Il n'y a pas de société libre sans silence, sans les espaces internes et externes de solitude dans lesquels la liberté individuelle peut se développer.

Quoi que nous soyons déterminés par le destin, nous n'en sommes pas moins libres de choisir de le faire nôtre. Nous ne devrions pas évaluer en réalistes les possibilités d'une crise, mais l'accepter comme destin au sens précisément hégélien du terme: si la crise arrive, on peut dire que sa survenue était déja décidée avant même qu'elle ne se produise. 

Ainsi, destin et libre action (celle de bloquer le 'si') vont-ils main dans la main: il n'existe aucune autre liberté plus radicale que celle de changer son propre destin. 

Je te respecte parce que tu es tellement plus vaste que ma propre compréhension. Tout comme moi d'ailleurs. Je n'ai pas besoin d'être disponible pour être éligible à la respiration. Je n'ai pas besoin d'être mesurable sur un marché de mèmes. Je n'ai pas besoin d'être visible pour être vivante, sur ma voie propre. Je n'ai pas besoin d'être timide pour que mon temps soit sacré. Ma mère m'a enseigné qu'il n'y a que deux choses sur lesquelles je dois travailler, et je peux le faire avec l'entourage de mon choix. La compagnie de moi-même, de mes vivants, de mes morts, de mes parents, de mes rêves. 1. Reste noire. 2. Respire.