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mutismes

Le silence le plus désagréable est celui où beaucoup de gens se taisent.

Auteur: Petrosyan Mariam

Info: La Maison Grise

[ gêne ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

indépendance

Chaque fois que tu cèdes à tes désirs, tu affaiblis ta volonté et deviens un peu plus leur esclave.

Auteur: Petrosyan Mariam

Info: La Maison dans laquelle, (P.532)

[ autodiscipline ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

s'illusionner

Il est bien difficile de renoncer à un rêve. Il est plus facile de compliquer le chemin qui y mène plutôt que de se résoudre à la croire irréalisable.

Auteur: Petrosyan Mariam

Info: La Maison dans laquelle

[ complexifier ] [ déguster ] [ fuite en avant ] [ intransigeance ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

bêtise

"Un sourire, mon petit, avait expliqué Elan, c'est ce qu'il y a de meilleur chez l'homme. Tu n'es pas vraiment un homme tant que tu ne sais pas sourire.
- Montre moi" lui avait demandé l'aveugle…

Auteur: Petrosyan Mariam

Info: La Maison dans laquelle

[ pédanterie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

présent

Si les histoires m'ennuient, les instants m'éblouissent. Je préfère sans hésiter la nuit au matin, la lune au soleil, et mille fois mieux ce qui se passe ici et maintenant à ce qui aura lieu, ou a déjà eu lieu, ailleurs.

Auteur: Petrosyan Mariam

Info: La Maison dans laquelle

[ actuellement ] [ indicible ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

grimace

Un sourire, c'était une lumière. Pas chez tout le monde, mais chez la plupart des gens. A présent, il savait ce que ressentait Alice quand le sourire du chat de Cheshire planait au-dessus d'elle, sournois et dentu. Ainsi souriait la Forêt, avec dédain, d'une façon ineffable et moqueuse.

Auteur: Petrosyan Mariam

Info: La Maison dans laquelle

[ ambivalente ] [ visage ambigu ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

canicule

Ils arrivèrent devant la Maison par une chaude journée d’août. Écrasée par le soleil, la rue était déserte. Une femme et un petit garçon. Ni les arbres malingres qui bordaient la chaussée ni les immeubles ne les protégeaient de leurs ombres. La chaleur montait du sol en une multitude de langues incandescentes ondulant sur le bleu vif du ciel. L’asphalte se déformait légèrement sous leurs pieds, si bien que les talons de la femme s’y imprimaient en laissant derrière eux une ligne de pointillés, comme les traces d’un étrange animal.

Auteur: Petrosyan Mariam

Info: La Maison dans laquelle

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

bagnole

Élan les conduisit à la campagne à bord de Scarabée. Scarabée, c’était une voiture qu’on aurait dite fabriquée à partir des carcasses de dix autres, et qui n’aurait pas détonné dans une casse. Scarabée laissait entrer la pluie et le vent, peinait à accomplir de longs trajets et avait tendance à perdre des pièces dans les virages trop serrés. Scarabée aimait choisir elle- même son itinéraire ; ses passagers s’y soumettaient. Si l’on cherchait à s’opposer à sa volonté, le moteur calait, et Scarabée s’immobilisait dans les endroits les moins opportuns, refusant de redémarrer jusqu’à ce qu’on lui rende sa liberté. Scarabée pouvait bien s’arrêter où bon lui semblait, cela ne les dérangeait pas. Ils se réchauffaient au soleil, partaient explorer les étangs, déjeunaient léger et ne regagnaient jamais la Maison les mains vides.


Auteur: Petrosyan Mariam

Info: La Maison dans laquelle

[ murphique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

auberge espagnole

Pour s’endormir, il fallait un entraînement que je n’avais pas encore. Ici, on enjambait les dormeurs, on leur rampait dessus, on les utilisait comme supports pour poser des objets en tout genre – assiettes, cendriers, journaux, etc. Le magnétophone, comme trois des douze lampes murales, restait toujours allumé, et à n’importe quelle heure de la nuit, il y avait toujours quelqu’un qui fumait, lisait, buvait du café ou du thé, prenait une douche ou cherchait un slip propre, écoutait de la musique ou, tout simplement, se baladait. Quand on était habitué au couvre-feu des Faisans, instauré à vingt et une heures pétantes, ce nouveau régime n’était pas facile à supporter. Cependant, je faisais de mon mieux pour m’y adapter. Car vivre dans ce groupe méritait bien quelques efforts ; ici, chacun faisait ce qu’il voulait, quand il le voulait, et y consacrait tout le temps qu’il jugeait nécessaire. Il n’y avait même pas d’éducateur.

Auteur: Petrosyan Mariam

Info: La Maison dans laquelle

[ colocation ]

 
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Ajouté à la BD par miguel