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malbouffe

ChristTheGreat: On voit pas ta tête sur la photo, tu la caches avec ta main...
ChristTheGreat: Mais t'as l'air balaise :D
Seia: 1m86 et 93kg ma bonne dame xD
ChristTheGreat: muscu?
Seia: Mc do >_<.

Auteur: Internet

Info:

[ repas ] [ gros ] [ dialogue-web ]

 

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malbouffe

Manger de la viande, c'est devenir addict aux somnifères dont on a gavé les bestiaux pour les rendre amorphes et donc plus faciles à manipuler et à égorger. C'est toute la société qui est ainsi empoisonnée par ce produit insidieux, et ça semble aller en empirant.

Auteur: Werber Bernard

Info: Le sixième sommeil

[ carnivores ] [ industrielle ]

 
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malbouffe

En une décennie de casse industrielle, de délocalisations, de plans sociaux, la corpulence moyenne des ouvriers du canton touchés par les fermetures d’usines a quadruplé. La faute en partie aux produits bas de gamme et aux mauvais sodas dont les grandes surfaces remplissent leurs rayons pour essayer, au fur et à mesure que la mondialisation en fabrique, de garder les pauvres comme clients.

Auteur: Manoukian Pascal

Info: Le paradoxe d'Anderson

[ obésité ]

 

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malbouffe

A cause de son antiaméricanisme primaire qui n'épargne que le cinéma des années cinquante et rien d'autre, mon père ne supporte pas McDo. Il raconte que les hamburgers sont spécialement conçus pour étouffer le peuple, le rendre obèse, le ramollir et l'empêcher ainsi de faire la révolution. Il n'a jamais mis les pieds dans un fast-food. Pire, il n'a jamais bu de Coca de sa vie.

Auteur: Guéraud Guillaume

Info: Les chiens écrasés, p. 78-79

[ décalage ] [ générations ] [ ok boomer ]

 
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malbouffe

En Lituanie, ils mangeaient souvent des saucisses fumées. Comment auraient-ils pu savoir que celles qu’on vendait en Amérique n’étaient pas les mêmes que chez eux ? Que leur couleur et leur goût s’obtenaient par l’addition de produits chimiques ? Qu’on y incorporait une grosse proportion de "farine de pomme de terre", autrement dit ce qui reste de ce tubercule une fois qu’on en a extrait la fécule et l’alcool ? (Cette "farine" n’a pas plus de valeur nutritive que de la sciure de bois ; son utilisation dans l’alimentation étant illégale en Europe, des milliers de tonnes sont expédiées chaque années par bateau vers l’Amérique).

Auteur: Sinclair Upton Beall Jr.

Info: La jungle

[ profit ] [ consumérisme ]

 

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malbouffe

Ceci est un Happy Meal. On va l'analyser. Voici les succédanés de laitue, les succédanés de tomate et surtout ce morceau ovale et dur de couleur marron qui voudrait se faire passer pour un bout de vraie viande. A quoi il faut ajouter des liquides jaunes et rouges dont la formule n'a rien à voir ni avec la moutarde ni avec la sauce tomate. Forcément, le mélange explosif de tous ces éléments placés dans cette petite boîte prodigieuse nommée Happy Meal provoque une grande quantité de gaz nocifs chez l'enfant qui l'ingère, avec une évidente répercussion éructo-cérébrale. Celui qui mange ça ne pourra plus jamais penser correctement de sa vie.

Auteur: Garcia Rodrigo

Info: L'Histoire de Ronald, le clown de chez McDonald's : Suivi de J'ai acheté une pelle chez Ikea pour creuser ma tombe

[ nourriture ]

 

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malbouffe

Le ras el-hanout*

Notre recette à nous est simple : une base d’épices pas chères bas de gamme et… tous les déchets de l’usine. Pas de roses de Damas ou d’ailleurs, surtout pas d’ingrédients onéreux. Les échantillons divers et variés que nous envoient gratuitement les fournisseurs, hop dans le sac à ras el-hanout. Les résidus de nettoyage des machines, hop dans le sac à ras el-hanout. Les lots périmés, l’ail qui a pris en bloc, la farine ou les noisettes qui ont des insectes, le paprika qui a bruni, les fabrications qui ratent… tout ça, au ras el-hanout !... 

De toute façon, personne ne sait quel doit être le vrai goût du ras el hanout puisque je viens de vous dire qu’il n’existe pas de recette officielle, mais une infinité de variantes.

Auteur: Brusset Christophe

Info: Vous êtes fous d'avaler ça ! *raz-el-hanout, littéralement "tête de l'épicerie", mélange d'épices d'origine marocaine utilisé dans la cuisine des pays du Maghreb.

