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astre

La faucille de la lune gagne en brillance.

Auteur: Abbey Edward

Info: Un fou ordinaire

[ croissant ] [ nocturne ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

astre lunaire

La lumière de la lune a quelque chose d'obsédant ; elle a toute la sérénité d'une âme désincarnée, et quelque chose de son inconcevable mystère.

Auteur: Conrad Joseph Teodor Korzeniowski

Info: Lord Jim (1900), p 230.

[ analogie nocturne ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

astre du jour

Nous nous attachons aux réverbérations fugitives sur l’eau, comme si l’eau était lumineuse ; mais à la mort, nous voyons le soleil, avec un immense regret, -à moins d’avoir eu conscience du soleil à temps.

Auteur: Schuon Frithjof

Info: Vers l'Essentiel : Lettres d'un Maître spirituel

[ divinité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

astre nocturne

Au-dessus de Paris la lune est violette. Elle devient jaune dans les villes mortes. Il y a une lune verte dans toutes les légendes. Lune de toile d’araignée et de verrière brisée, et par-dessus les déserts elle est profonde et sanglante. Mais la lune blanche, la seule vraie lune, brille sur les calmes cimetières de villages.

Auteur: Garcia Lorca Federico

Info: Poème "Couleurs"

[ lumière ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

astre du jour

Le lien intime de la vie avec la lumière du soleil

Dans l'art et la littérature, la lumière du soleil mène vers des métaphores qui rayonnent. Une personne heureuse est un " rayon de soleil ". Divinité brillante comme celle du ciel. Une telle personnalité regarde le bon côté des choses. Mais le rayonnement électromagnétique visible ne se contente pas d'hypnotiser et d'éclairer ; il est le moteur de la vie sur Terre.

Il y a des milliards d'années, les premiers êtres vivants transformaient le rayonnement solaire en énergie chimique. La série de réactions que nous connaissons sous le nom de photosynthèse a modifié la Terre et son atmosphère. Elle a libéré de l'oxygène, qui a contribué à lancer l'évolution d'une vie multicellulaire complexe, et a également créé les sources de nourriture nécessaires à sa survie et à son évolution. Si le soleil disparaissait momentanément, la plupart des formes de vie sur Terre disparaîtraient en peu de temps.


La lumière du soleil n'est pas seulement une source d'énergie ; elle régule également le fonctionnement des plantes et des animaux. Presque toutes les cellules de notre corps fonctionnent selon une horloge de 24 heures, suivant une oscillation naturelle appelée rythme circadien. Elles sont synchronisées par une horloge centrale dans le cerveau, qui utilise les signaux de la lumière du soleil pour synchroniser les cellules. Les rythmes circadiens influencent les processus dans tout le corps, notamment la libération d'hormones, l'appétit, le rythme cardiaque, le sommeil et l'éveil.

Même la bioluminescence, ou la lumière créée par les êtres vivants, et la plupart de nos lampes électriques artificielles proviennent en fin de compte de l'énergie de la lumière solaire. La vie exploite cette ressource de toutes sortes de façons surprenantes.

Nouveautés et points remarquables 


La lumière de la lune, c'est-à-dire la lumière réfléchie par le soleil, est un indice important pour certaines créatures, notamment le ver marin  Platynereis dumerilii  , qui synchronise sa reproduction avec les cycles lunaires. Lorsque la lune décroît, les vers nagent à la surface de la baie de Naples la nuit pour se reproduire. Mais comment les vers peuvent-ils distinguer la lumière de la lune de la lumière du soleil ou une phase de la lune d'une autre ? Il y a quelques années, des chercheurs ont découvert une protéine, appelée L-Cry, qui peut détecter la lumière. Récemment, ils ont compris comment elle fonctionne . Lorsqu'il fait sombre, deux molécules L-Cry se lient ; Lorsqu'il fait clair, elles se séparent. Cette protéine aide les vers, qui n'ont qu'une seule chance de s'accoupler, à savoir quand le moment est venu.

Les plantes n'ont pas d'yeux, mais elles ressentent clairement la lumière, en tournant et en se courbant pour exposer leurs feuilles au maximum de lumière – un phénomène connu sous le nom de phototropisme. Mais la façon dont les plantes peuvent détecter la direction de la lumière et y réagir est largement mystérieuse jusqu'à récemment, lorsqu'un groupe de scientifiques a découvert une partie du secret, du moins pour une mauvaise herbe de bord de route souvent étudiée comme plante modèle. L'arabette des thalles, ou  Arabidopsis thaliana , a des tiges constituées de cellules – et entre ces cellules se trouvent des poches d'air. En raison de la façon dont ces poches d'air dispersent la lumière, elles créent un gradient de lumière que les semis suivent pour pousser vers la lumière la plus vive. 

La lumière est parfois difficile à, en particulier pour les cellules vivantes dans les eaux polaires sombres obtenues en plein hiver. Des biologistes ont récemment utilisé des microalgues pour confirmer le nombre de photons, ou particules lumineuses, nécessaires pour déclencher la photosynthèse. Auparavant, des calculs théoriques suggéraient que les cellules avaient besoin, au minimum, d'environ 0,01 micromole de photons par mètre carré par seconde – soit moins d'un cent millième de la lumière d'une journée ensoleillée – pour alimenter les qui transforment la lumière réactions en nourriture. En travaillant pendant des mois dans la nuit polaire, les chercheurs ont découvert que les microalgues peuvent croître et se reproduire à ces niveaux ou à proximité – la première preuve expérimentale qui se rapproche des chiffres théoriques.

