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communautarisme

Néandertal aurait vécu en groupes de taille réduite, marqué par une si forte consanguinités que les tares génétiques auraient fini par se multiplier, condamnant l'espèce à l'extinction.


Auteur: Heyer Evelyne

Info: L'Odyssée des gènes

[ stérile ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

racisme

Symétriquement, il n'est pas rare que les blancs nord-américains possèdent dans leur génome l'empreinte d'ancêtres africains. Un exemple célèbre est le suprémaciste blanc Craig Cobb, qui s'est découvert 14% de son génome d'origine africaine. La vidéo où il apprend la nouvelle en direct sur un plateau télévisé vaut le détour !

Auteur: Heyer Evelyne

Info: L'Odyssée des gènes

[ bêtise ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

femmes-hommes

Sur l’ensemble de la planète, lorsqu’on compare les différences entre les populations pour l’ADN mitochondrial et le chromosome Y, on trouve des différences génétiques plus marquées par les lignées paternelles du chromosome Y que par les lignées maternelles de l’ADN mitochondrial. Cela nous indique que les femmes ont davantage bougé entre les populations humaines.

Auteur: Heyer Evelyne

Info: L'Odyssée des gènes

[ évolution ] [ historique ] [ nomades ] [ sédentaires ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

nourriture

Dans le génome humain, le gène pour la digestion du lait est l’un de ceux qui montrent le signal de sélection récente le plus fort. Autrement dit, bien que la nature de cet avantage reste encore à être précisée, les individus qui portaient cette mutation ont été sans ambiguïté fortement avantagés, du point de vue biologique, par une meilleure survie et/ou une meilleure reproduction. D’autres gènes liés à l’alimentation exhibent des effets sélectifs qui datent de cette période. Bref, il est erroné de croire que nous serions adaptés à un régime alimentaire paléolithique, n’en déplaise à certains régimes modernes…

Auteur: Heyer Evelyne

Info: L'Odyssée des gènes

[ historique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

races

On connait maintenant les mutations qui expliquent en grande partie les différences de couleurs de peau entre les Africains sub-sahariens et les Européens. Et donc en étudiant l’ADN de squelettes anciens on peut avoir une idée de leur couleur de peau, dresser une sorte de portrait-robot. Et là surprise : les Européens du paléolithique, ceux qui ont peint les grottes de Lascaux, sont noirs de peau et avec des yeux bleus. Et cette couleur de peau noir dure longtemps : le chewing-gum de résine de bouleau d’une femme vivant au Danemark il y a 5 700 ans a capturé de son ADN et révélé qu’elle était noire de peau avec des yeux bleus… Donc arrivés noirs en Europe il y a 40 000 ans les Européens le sont restés jusqu’à il y a environ 6 000 ans ! 


Auteur: Heyer Evelyne

Info: "La saga des humains", France inter, 12 novembre 2020

[ migrations ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

appariement

Il faut voir notre ADN comme un long collier constitué de perles de 4 couleurs, les 4 nucléotides A, C, T, G. Nous avons tous reçu deux colliers, un de notre père, l'autre de notre mère. Chaque collier est unique, en ce sens qu'il possède de petites singularités propres à chaque individu : une perle par-ci par-là est différente, un A à la place d'un T.

Pour former la génération suivante, nous produisons des gamètes, les ovules pour les femmes, les spermatozoïdes pour les hommes. Dans chaque gamète ne se trouve qu'un seul collier, et c'est à la reproduction que les deux colliers, l'un venant du gamète mâle et l'autre du gamète femelle, s'uniront pour former un nouvel individu.

Lors de la formation des gamètes, les premières perles viennent du collier reçu de la mère, les suivantes du collier du père, puis encore un bout qui vient de la mère, etc. Comme si, après avoir bien aligné les deux colliers, on les coupait en bouts et on rabibochait les morceaux dans l'ordre, en piochant au hasard chez le père et chez la mère.

Auteur: Heyer Evelyne

Info: L'Odyssée des gènes

[ reproduction ] [ génétique ] [ fusion ] [ tétravalence ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

tribalisme

Il ne reste sur la planète quasiment plus de populations n'ayant pas basculé vers ce mode de vie [l'agriculture]. Au nombre de quelques centaines de milliers, les Pygmées forment le plus grand groupe humain à être resté chasseur-cueilleur. Outre leur tendance à la mobilité, au nomadisme, ils possèdent une caractéristique qui a fasciné les premiers Européens qui les ont rencontrés au XIXe siècle : leur faible stature. (...)

