conscience
Comme Baruch [Spinoza] est résolument un homme serviable, il est aussi là pour calmer la tempête en nous transmettant quelques précieux conseils au sujet de la vertu. Attention, être vertueux pour lui, [...]. C'est plutôt acquérir une vraie connaissance de nos passions, comprendre le dynamisme qui est en nous, être capable de définir ce qui nous plaît. C'est cette écoute du réel et de nous-mêmes qui nous permet d'atteindre la plénitude, la sérénité tant recherchée. Le sage n'est pas celui qui est raisonnable, mais celui qui accède à un savoir réel sur lui et sur les choses qui l'entourent, qui arrive à comprendre ce qui nous porte autant que ce qui nous plombe. Avoir du désir est normal, et même bénéfique, mais ce qui est essentiel, c'est d'apprendre à le reconnaître pour que l'on soit moins contrarié et donc agité, dès qu'il vient à se manifester. Être vertueux, ce n'est pas museler son conatus*, c'est en faire un familier.
Auteur:
Marie Robert
Années: 198? -
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: F
Profession et précisions: prof de philo et créatrice d'école maternelle
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Kant tu ne sais plus quoi faire il reste la philo, Spinoza chez Ikea. *puissance propre et singulière de tout "étant" à persévérer dans cet effort pour conserver et même augmenter sa puissance d'être
[
connais-toi toi-même
]