[ fourre-tout ]

 
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malbouffe

Et les saucisses… On ne prêtait jamais attention aux produits qui entraient dans leur composition. Pourtant, pour les fabriquer, on utilisait toutes celles que l’Europe avait refusées et réexpédiées en Amérique : la chair blanchâtre et moisie était traitée avec du borax et de la glycérine, puis jetée dans les trémies et proposées sur le marché national. On y ajoutait également les rognures qui avaient traîné par terre dans la sciure et la saleté, qui avaient été piétinées par les ouvriers, souillées par leurs crachats infectés de milliards de bacilles de Koch. Sans parler des monceaux de viande, stockés en d’énormes tas dans des entrepôts dont les toits fuyaient et qui grouillaient de rats. […] Les patrons luttaient contre ce fléau avec du pain empoisonné. Tout partait dans les trémies : rats morts, pain et viande. […] Quand les ouvriers chargeaient à pleine pelle la viande dans les wagonnets, ils ne prenaient pas la peine d’éliminer les cadavres des rongeurs, même s’ils les voyaient. Pourquoi l’auraient-ils fait quand, dans la fabrication des saucisses, entraient certains ingrédients en comparaison desquels un rat empoisonné était un morceau de choix ? Ainsi, comme les hommes n’avaient aucun endroit où se laver les mains avant le déjeuner, ils avaient pris l’habitude de le faire dans l’eau destinée à la saucisse.

Auteur: Sinclair Upton Beall Jr.

Info: La jungle

[ charcuterie ] [ répugnante ] [ repoussante ]

 

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malbouffe

En 2015, douze millions de décès dans le monde étaient imputables à une mauvaise alimentation, contre 2,75 millions liés à l’alcool et 7 millions au tabac, assure a journaliste Bee Wilson, spécialiste de l’histoire de l’alimentation dans The Way We Eat Now. "C’est paradoxal et triste car bien manger – aussi bien d’un point de vue gustatif que nutritionnel – était le critère qui nous servait à juger la qualité de la vie. Bien vivre sans bien manger ne devrait pas être possible", écrit-elle.

Aujourd’hui, des études épidémiologiques montrent que c’est en Afrique subsaharienne que l’on s’alimente le mieux, grâce à un régime à base de légumineuses, de céréales et de légumes. Dans des pays comme le Tchad, le Mali ou le Cameroun, si tout le monde ne mange pas toujours à sa faim, ceux qui ont accès à de la nourriture en quantité suffisante ne consomment pas les quantités de graisses, de protéines et de sucres qui rendent malades les habitants des pays les plus riches.

"Les aliments ultratransformés, l’insatiable machine marketing, les lubies alimentaires, Instagram, les régimes à effet yo-yo, le mode de vie sédentaire, les applications de livraison de repas à domicile, les coupables sont connus et nombreux, et Wilson les montre du doigt à sa manière habituelle, érudite et méthodique", note Tony Turnbull, responsable de la rubrique cuisine de The Times. Elle pointe aussi, ajoute l’historienne Kathryn Hugues dans The Times Literary Supplement, l’hyper individualisation des repas qui a pour conséquence "que la plupart d’entre nous s’en tient à un tout petit répertoire alimentaire, rétrécissant notre exposition à certains groupes d’aliments tout en se goinfrant d’autres."

Auteur: Meunier Amandine

Info: Newsletter de "Books" du 29.03.19

[ art de vivre ] [ habitudes alimentaires ] [ facilité ] [ élargissement de l'offre ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

malbouffe

Ce ne sont pas les dérives de l’agroalimentaire et de la grande distribution qui me choquent le plus, mais plutôt ce qui est légal : l'utilisation massive des additifs (il en existe plus de 300 : colorants , épaississants, émulsifiants, stabilisateurs et autres arômes dont certains cancérigènes et responsables de troubles du comportement chez les enfants), est intolérable. La plupart sont inutiles et servent à compenser un manque de qualité intrinsèque du produit. La quantité des additifs peut atteindre des taux élevés dans les produits transformés. Pour des croque-monsieur, cela représente près de 5% des ingrédients ! de même l'utilisation en aveugle d' "auxiliaires alimentaires" est scandaleuse. Il s'agit de substances chimiques utilisées dans le processus de fabrication, dont il reste en fin de compte des traces. Ce sont des solvants comme l'hexane, des anti-agglomérants, des anti-mousse, des agents de démoulage, des nitrites ... certains sont connus pour être des allergisants ou nocifs. Les consommateurs ignorent leur présence dans les aliments, et c'est légal, car la réglementation autorise à ne pas les mentionner. Autre aberration : les "produits épuisés", comme la vanille épuisée, ou le poivre épuisé. Il s'agit en fait de résidus broyés de végétaux dont on a extrait les huiles essentielles, donc tous les arômes. Ces ersatz "naturels" sont présentés comme du poivre, bien que sans saveur, ou utilisés dans des crèmes dessert pour donner l'illusion de la vanille. Il y a aussi le recours massif aux sirops de glucose et de fructose. Alors qu'on les sait impliqués dans les épidémies d'obésité et de diabète qui sévissent aux Etats-Unis et bientôt en Europe, L'industrie continue de les utiliser pour l’appétence artificielle qu'ils provoquent. 

Auteur: Brusset Christophe

Info: interview de l'auteur in Alternative santé, mai 2016

[ alimentation ] [ santé ]

 

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