couple
Les amoureux ont, vis à vis de l'autre, deux demandes contradictoires. Une demande explicite qui dit "Aide-moi à changer, à me libérer de mon histoire et de la manière dont elle m'a façonné", et une demande implicite qui la contredit: "Conforte-moi dans l'idée que les dés sont jetés et que personne ne peut changer, puisque le changement, quel qu'il soit, est si difficile et effrayant." C'est ce qui fait qu'on se choisit, toujours, pour de bonnes et de mauvaises raisons, et qu'on finit, toujours, par reprocher à l'autre d'être exactement ce pour quoi on l'a choisi...
Auteur:
Hefez Serge
Années: 1955 -
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: psychiatre et psychanalyste
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Scènes de la vie conjugale
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paradoxe
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causes-effets
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inversion
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chiasme
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couple
Les réconciliations sur l'oreiller ne sont pas le plus mauvais moyen de gérer les disputes. On cherche à se faire plaisir, mais aussi à donner du plaisir à l'autre. Simplement sur le plan culturel, il y a des différences entre les hommes et les femmes autour de la réconciliation sur l'oreiller. Cela aboutit beaucoup à des malentendus. Pour les hommes, c'est plus spontané. Le fait de se faire du bien sexuellement va leur permettre d'apaiser la relation, comme une détente physique. Alors que pour les femmes, il est important d'arriver d'abord à un accord et à une intimité psychique, avant de passer à l'intimité sexuelle. Dans ce cas, il est difficile d'accéder à cette réconciliation.
Auteur:
Hefez Serge
Années: 1955 -
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: psychiatre et psychanalyste
Continent – Pays: Europe - France
Info:
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raccommodement
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femmes-hommes
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couple
Quand on a beaucoup de rancune envers son partenaire, il faut l'exprimer. Mais ce n'est pas l'exprimer sous forme de reproches : tu es trop comme-ci, tu es odieux, tu ne penses pas à moi… Mais il faut plutôt l'exprimer sous forme de demandes. Il faut toujours penser à créer quelque chose de constructif. La rancune est quelque chose que l'on emmagasine en silence et qui finit par sortir à un moment donné.
(...)
Il vaut mieux utiliser le je au lieu du tu. La série des accusations amplifie la dynamique bourreau-victime. Il faut toujours sortir de la position victimaire. Une construction de couple, c'est toujours du 50-50. Il n'y en a pas un qui est responsable et un autre qui est victime. On peut parler de soi, de ce que l'on souhaite, de ses désirs… et voir comment l'autre peut les entendre. Il faut entrer en empathie avec soi-même. C'est une façon de sortir de la rancune.
Auteur:
Hefez Serge
Années: 1955 -
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: psychiatre et psychanalyste
Continent – Pays: Europe - France
Info:
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femmes-hommes
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[
rancune
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[
thérapie
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