Auteur: Internet

Info: Quanta Magazine, Yasemin Saplakoglu, 8 mars 2025

[ charisme ] [ étoile anthropique ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

astre du jour

Les premières images du pôle sud du Soleil bouleversent notre compréhension de son champ magnétique

La sonde européenne Solar Orbiter a observé ce qu’aucun instrument n’avait pu contempler avant elle : le pôle sud de notre étoile. Or les images montrent que dans les régions polaires, le champ magnétique se comporte de manière très différente de ce que les scientifiques imaginaient.

(Image :  Le réseau magnétique au niveau du pôle sud du Soleil, reconstitué à partir des images prises par la sonde européenne Solar Orbiter.)

Au printemps 2024, la sonde Solar Orbiter de l’Agence spatiale européenne (ESA) réalisait un exploit. Aucun observatoire terrestre ou spatial n’avait pu contempler, jusqu’ici, les plus hautes latitudes de notre étoile. Mais l’engin de 1800 kg conçu par Airbus Defense and Space photographiait alors le pôle sud du Soleil, obtenant ainsi "les premières images d’un pôle solaire jamais réalisées par l’humanité", se félicitait l’astrophysicienne britannique Carole Mundell, directrice de la science à l’ESA.

Les premières analyses viennent d’être publiées dans la revue The Astrophysical Journal Letters. Elles dévoilent des résultats totalement inattendus sur les propriétés du champ magnétique au niveau des pôles, qui sont elles-mêmes essentielles "pour mieux comprendre les cycles d’activité de notre étoile", soulignent les auteurs de l’étude. 

Plasma de particules chargées

Tel est l’un des objectifs affichés de la mission Solar Orbiter lancée en 2020 pour un coût total de 1,5 milliard d’euros : observer les phénomènes à l’œuvre aux latitudes supérieures à 60° afin d’avoir une meilleure compréhension du champ magnétique du Soleil, et ce faisant des variations de son activité (taches solaires, éruptions, émissions de particules énergétiques pouvant affecter les infrastructures terrestres…) sur des périodes d’environ onze ans.

Car l’activité du Soleil est régie essentiellement par son champ magnétique. Notre astre est constitué en effet d’un plasma de particules électriquement chargées (protons et électrons) qui, en s’agitant dans les profondeurs de l’astre, créent des lignes de champ magnétique. 

Boucles magnétiques

En période calme, celles-ci sont bien organisées, comme autour d’un aimant : elles vont d’une région polaire à une autre où se situent les pôles magnétiques nord et sud. Mais en raison de la structure en couche du Soleil et de sa rotation, les lignes se distordent peu à peu.

Elles finissent par former des boucles qui percent la surface du Soleil, engendrant ainsi les fameuses taches sombres. Or ces boucles peuvent "craquer" lorsqu’elles sont trop pleines. Elles produisent alors des flash lumineux de haute énergie (rayons X, UV, etc.), des particules très énergétiques et parfois aussi d’immenses jets de matière appelés "éjections de masse coronale" pouvant atteindre la Terre au bout de quelques jours de voyage. 

Assistance gravitationnelle de Vénus

"Pour expliquer les cycles magnétiques du Soleil, il nous manquait encore la connaissance de ce qui se passe dans les régions polaires. Et Solar Orbiter apporte la pièce manquante du puzzle"se réjouit l’astronome Sami Solanki, directeur de l’institut allemand Max-Planck pour les recherches sur le Système solaire et coauteur des analyses sur les images du pôle sud.

Pour accéder à ce qu’aucune sonde spatiale n’a pu visualiser avant elle, la sonde européenne a effectué une série de manœuvres d’assistance gravitationnelle en passant à proximité de Vénus. Son orbite s’est inclinée ainsi peu à peu par rapport au plan équatorial du Soleil, jusqu’à atteindre en mars 2025 un angle de 17°. De quoi réaliser, huit jours durant, grâce aux instruments PHI (Polarimetric and Helioseismic Imager) et EUI (Extreme Ultraviolet Imager) de Solar Orbiter, des photographies inédites du pôle sud à quelque 40 millions de kilomètres de notre étoile (soit environ un quart de la distance Terre-Soleil). 

Traceurs naturels

Depuis cette position inédite, Solar Orbiter a observé les "supergranules" qui se forment sur la surface de l’étoile : de gigantesques cellules de convection deux à trois fois plus larges que le diamètre de la Terre où le plasma bouillonnant monte dans les parties centrales, puis s’écoule horizontalement avant de redescendre dans les profondeurs au niveau des bords.

Or en mettant en mouvement le plasma, ces structures déplacent aussi le champ magnétique qu’elles organisent ainsi à la surface du Soleil. "Les supergranules des pôles agissent comme des traceurs naturels, indique Lakshmi Pradeep Chitta, lui aussi chercheur à l’institut Max-Planck. Elles rendent visible, pour la première fois, la composante polaire de la circulation globale du Soleil dans ses cycles de onze ans."

Vitesse de déplacement

L’équipe allemande a pu mesurer ainsi, de façon très précise, la vitesse de déplacement des supergranules en direction du pôle sud. Or celle-ci est comprise entre 10 et 20 mètres par secondes selon les structures étudiées. Soit une vitesse presque aussi importante que ce qui est observé à l’équateur… et qui est bien plus rapide que ce que tous les modèles théoriques prévoyaient !

Ces mesures, qui seront incorporées dans les futures modélisations, permettront de mieux comprendre et prédire l’évolution du champ magnétique et par conséquent les humeurs de notre étoile. Sans compter que d’ici à la fin des années 2020, Solar Orbiter inclinera encore plus son orbite, jusqu’à 30 voire 33°, ce qui permettra d’obtenir des images encore plus précises des pôles magnétiques du Soleil.



 

Auteur: Internet

Info: https://www.sciencesetavenir.fr/. Franck Daninos, 27.11.2025

[ sursauts ]

 

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Ajouté à la BD par miguel