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enfance

Tu aimerais avoir un petit frère ?
Bien sûr que non. J'étais très bien comme j'étais.
Mais j'ai compris que ma mère ne s'inquiétait pas de savoir ce que j'en pensais. Elle ne faisait que m'annoncer la nouvelle.

Auteur: Liscano Carlos

Info: Le fourgon des fous, Belfond, p.12

[ communication ]

 

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musique

- Du funk à l'ancienne mon frère. Maintenant les petits ils n'écoutent que du rap, des types qui leur disent de vendre de la came et de taper des fourgons alors qu'eux n'ont jamais rien fait de leur vie à part sucer des producteurs. Putains de baltringues!

Auteur: Guez Jérémie

Info: Balancé dans les cordes

[ nostalgie ] [ USA ]

 

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homme-animal

Si la cruauté s'est tant exercée contre l'homme, c'est trop souvent qu'elle s'était fait la main sur les animaux. On aurait moins accepté les wagons plombés roulants vers les camps de concentration si on n'avait accepté sans même y songer la souffrance des bêtes dans les fourgons menant aux abattoirs. Tout homme qui chasse se prépare à la guerre.

Auteur: Gorbatchev Mikhaïl Sergueïevitch

Info:

[ oppression ] [ camp de concentration ] [ morale ] [ éthique ]

 

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remords

Si le torturé parle il affrontera son pire ennemi. Il sera seul avec lui-même, des semaines, des mois, des années, il aura le sentiment d'être une merde, il se demandera pourquoi, il se dira qu'il aurait dû et pu en supporter davantage, un peu plus encore, une autre nuit, une autre séance, une autre immersion de sa tête dans le baril.

Auteur: Liscano Carlos

Info: Le fourgon des fous

[ oppression ]

 

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femmes-hommes

La dame qui se présente n'a pas dépassé la trentaine, ou si elle l'a dépassée elle a oublié de mettre le clignotant. De taille moyenne mais faîte au moule, elle possède des avant-postes bien défendus et un fourgon de queue à double carburateur. Elle est rousse, genre incendie de forêt avec les yeux couleur d'eau stagnante et quand elle parle, on dirait qu'elle joue de la harpe.

Auteur: Internet

Info:

[ femmes-par-hommes ] [ irrésistible ] [ bandante ]

 

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inflexion

La voix leur parvenait déformée, comme une voix de fausset, une typique voix de connard, perverse et autoritaire, étrangère à tout autre sentiment que le plaisir d'humilier. Des types qui crient, sûrs qu'on va leur obéir ou s'effondrer. C'est la voix de l'autorité, celle que crachent les haut-parleurs, dans les prisons, les couloirs des hôpitaux, les fourgons cellulaires qui, dans la ville déserte, en pleine nuit, conduisent les prisonniers dans les souterrains des commissariats pour leur infliger des coups de matraque ou l'électricité.

Auteur: Piglia Ricardo

Info: Argent brûlé

[ ton ] [ révélateur ] [ agression ]

 

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camp de concentration

Il y a une autre connaissance de l'être humain, dans ces conditions. Il y a les officiers, qui torturent, se soûlent, crient, transpirent, se salissent à mettre les prisonniers dans le baril et à les en retirer. On se demande : quand ils rentrent chez eux, que racontent-ils à leur femme, à leur fiancée, à leurs enfants, à leurs parents, à leurs amis ? Le tortionnaire est notre semblable, il parle la même langue, il appartient à la même société, a les mêmes valeurs et préjugés que nous, d'où sort-il, où un tel individu se forme-t-il ?

Auteur: Liscano Carlos

Info: Le fourgon des fous, Belfond, p.90

[ torture ] [ question ]

 

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bistrôt

En vérité le coeur de bien des villages de France n'est plus la mairie, ni l'église, ni même le café souvent fermé le soir: c'est la boutique de pizzas à emporter ou le camion-pizza. L'une et l'autre sont à la fois des lieux de passage et des lieux de vie. Les échanges s'y font au rythme des dix minutes nécessaires à la préparation des plats et au bruit des véhicules qui s'arrêtent devant la porte de l'établissement : scooters des jeunes du quartier, souvent dépourvus de pots d'échappement; fourgonnette blanche tôlée de l'artisan venu après son dernier client; petite voiture de construction française tunnée des roues au déflecteur arrière (voiturette diesel pour ceux qui ont perdu tous les points de permis).

Auteur: Lemire Olivier

Info: Le bout du monde, France - Voyage au coeur de nos campagnes

[ évolution ]

 

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science-fiction

- Je vais vous expliquer le déroulement de la procédure. Dès que j'aurais signé votre certificat de libération, des agents vous conduiront au sous-sol du Palais de Justice. De là, un fourgon vous emmènera dans un lieu secret. A midi, vous serez relâché et livré à vous-même. Dès lors, chaque citoyen de ce pays aura la possibilité d'agir avec vous comme bon lui semble, en totale impunité.

(...)

Chaque jour, à dix-neuf heures précises, une série de données vous concernant sera transmise à une plateforme électronique consultable par tous ceux qui ont téléchargé l'application Guily. Outre votre poul et votre Indice de stabilité émotionnelle, le bracelet transmettra votre géolocalisation à cet instant.

(...)

Pour conclure, la loi m'oblige à vous communiquer les données suivantes. Sur les 237 personnes ayant déjà été relâchées dans le cadre de cette procédure, 175 sont mortes après avoir été lynchées par la population, 9 ont réussi à rassembler les preuves de leur innocence et ont bénéficié d'un acquittement. Les 53 autres ont disparu, sans que l'on sache ce qu'elles sont devenues.

Auteur: Tixier Jean-Christophe

Info: Guilty - L'affaire Diego Abrio

[ vindicte populaire ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

génocide

Les condamnés étaient convoyés des prisons moscovites à une ou deux heures du matin. Ils ne savaient pas où ils étaient transférés ni pourquoi. Le personnel de service de la zone de la mort entourée de barbelés comptait près d'une vingtaine de fonctionnaires du NKVD. À l'endroit où s'arrêtaient les fourgons cellulaires s'élevait un mirador, le territoire était éclairé par des projecteurs. Les prisonniers étaient parqués dans un grand baraquement où leur identité était soigneusement vérifiée, notamment au moyen des photographies de prison. Ils étaient emmenés, un par un, du baraquement, les exécutions se faisaient d'une balle dans la nuque, au bord du fossé. Trois ou quatre personnes étaient exécutées en même temps.
Les fosses d'exécution, longues de plusieurs dizaines de mètres, larges de près de trois mètres et profondes de plus de trois mètres, étaient creusées par une pelleteuse lourde Komsomolets. Le commando d'exécution avait à sa disposition une quantité illimitée de vodka. À l'aube, les bourreaux accomplissaient les formalités, signaient les procès-verbaux et recevaient un repas. Puis, ils étaient reconduits à Moscou, en priorité ceux qui étaient ivres morts.
Les cadavres étaient recouverts de terre par un bulldozer. En une nuit, de cent à trois cents personnes, voire plus, étaient abattues. Un procès-verbal de fin d'exécution daté du 28 février 1938 cite une liste de 562 personnes, mais il se peut que celle-ci contienne les noms des victimes tuées pendant deux nuits de suite.

Auteur: Kizny Tomasz

Info: La Grande Terreur en URSS 1937-1938

[ Europe ]

 

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