fuite
Quand vient le temps des grandes décisions, les bonnets de nuit de la pensée ne sont jamais à cours de bonnes raisons pour tenter de repousser l'échéance, et de se rabattre sur des positions plus confortables et conciliantes, centristes et tièdes.
Auteur:
Moreau Denis
Années: 1967 - 20??
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Je pense, donc je suis, Descartes, p.17, Éd. Pleins Feux, 2004
[
échappatoire
]
secondéité introspective
"Je pense, donc je suis". C'est vrai chaque fois que je le dis. Et quand je ne le dis plus ? Nous ne savons pas trop. Descartes n'a-t-il pas échoué dans son projet de trouver d'autres énoncés aussi certains que celui-là ? Assurément. Et les sceptiques ricanent ? Cela n'a rien d'étonnant. Mais je pense, donc je suis, cela est vrai. C'est certes peu de chose. Mais après tout, c'est déjà ça.
Auteur:
Moreau Denis
Années: 1967 - 20??
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Europe - France
Info:
[
déconnexion
]
[
ego
]
[
moi
]
[
je
]
équilibre
L'eutrapélie désigne la vertu qui consiste à s'accorder une légitime détente. L'eutrapélie est une vertu, c'est-à-dire une capacité à bien agir. Pour Thomas [d'Aquin], une vertu est toujours un moyen terme entre ces deux extrêmes que sont d'une part une exagération et d'autre part un manque (de là vient la locution latine in medio stat virtus, "la vertu se tient au milieu"). Ce moyen terme ne signifie pas une moyenne statistique ou un compromis médiocre, mais un optimum, la meilleure façon d'exercer nos capacités : par exemple, la vertu de courage est le juste milieu entre deux "vices", la couardise et la témérité ; la vertu de générosité est le juste milieu entre avarice et prodigalité ; etc. L'eutrapélie constitue quant à elle un cas particulier de cette grande vertu "cardinale" qu'est la tempérance, conçue comme la capacité à être modéré, à user sur le mode du ni trop ni trop peu des bonnes choses de la vie (la boisson, la nourriture, le sexe, le rire, etc.). C'est le juste milieu entre la paresse et l'agitation permanente, et elle consiste donc à accorder à l'esprit crispé, fatigué par le travail, la détente qui lui permet de ne pas se briser sous la tension accumulée.
Auteur:
Moreau Denis
Années: 1967 - 20??
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Comment peut-on être catholique ?
[
pondération
]