étymologies
L’é-motion est dérivée d’un mouvement (de recul ou d’élan), l’in-tention évoque la tension musculaire de qui se prépare à l’action, la peur (pavor en latin) pourrait bien dériver en partie du verbe latin pavio, pavire (battre, frapper, trembler), la pensée évoque la pesée, et ainsi de suite.
Auteur:
Bitbol Michel
Années: 1954
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: chercheur en philosophie des sciences
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Dans "La conscience a-t-elle une origine ?" page 264
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chair-esprit
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émotion
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intention
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étymologies
Le français en est arrivé à oublier ses variantes dialectales, à penser même qu'elles n'existent pas, ce qui est faux. L'italien sait, lui, qu'il est multiple, même s'il existe un italien de référence. Il y a également le problème des "grandes" et des "petites" langues. Je suis convaincu qu'on ne traduit pas dans (ou d') une petite langue comme dans (ou d') une grande. Ce sont des questions politiques. Le problème de la traduction n'est pas seulement technique, il est lié à des valeurs historiques.
Auteur:
Vitez Antoine
Années: 1930 - 1990
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: metteur en scène
Continent – Pays: Europe - France
Info:
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transposition linguistique
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sémantique
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cladistique
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phénétique
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patois
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étymologies
Jahvé était sans conteste un dieu des volcans. Les habitants de l'Égypte n'avaient aucune raison de l'adorer. Je ne suis certes pas la premier à être frappé de la similarité qui existe entre le nom de Jahvé et le radical de cet autre nom divin : Jupiter, Jovis. Le nom de Jochanan, qui dérive du Jahvé hébraïque et qui a à peu près la même signification que Godefroy (faveur de Dieu) et que son équivalent punique : Hannibal, est devenu sous les formes de Johann, John, Jean, Juan, l'un des prénoms favoris de la chrétienté européenne. Quand les Italiens en font Giovanni et appellent un jour de la semaine Giovedi, ils ne font que mettre en lumière une similarité peut-être insignifiante, mais peut-être aussi fort importante. De très vaste, mais très incertaines perspectives s'offrent ainsi à nous. Il semble qu'au cours de ces siècles obscurs, à peine devenus accessibles aux recherches historiques, les pays du bassin oriental de la Méditerranée furent le théâtre de fréquentes et violentes éruptions qui durent faire sur les populations de ces régions la plus vive impression. Evans admet même que la destruction définitive du palais de Minos à Cnossos fut causée par un tremblement de terre. En Crète, comme probablement partout dans le monde égéen, l'on adorait la grande divinité mère. Le fait qu'elle n'avait pas été capable de protéger sa maison contre les attaques d'une puissance plus forte dut contribuer à la faire détrôner par une divinité mâle et, en ce cas, le dieu des Volcans était tout indiqué pour la remplacer. Zeus n'est-il pas toujours "celui qui ébranle la terre"? Il est presque certain qu'en ces temps obscurs, la divinité femelle fut remplacée par des dieux mâles (peut-être originellement par ses fils.) Le destin de Pallas Athéné est particulièrement impressionnant, car cette déesse était certainement une forme locale de la déité mère. Le bouleversement religieux la réduisit à l'état de déité fille, elle fut privée de sa propre mère et frustrée pour toujours, du fait d'une virginité imposée, de tout espoir de maternité.
Auteur:
Freud Sigmund
Années: 1856 - 1939
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: psychanalyste
Continent – Pays: Europe - Autriche
Info:
Dans "Moïse et le monothéisme", trad. Anne Berman, éditions Gallimard, 1948, note de bas de page, page 62
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mythologie
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religion
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archéologie mystérieuse
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Éternel
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