Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 9
Temps de recherche: 0.0327s

panurgisme

Beaucoup de gens sont tellement obnubilés par ce qu'ils ne peuvent pas avoir qu'ils ne se demandent pas une seconde s'ils le veulent vraiment.

Auteur: Shriver Lionel

Info: Checker and the Derailleurs

[ irréflexion ] [ jalousie ] [ désir mimétique ] [ méta-moteur ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

enceinte

Toute femme dont les dents se sont cariées, les os fragilisés, la peau détendue connait le tribut prélevé par un parasite occupant les lieux pendant neuf mois.

Auteur: Shriver Lionel

Info: Il faut qu'on parle de Kevin

[ mamans ] [ femmes-par-femme ] [ parasitées ] [ gravides ]

 

Commentaires: 0

équilibre

Les vertus de la routine selon elle, étaient complexes. Jusqu'à un certain point, la répétition servait à mettre l'habitude en valeur, à l'élever au rang de rituel. Poussée trop loin, elle devenait un facteur d'érosion.

Auteur: Shriver Lionel

Info: La Double Vie d'Irina

[ abrutissement ] [ dépaysement ]

 

Commentaires: 0

décadence

Je veux dire que, du temps de mon enfance, les parents faisaient la loi. Aujourd'hui, je suis parent, et c'est les enfants qui font la loi. On se fait baiser à l'aller et au retour. Je n'arrive pas à y croire.

Auteur: Shriver Lionel

Info: Il faut qu'on parle de Kevin

[ discipline ] [ parents-enfants ] [ humour ]

 

Commentaires: 0

endurcissement

Je pensais à l'époque que je ne pourrais plus être horrifiée ou blessée. Je suppose qu'il s'agit là de quelque chose de commun, selon quoi on a  déjà été tellement abimé que la plaie elle-même, en tant que telle, vous met à l'abri.

Auteur: Shriver Lionel

Info: We Need to Talk About Kevin

[ illusion ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

pessimisme

Finalement, aujourd'hui que les enfants ne labourent plus nos champs et ne nous prennent plus chez eux lorsque nous devenons incontinents, il n'existe plus de raison valable d'en avoir, et il est stupéfiant qu'avec l'avènement d'une contraception efficace on trouve encore des gens qui choisissent de se reproduire.

Auteur: Shriver Lionel

Info: Il faut qu'on parle de Kevin

[ décadence ] [ enfanter ]

 

Commentaires: 0

fuite

Il est vrai que tu as toujours eu un faible pour le sacrifice. Pour admirable qu'elle soit, ta hâte à donner ta vie à quelqu'un d'autre peut être en partie due au fait que, lorsque tu l'avais totalement en main, tu ne savais pas quoi en faire. Se sacrifier pour un autre est une issue facile.

Auteur: Shriver Lionel

Info: Il faut qu'on parle de Kevin

[ Papa ] [ maman ]

 

Commentaires: 0

bonté

On ne peut atteindre quelqu'un que s'il possède une conscience. On ne peut punir quelqu'un que s'il a des espoirs que l'on peut contrarier, ou des attachements que l'on peut rompre ; quelqu'un qui se soucie de ce que l'on pense de lui. On ne peut punir que des gens qui ont déjà un tout petit peu quelque chose de bon en eux.

Auteur: Shriver Lionel

Info: Il faut qu'on parle de Kevin

[ faille ] [ rapports humains ] [ faiblesse ]

 

Commentaires: 0

maman

... Dans la chambre, il m'a laissé le déshabiller et quand je lui ai demandé quel pyjama il voulait mettre, au lieu de lever les yeux au ciel en grognant : "M'en fiche," il a réfléchi un instant avant de murmurer, d'une petite voix : "Celui de l'astronaute. J'aime bien le singe dans la fusée." C'était la première fois que je l'entendais dire qu'il aimait une pièce de sa garde-robe, et quand je me suis rendue compte qu'il s'agissait de l'unique pyjama se trouvant au linge sale, j'ai été plus que désemparée en l'extirpant du panier avant de vite revenir lui promettre de le laver le lendemain pour qu'il soit comme neuf. J'attendais un "Pas la peine," au lieu de quoi - autre première - j'ai entendu "Merci." Quand je l'ai bordé, il s'est niché volontiers, en remontant la couverture sous son menton, et quand j'ai glissé le thermomètre entre ses lèvres écarlates - son visage était criblé de rougeurs de fièvre - il a léché l'extrémité en verre à coup de minuscules succions, comme si finalement, à dix ans, il avait appris à téter. Sa température était élevée pour un enfant - plus de 38°4 - et lorsque je lui ai tamponné le front avec un linge humide, il a ronronné.
Je ne saurais dire si nous sommes moins nous-mêmes quand nous sommes malades, ou plus. Mais ces deux semaines hors du commun ont été pour moi une révélation. (...) Je sais bien que nous changeons tous, dans un sens ou dans un autre, quand nous sommes malades, mais Kevin n'était pas seulement sur les nerfs ou fatigué, il était une personne radicalement différente. C'est d'ailleurs ce qui m'a permis d'évaluer la quantité d'énergie et de volonté qu'il devait dépenser le reste du temps pour être un autre enfant (ou d'autres enfants). (...) J'avais cru immuable le registre émotionnel qui le gouvernait depuis sa naissance. Rage ou colère, la seule variante était le degré d'intensité. Or, sous les couches de fureur, je découvrais, avec stupéfaction, une strate de désespoir. Il n'était pas furieux. Il était triste. ...

Auteur: Shriver Lionel

Info: Il faut qu'on parle de Kevin

[ affection ] [ thérapie ] [ littérature ]

 

Commentaires: 0