Autre point notable sur ces groupes : ils sont dépourvus de chefs. Les Pygmées ont mis en place des systèmes sociaux très égalitaires, notamment en termes de redistribution de nourriture. Ils ne pratiquent pas le stockage et l'accumulation, mais vivent plutôt au jour le jour des ressources de la forêt et des échanges avec leurs voisins agriculteurs. Dès que les enfants atteignent deux ans, ils sont pris en charge par tout le clan, hommes et femmes compris. (...)

Hélas, des nuages noirs pèsent sur l'avenir de ce peuple. La déforestation rogne chaque jour un peu plus leur territoire de chasse et de vie. Et la si sophistiquée société occidentale les a contaminés, avec le fléau de l'alcool.

Auteur: Heyer Evelyne

Info: La vie secrète des gènes, pp. 105-108

[ solidarité ] [ sagesse ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

métissages

- Pourquoi nous sommes tous cousins...

- Il existe un calcul très simple qui permet de comprendre pourquoi on peut affirmer avec certitude que nous sommes tous cousins. Nous avons tous deux parents, quatre grands-parents, huit arrières grands-parents, 16 arrière-arrière-grands-parents. Le calcul se continue en multipliant par deux le nombre d’ancêtres à chaque génération. Et on arrive vite à des valeurs vertigineuses.

Il y a 40 générations, vers l’an 800 à l’époque de Charlemagne cela représente mille milliards d’ancêtres, un chiffre astronomique, à une époque où la France comptait moins de 10 millions d’habitants. Seule explication : tous nos ancêtres généalogiques ne sont pas des individus différents. Mon arrière-arrière-grand-mère par mon père est peut être aussi une arrière arrière-grand-mère par ma mère et aussi une de vos arrière arrière-grand-mère. Nous partageons plein d’ancêtres communs. Nous sommes tous cousins !

Et, encore plus fort, non seulement nous avons des ancêtres communs, mais si on remonte dans le passé, on arrive à un moment où nous avons tous exactement les mêmes ancêtres. Un ancêtre qui est dans une généalogie l’est dans toutes les généalogies. Ainsi, en Europe, il y a environ 1000 ans, tous les ancêtres qui vivaient et qui ont eu des descendants jusqu’à nos jours sont les ancêtres de quasiment tous les Européens.

Ce qui permet d’affirmer sans craindre de trop se tromper que si certains de vos grands-parents sont nés en France, Charlemagne qui d’après certains généalogistes a eu des descendants jusqu’à nos jours, et bien, il est également votre ancêtre !

- Et à l’échelle de la planète ?

- Toujours avec le même modèle mathématique très simple, il est possible de calculer de quand date notre premier ancêtre commun. Le premier ancêtre commun aux Européens daterait d’environ 600 ans, et l’ancêtre commun le plus récent de toute l’humanité aurait vécu il y a moins de 5000 ans.

Comment imaginer ce résultat surprenant ? Du fait des migrations qui ont toujours eu lieu sur la planète, parmi tous vos ancêtres certains viennent du Caucase qui eux-mêmes ont certainement un ou plusieurs ancêtres venant de plus à l’Est, qui sont eux-mêmes ancêtres de personnes vivant maintenant en Chine. Et vous avez certainement parmi tous vos ancêtres certains qui viennent du Moyen-Orient ,qui sont aussi commun à des Africains de la corne de l’Afrique, eux-mêmes communs à des Africains sub-sahariens. De proche en proche, vous récupérez des ancêtres venus de toute la planète et mécaniquement tous les ancêtres de ces ancêtres.

Ce qui est vraiment vertigineux est d’imaginer que nous avons tous dans nos ancêtres un cultivateur de riz de Chine, un Sibérien éleveur de rennes, un Africain chasseur d’éléphants.

- Mais alors comment expliquer que nous soyons quand même tous différents ?

- C’est simple : tous ces ancêtres n’ont pas le même poids dans les généalogies. Si vous êtes Gabonais, vos ancêtres africains sont plus fréquents ; Suédois, plus d’ancêtres européens. En plus, chaque ancêtre n’a pas transmis à chaque descendant les mêmes bouts d’ADN. Au hasard, vous en transmettez la moitié à vos enfants. D’ailleurs un ancêtre à la dixième génération a une chance sur deux de ne rien vous avoir transmis.

Voilà pourquoi nous sommes bien tous parents et tous différents ! 


Auteur: Heyer Evelyne

Info: La saga du vivant, France Inter, jeudi 7 janvier 2021, à propos de son livre : 'L’Odyssée des gènes, 7 millions d’années d’histoire de l’humanité révélées par l’ADN' - Evelyne Heyer (Flammarion)

[ frères humains ] [ recoupement ]

 

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Ajouté à la BD par miguel