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auto-dépréciation

- Son instituteur dit qu’elle a une mauvaise image d’elle, a précisé Emma.

- On a l’image qu’on nous donne.

Auteur: Gallay Claudie

Info: La beauté des jours

[ miroir ]

 

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auto-dépréciation

Dès qu'on se contente de moins que ce que l'on mérite, on obtient encore moins que ce que l'on avait prévu.  


Auteur: Dowd Maureen

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[ cercle vicieux ] [ effet miroir ]

 

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auto-dépréciation

Le bien le plus sous-évalué aujourd’hui est la vie et les pensées humaines […]. Je me regarde moi-même comme une ruine au regard des travaux scientifiques que je peux entreprendre, même si je continue à travailler un petit peu avec les ressources et moyens mis à ma disposition, qui sont pathétiques jusqu’à l’absurde.

Auteur: Kondratieff Nikolaï

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[ sentiment d'inutilité ] [ sens de la vie ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

auto-dépréciation

Ne pas se sentir chez soi, comme un enfant, ne plus se voir comme "naturel", "appelé " ou "inévitable" - comme tant d'autres -  bien que cela pousse vers la mélancolie à l'époque, pouvait présenter certains avantages indéniables. Ne pas se considérer comme une entité naturelle et incontestable peut amener à prendre conscience de la contingence radicale de la vie en général, de sa nature suprêmement accidentelle.


Auteur: Smith Zadie

Info:

[ auto-dévalorisation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

auto-dépréciation

[Pensées au cours de sa cure de sommeil à l'hôpital psychiatrique]

De plus, j’étais gravement coupable d’avoir extorqué sous d’habiles apparences d’obéissance, la permission donnée à contre-cœur de faire cette cure de sommeil ; il convenait que Dieu me punisse, et sans tarder. 

J’étais venue chercher là le repos, la détente d’esprit loin de mon couvent sous le faux prétexte d’une fausse maladie, mon soi-disant amour de Dieu avait toujours été faux, j’étais une hypocrite et Dieu a les hypocrites en abomination, toute ma vie religieuse avait été scandaleuse, j’avais toujours trompé tout le monde.

J’étais tombée dans un guet-apens que toute la conduite de ma vie avait préparé : j’en étais seule responsable à cause de ma perversité durant toute ma vie je n’avais eu qu’une seule fidélité, la fidélité à ma perversité et, malgré cela, j’avais toujours voulu, par mensonge, obtenir des autres leur bonne opinion sur moi. 

Auteur: Marie de la Trinité Paule Marie Aimée de Mulatier

Info: De l'angoisse à la paix, éditions Arfuyen, 2003, page 31

[ accusation ] [ dévalorisation ] [ idées obsessionnelles ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

auto-dépréciation

Pourquoi un tel doute pesait-il sur la valeur des jugements de ma conscience ? […]

Remontant d’étape en étape dans ma vie, j’ai constaté que tout cela était extrêmement vieux, ou plutôt datait de ma première enfance.

J’avais toujours eu très honte de moi, les souvenirs de mes hontes me revenaient en foule, avec ce trait commun à tous que j’étais toujours très inférieure à ce que j’aurais dû être et que c’était une honte pour ma famille, dans laquelle je faisais tache.

Mon jugement personnel (en tant que personnel) ne m’avait jamais paru valable, en raison de certains faits très souvent répétés et d’une constatation :

- Les faits se rapportent à l’habitude qu’avaient mes sœurs de dire et répéter de moi : "Elle est bête, elle est trop bête, on n’en a jamais vu une si bête !" De plus, on s’amusait beaucoup à me dire, sur le même ton, des choses vraies et d’autres fausses et l’on jouissait sans malice de mon embarras, car je ne savais jamais s’il fallait croire ou rire ; quand je me trompais tous riaient, alors je pleurais et mes petits chagrins provoquaient alors une plus grande hilarité. Comme nous nous aimions tous beaucoup, cela paraissait aux autres anodins, mais à moi, tragique.

- J’ai constaté très jeune, en me comparant à ceux avec qui je vivais, que j’étais beaucoup plus qu’eux en communion avec la réalité concrète, je m’y sentais vivre tandis que tout ce qui relevait du domaine de l’abstrait me semblait vide et mort, sans consistance ; comme je ne savais comment faire pour m’y introduire, je pensai très tôt que j’étais incapable d’idées et, par suite, de jugements justes : ce domaine me dépassait. 

Auteur: Marie de la Trinité Paule Marie Aimée de Mulatier

Info: De l'angoisse à la paix, éditions Arfuyen, 2003, pages 52-53

[ méfiance ] [ dévalorisation ] [ incertitude ] [ faire tourner en bourrique ] [ plaisanteries traumatisantes ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson