Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 12
Temps de recherche: 0.0286s

anticonformisme

Ne pas être tatoué, de nos jours, revient à être punk.

Auteur: Schwartzmann Jacky

Info: Shit !

[ mode inversée ] [ bousilles ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

humour

- Ah. Mais sinon tu... tu fais quoi ?

- Je suis médecin.

- Cool ça ! Tes patients sont contents de toi ?

- Aucun ne s'est jamais plaint : je suis légiste.

Auteur: Schwartzmann Jacky

Info: Kasso

[ docteur ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

industrie

Michelin fait vivre Clermont-Ferrand, Peugeot fait vivre Montbéliard, le shit fait vivre Planoise. Tout le monde fume en France. Prenez les facs de lettres et de droit, en ville. Tous ces petits bourges dépensent plein de fric pour fumer ou pour de la coke. Et je peux vous dire qu’ils connaissent le chemin pour trouver leur dealer, ici. Chez nous.

Auteur: Schwartzmann Jacky

Info: Shit !

[ négoces comparés ] [ haschisch ] [ automobiles ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

cols-blancs

Si on proposait aux gens de pouvoir tarter impunément quelqu'un dans leur vie, je parie qu'il y aurait pas mal de banquiers qui s'en prendraient une. Y aurait des assureurs, des députés, peut-être un ou deux chauffeurs de taxi, mais il y aurait surtout des banquiers. C'est pour ça qu'ils embauchent que des têtes à claques pour ces jobs, ça doit être un prérequis.

Auteur: Schwartzmann Jacky

Info: Demain c'est loin

[ détestation ] [ dénigrement ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

délocalisations

C’était nouveau chez Arema, toute notre comptabilité était gérée en Inde. Oui, Monsieur : c’étaient des Indiens avec des noms tout pourris qui enregistraient les factures de nos fournisseurs. Ils ne comprenaient rien à nos contraintes, ils faisaient chier pour une virgule ou un centime et ils ne parlaient pas français. Nous, les Français, on parlait anglais grâce à Google traduction, alors se téléphoner pour s’expliquer, vous imaginez même pas.

Auteur: Schwartzmann Jacky

Info: Mauvais coûts

[ consumérisme ] [ rationalisation ] [ mondialisation ]

 
Mis dans la chaine

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

musique

Un opéra... Ce n'était évidemment pas la première fois qu'elle m'imposait cette épreuve en vingt ans. L'opéra, cette anomalie, ce fossile, ce dinosaure miraculé de la culture. Seule l'élite s'intéresse à ce spectacle qui n'a plus lieu d'être. Pourquoi pas apprendre le grec ou le latin, tiens, pendant qu'on y est ? Bon, entre nous, le vrai problème de l'opéra, ce n'est pas l'opéra en lui-même : c'est quand on me l'impose. Je ne me souviens pas qui a dit ça : l'opéra, c'est ce truc qui dure depuis deux heures et , quand tu regardes ta montre, vingt minutes ont passé.

Auteur: Schwartzmann Jacky

Info: Pension complète

[ vacherie ] [ interminable ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

manie économe

Les sachets en plastique sous l'évier, derrière la poubelle. J'ai toujours vu maman ranger les sachets en plastique que la vie mettait sur sa route au même endroit, avec une sorte de jubilation. Genre, elle a bien niqué tout le monde sur ce coup. On a toujours besoin d'un sachet en plastique et elle, elle a sa réserve. Cela m'a souvent amusé et j'ai même pensé, certaines fois qu'on frisait la déviance. Qu'est-ce que j'ai fait à la seconde où je me suis retrouvé en appartement ? Pareil. Mon stock de sachets. Et ce soir je suis bien content d'en avoir à portée de main. Merci, maman.

Auteur: Schwartzmann Jacky

Info: Shit !, pp.95-96

[ conserver ] [ garder ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

existence

Dans la vie, les étrangers qui se frottent les uns aux autres pour le boulot ne s'arrêtent jamais pour se dire : "Eh mais, qu'est-ce qu'on fout là, nom de Dieu ?" On a tous envie de faire des pauses et ça nous saoule tous de faire semblant de croire à ce qu'on dit, mais on y va. On se dit que tout ça c'est des conneries et que la vraie vie on la manque et puis un jour on comprend : y a pas de vraie vie. La vraie vie, c'est justement ça : faire semblant de croire à ce qu'on dit, à ce qu'on fait.

Auteur: Schwartzmann Jacky

Info: Mauvais coûts

[ illusion ]

 

Commentaires: 0

rapports humains

Je m'appelle François Feldman, comme l'aut' con. Mais je suis pas chanteur. Et je suis pas juif. Depuis toujours quand je dis mon nom on me demande : "Comme le chanteur?" Quand je suis énervé je réponds : "Pis ta mère, tapette ?" Et quand je suis calme je dis que oui, c'est mon oncle. Là, les gens ne savent plus quoi dire et ils sourient bêtement. Ils sont écrasés par le poids de la célébrité et ils me regardent autrement. Sinon, on me demande souvent si je suis juif. "Feldman, Feldman... c'est juif, non ?" Quand je suis énervé je réponds : "Pis ta mère, tapette ?".  Et quand je suis calme je dis que oui, je suis feuj. Gros silence. Les gens n'ont rien contre les juifs mais ils n'aiment pas être avec eux, ils ignorent ce qu'il faut dire ou ne surtout pas dire, ils sont comme des cons et c'est ça qu'ils n'aiment pas : être comme des cons.

Auteur: Schwartzmann Jacky

Info: Demain c'est loin

[ ludiques ] [ identité ] [ assignation sémantique ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

baise

Ensuite on a exploré le king size, comme des steaks dans une poêle on était; et d'un côté, et de l'autre, et je te retourne et tu cuis. Je me suis pris au jeu, j'étais excité à fond, je me disais même que j'aimerais bien revenir voir Brigitte de temps en temps quand, d'un coup, le tue-l'amour s'est produit. Brigitte s'est mise à quatre pattes pour que je la prenne en levrette et j'ai découvert qu'elle avait le visage de Johnny Hallyday tatoué dans le dos. En énorme. Un putain de poster, c'était. Mais bon, je n'étais pas là pour faire la fine bouche, je me suis exécuté et j'ai pris Brigitte par les hanches comme on prend un chariot à Carrefour. Je l'ai secouée, car c'était ce qu'elle voulait, mais ce bon vieux Johnny s'est mis à vivre, à bouger, sa bouche remuait sur la peau de Brigitte. Plus je la besognais, plus Johnny avait des trucs à me dire. Il disait: "Qu'est-ce que tu fous là, grand?"

Auteur: Schwartzmann Jacky

Info: Demain c'est loin

[ humour ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel