Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 7
Temps de recherche: 0.0332s

bien-être

Le confort, c’est en soi qu’on le trouve, pas dans les hôtels. Le confort, c’est la paix de l’âme. Tout le reste n’est qu’artifice et mensonges.

Auteur: Bellec Hervé

Info: Lulu tout simplement

[ personnel ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

campagne

Kerascoet, deux kilomètres cinq, j'ai les jambes en coton. J'essuie mes mains moites à mon pantalon. Dès qu'on s'approche du village, les champs deviennent des jardins, les fermes des pavillons. Les géraniums dégoulinent des fenêtres du premier étage. Ici les bourgs embellissent au fur et à mesure qu'ils crèvent.

Auteur: Bellec Hervé

Info: La nuit blanche

[ paradoxe ] [ ordre ] [ pessimisme ]

 

Commentaires: 0

beaux-arts

L'écriture est pareille à la peinture. Des consonnes, des voyelles et des ponctuations "en un certain ordre assemblés". Rien de plus. Un exercice cérébral et technique, en somme, et peu importe si l'ombre du cheval est mauve ou verte, et peu importe si l'anecdote racontée est vraie ou non.

Auteur: Bellec Hervé

Info: Je hais les dimanches

[ littérature ] [ art pictural ]

 

Commentaires: 0

illusion

- La musique est un don de Dieu.
- Tais-toi Ludivine ! Personne ne m'a donné le don de quoi que ce soit. La musique, c'est des heures et des heures de travail, des répétitions à n'en plus finir, des moments de découragement et de dégoût, tu ne peux pas t'imaginer.

Auteur: Bellec Hervé

Info: Lulu tout simplement

[ talent magique ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

bourgeoise

Oh ! s'il te plaît, Marie-Caroline ! tais-toi ! ferme ta sale petite bouche en cul de poule ! Le vieux pull-over tout raccommodé de Lulu a cent fois plus de valeur que la dentelle qui couvre ta prétendue vertu ! Tu es laide, Marie-Caroline ! Laide et vulgaire. Et j'ai mal pour toutes les Lulu du monde. J'ai mal pour le bon Dieu Lui-même.

Auteur: Bellec Hervé

Info: Garce d'étoile

[ rentière ] [ pédante ] [ ridicule ] [ risible ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

plage

Gwenn, pilleuse d'épaves, allait à la marée glaner sur le sable jaune des vieux morceaux de bois blanchis et rongés par le sel, mille fois poncés par le ressac, en ramassait un, examinait sa forme à la lumière hivernale. On se foutait d'elle, qui vidait ses poches pleines de cailloux bizarres et de débris de verre tintinnabulant dans ses mains. Elle encombrait la table de la cuisine de pieuvres de bois mort alors qu'on prenait l'apéro au retour de la plage. Imaginez le tableau, des os de goélands, c'était cradingue, elle nous les mettait sous le nez, et les plumes avec, ça schlinguait la marée et c'était Bysance
Oh, petite fille de la mer, ma sirène aux cheveux d'or, aux yeux trempés dans le ciel défiant le Grand Astre, obstinée, espiègle, ma soeur des après-midi d'été, quand je te vois arpenter la grève blanche à marée basse, penchée sur le sable, ma complice des tapages nocturnes et des danses barbares, je viens te dire adieu.

Auteur: Bellec Hervé

Info: La nuit blanche

[ enfance ] [ eulogie ]

 

Commentaires: 0

nostalgie

Gwenn, pilleuse d'épaves, allait à la marée glaner sur le sable jaune des vieux morceaux de bois blanchis et rongés par le sel, mille fois poncés par le ressac, en ramassait un, examinait sa forme à la lumière hivernale. On se foutait d'elle, qui vidait ses poches pleines de cailloux bizarres et de débris de verre tintinnabulant dans ses mains. Elle encombrait la table de la cuisine de pieuvres de bois mort alors qu'on prenait l'apéro au retour de la plage. Imaginez le tableau, des os de goélands, c'était cradingue, elle nous les mettait sous le nez, et les plumes avec, ça schlinguait la marée et c'était Bysance

Oh, petite fille de la mer, ma sirène aux cheveux d'or, aux yeux trempés dans le ciel défiant le Grand Astre, obstinée, espiègle, ma sœur des après-midi d'été, quand je te vois arpenter la grève blanche à marée basse, penchée sur le sable, ma complice des tapages nocturnes et des danses barbares, je viens te dire adieu.

Auteur: Bellec Hervé

Info: La nuit blanche

[ enfance ] [ deuil ] [ copine ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel