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animal domestique

C'était un chat vivant comme un dévot ermite,
Un chat faisant la chattemite,
Un saint homme de chat, bien fourré, gros et gras,
Arbitre expert sur tous les cas.

Auteur: La Fontaine Jean de

Info:

 

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tolérance

Il ne faut jamais dire aux gens : " Écoutez un bon mot, oyez une merveille." Savez-vous si les écoutants... En feront une estime à la vôtre pareille ?

Auteur: La Fontaine Jean de

Info: Fables, La Pochothèque LdP 2000<Livre onzième, IX Les souris et le chat-huant p.666>

 

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raillerie

On cherche les rieurs ; et moi je les évite.
Cet art veut sur tout autre un suprême mérite.
Dieu ne créa que pour les sots
Les méchants diseurs de bons mots.

Auteur: La Fontaine Jean de

Info: Le rieur et les poissons

 

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femmes-hommes

Je ne suis pas de ceux qui disent : ce n'est rien c'est une femme qui se noie. Je dis que c'est beaucoup. Et ce sexe vaut bien que nous le regrettions puisqu'il fait notre joie.

Auteur: La Fontaine Jean De

Info:

[ femmes-par-hommes ] [ admirable ] [ classiques et poncifs ]

 

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sexe

Aimons, foutons, ce sont des plaisirs
Qu'il ne faut pas que l'on sépare;
La jouissance et les désirs
Sont-ce que l'âme a de plus rare.
D'un vit, d'un con et de deux coeurs
Naît un accord plein de douceurs
Que les dévots blâment sans cause.
Amaryllis, pensez-y bien :
Aimer sans foutre est peu de choses,
Foutre sans aimer, ce n'est rien.

Auteur: La Fontaine Jean de

Info:

[ amour ] [ unicité ] [ poème ]

 

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éloge

Aimons, foutons, ce sont des plaisirs Qu’il ne faut pas que l’on sépare ; La jouissance et les plaisirs Sont ce que l’âme a de plus rare. D’un vit, d’un con , et de deux cœurs, Naît un accord plein de douceurs , Que les dévots blâment sans cause. Belle Phylis , pensez y bien ; Aimer sans foutre est peu de chose, Foutre sans aimer ce n’est rien.

Auteur: La Fontaine Jean de

Info:

[ sexe ] [ baise ] [ érotique ] [ poème ]

 

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justification

Certain Renard gascon, d'autres disent normand,

Mourant presque de faim, vit au haut  d'une treille

          Des raisins mûrs apparemment,

          Et couverts d'une peau vermeille.

Le Galand  en eut fait volontiers un repas ;

     Mais comme il n'y pouvait point atteindre :

Ils sont trop verts, dit-il, et bons pour des goujats.

          Fit-il pas mieux que de se plaindre?

Auteur: La Fontaine Jean de

Info: Le Renard et les raisins

[ poème ]

 

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amitié sincère

Socrate un jour faisant bâtir,

Chacun censurait son ouvrage.

L'un trouvait les dedans, pour ne lui point mentir,

Indignes d'un tel personnage ;

L'autre blâmait la face, et tous étaient d'avis

Que les appartements en étaient trop petits.

Quelle maison pour lui ! L'on y tournait à peine.

Plût au Ciel que de vrais amis,

Telle qu'elle est, dit-il, elle pût être pleine ! 

Le bon Socrate avait raison

De trouver pour ceux-là trop grande sa maison.

Chacun se dit ami ; mais fol qui s'y repose.

Rien n'est plus commun que ce nom ;

Rien n'est plus rare que la chose.

Auteur: La Fontaine Jean de

Info: Parole de Socrate *façade

[ classiques et poncifs ] [ désintéressement ] [ apparences ]

 

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interchangeabilité

Un Vieillard sur son Ane aperçut en passant

Un pré plein d'herbe et fleurissant :

Il y lâche sa Bête, et le Grison  se rue 

Au travers de l'herbe menue,

Se vautrant, grattant, et frottant,

Gambadant, chantant et broutant,

Et faisant mainte  place nette.

L'ennemi vient sur l'entrefaite.

Fuyons, dit alors le Vieillard. 

Pourquoi ? répondit le Paillard.

Me fera-t-on porter double bât, double charge ?

Non pas, dit le Vieillard, qui prit d'abord le large.

Et que m'importe donc, dit l'Ane, à qui je sois ?

Sauvez-vous, et me laissez paître :

Notre ennemi, c'est notre maître :

Je vous le dis en bon françois. 



 

Auteur: La Fontaine Jean de

Info: Livre 6 Fable VII. Le vieillard et l'âne

[ dirigeants ] [ servitude ] [ asservissement ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

injustice

Un mal qui répand la terreur,
Mal que le Ciel en sa fureur
Inventa pour punir les crimes de la terre,
La Peste (puisqu'il faut l'appeler par son nom)
Capable d'enrichir en un jour l'Achéron,
Faisait aux animaux la guerre.
Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés :
On n'en voyait point d'occupés
A chercher le soutien d'une mourante vie ;
Nul mets n'excitait leur envie ;
Ni Loups ni Renards n'épiaient
La douce et l'innocente proie.
Les Tourterelles se fuyaient :
Plus d'amour, partant plus de joie.
Le Lion tint conseil, et dit : Mes chers amis,
Je crois que le Ciel a permis
Pour nos péchés cette infortune ;
Que le plus coupable de nous
Se sacrifie aux traits du céleste courroux,
Peut-être il obtiendra la guérison commune.
L'histoire nous apprend qu'en de tels accidents
On fait de pareils dévouements :
Ne nous flattons donc point ; voyons sans indulgence
L'état de notre conscience.
Pour moi, satisfaisant mes appétits gloutons
J'ai dévoré force moutons.
Que m'avaient-ils fait ? Nulle offense :
Même il m'est arrivé quelquefois de manger
Le Berger.
Je me dévouerai donc, s'il le faut ; mais je pense
Qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que moi :
Car on doit souhaiter selon toute justice
Que le plus coupable périsse.
- Sire, dit le Renard, vous êtes trop bon Roi ;
Vos scrupules font voir trop de délicatesse ;
Eh bien, manger moutons, canaille, sotte espèce,
Est-ce un péché ? Non, non. Vous leur fîtes Seigneur
En les croquant beaucoup d'honneur.
Et quant au Berger l'on peut dire
Qu'il était digne de tous maux,
Etant de ces gens-là qui sur les animaux
Se font un chimérique empire.
Ainsi dit le Renard, et flatteurs d'applaudir.
On n'osa trop approfondir
Du Tigre, ni de l'Ours, ni des autres puissances,
Les moins pardonnables offenses.
Tous les gens querelleurs, jusqu'aux simples mâtins,
Au dire de chacun, étaient de petits saints.
L’âne vint à son tour et dit : J'ai souvenance
Qu'en un pré de Moines passant,
La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et je pense
Quelque diable aussi me poussant,
Je tondis de ce pré la largeur de ma langue.
Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net.
A ces mots on cria haro sur le baudet.
Un Loup quelque peu clerc prouva par sa harangue
Qu'il fallait dévouer ce maudit animal,
Ce pelé, ce galeux, d'où venait tout leur mal.
Sa peccadille fut jugée un cas pendable.
Manger l'herbe d'autrui ! quel crime abominable !
Rien que la mort n'était capable
D'expier son forfait : on le lui fit bien voir.
Selon que vous serez puissant ou misérable,
Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.

Auteur: La Fontaine Jean de

Info: Les Animaux malades de la peste

[ tête de turc ] [ poème ]

 
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Ajouté à la BD par miguel