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corps-esprit

Quand j’ouvre les yeux sur le monde extérieur,

Je me sens goutte dans la mer ;

Mais quand je ferme les yeux

et regarde au dedans,

Je vois l’univers tout entier comme une bulle

Suscitée dans l’océan de mon cœur.

Auteur: Inayat Khan Hazrat

Info: Des Lettres, des Arts et des Sciences, intervention à l’Assemblée Nationale (10 novembre 1848)

[ solipsisme ] [ dualité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

famille

Être deux c’est plus mal ou c’est mieux.

Être trois : un danger.

Mais l’horrible est dans l’interversion de ces trois.

J’ouvre la porte de la maison : ils sont là. Et chacun me fait le même sourire. Je les connais. Chacun a son particulier glissement, son même sourire à l’extrême pointe de quelque chose, et très fin. Mais enfin, ils sont l’atmosphère des trois, et capables d’ailleurs d’être autres, avec les mêmes intentions. Ils sourient à trois. Ils ne sont plus A ou T. Ils ont perdu de leurs membres. Ils pitent à la même table, ils sortent du même repas.

Auteur: Artaud Antonin

Info: Le Pèse-Nerfs

[ triade diabolique ] [ hypocrisie ] [ difformité ] [ horreur ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

homme assoupi

Je hais mon dormeur. C’est un mort qui n’a pas dit son dernier mot. Son sommeil est plus fort que ma haine. Il ne faut pas abandonner la nuit, Marc. Les lits ont été créés pour souffrir et pour jouir. Donneur de sang, donneur de cœur, épuise ta soif blanche. Je me lève, j’ouvre la fenêtre parce que la nuit se pousse contre la vitre. Elle entre avec sa traîne. La mer avance sans les musiciennes, sans l’écume, sans le bouillonnement. C’est par nuit noire que j’ai découvert la hauteur du ciel et que je suis retombée sur le trésor des fraisiers. C’est par nuit tendre pendant les gelées que, dans les prés traversés, j’ai entendu se propager des craquements d’incendie sous mes pieds. Je te hais, cadavre incomplet. 

Auteur: Leduc Violette

Info: Dans "Ravages", éd. Gallimard, Paris, 1955, page 318

[ pensées nocturnes ] [ dispute inaccomplie ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

femmes-hommes

les femmes intellectuelles ressemblent à des hommes. Elles s’habillent de pantalon et se maquillent "nude". Il y a toujours le moment de surprise dans le regard des nouvelles rencontres quand j’ouvre la bouche. Il y a un raccord entre ma jupe et mon cerveau qui met du temps à se faire. Et parfois certains osent le constat à haute voix : "J’ai cru que tu étais une pouffe et tu es brillante." Le pire est peut-être l’arrogance qu’ils mettent dans leurs remarques. Il y a un vrai problème entre la jupe et le cerveau. Comme si la jupe court-circuitait le cerveau et l’empêchait de se développer normalement. J’ai trop l’air d’une femme pour avoir un cerveau. Aujourd’hui, je suis encore plus fière de mes talons et du cliquetis de mes colliers.

Auteur: Abnousse Shalmani

Info: Khomeiny, Sade et moi de

[ malentendu ]

 

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Ajouté à la BD par miguel