une idée de l'infinie finesse de ces variations poly vibratoires. Tout décalage biophysique quantique originel modifie donc profondément la perception de ce que l'observateur appelle "vie non minérale évoluée" à la surface d'une planète autre que la sienne.

Ici telle planète-civilisation très ancienne et complexe apparaît comme un monde invivable parce que déchiré par de puissants cyclones sous des pressions atmosphériques inimaginables pour nous. Là une autre sphère biotope à un stade plus précoce de son évolution, qui est vue comme un enfer désertique et glacial douché par de fréquentes pluies de méthane. Ou là encore, telle planète, sans lumière parce que trop éloignée de son soleil et entièrement recouverte d'un océan-banquise instable, empêchera même d'imaginer un vie à sa surface. Et pourtant cet obscur chaudron abrite des organismes, si loin de nous que vouloir les décrire, même si c'est formellement possible, constitue une entreprise ridicule.

C'est de ces constats que naquit l'hyper-relativité.

Auteur: Mg

Info: 26 octobre 2017 - Les théories de Piel Essiarf, In "A la recherche de Zoul"

[ solipsisme planétaire ] [ dé-syntonisation ] [ limitations sensorielles ] [ niveaux vibratoires ] [ autopoïèse ] [ self-organisation ] [ exoplanètes ]

 
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